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Poésie en prose
Rainbow : Non-Sens
 Publié le 27/06/11  -  5 commentaires  -  2213 caractères  -  136 lectures    Autres textes du même auteur

I would like to love you again...


Non-Sens



Schizophrénie paranoïde dédoublant sur les cieux du mur de son, poudres, seringues, feuilles, cuillères, alliances, mariages absurdes à l’église de la fête, tympans dilatés, les yeux de même, des mains ornées de doigts caressant des corps inconnus. Robes sexy, soutiens-gorge lacérés, baignoire de larmes blanches collant des lèvres dorénavant closes pour l’éternité d’une aurore nocturne. Chiottes publiques à l’odeur de sang, d’urine, de vomi, préservatifs non-usagés pour des impuissants alcoolisés hurlant contre l’édifice humain, vivre pour mourir, ou mourir pour vivre.
Faire son choix face à la mort éphémère, tuer les souvenirs dans l’oubli ivre, vert, blanc, transparent, jaune, ambre… Choisir la couleur de la fuite, la colle sur ses habits déchirés d’exister, subsistance à contre-sens. Asile cosmique dans l’urbanisation des étoiles, aux gratte-ciel d’où tombent les néo-êtres trompant le mal-être avec l’amour plus translucide qu’une neige de cendre en Transsibérie sous les nuages travestis en toit du monde sur lesquels ne tiennent aucuns cauchemars éventrés par l’onirisme certain des mensonges religieux.
Dans la foule solitaire du siècle de néant il faut tomber amoureux. Dire, répéter, déformer, écorcher, bégayer, jusqu’à enterrer à l’ombre au cimetière des vivants. Les mots, phrases sonnent comme autant d’inéluctables sentences, tromperies sous un faux jour intemporel ; à entendre nos « Je t’aime bien », alors qu’il ne s’agit que d’aimer, le plus mal possible, douloureusement de préférence. S’arracher les plumes aux braises de charbons noirs comme les pupilles sentinelles, guettant sempiternelles, un nom septentrional à l’allure fée-minime d’espoir désespéré.
Overdose de sons dans le huis clos d’une âme silencieuse tambourinant contre la pluie, et ses miroirs goudronnés, recherchant le reflet fugace d’une paire de décibels décimés devant la fragmentation spirituelle.
Involontairement coupable devant les tribunaux de conscience, jugements aliénés procédant à la mise en terre de la jeunesse éconduite par l’ancienneté du monde. Que proposer à ceux qui sont nés après tout ce qui a pu être, est, et ne sera pas ?
Régressèrent amnésiques.



 
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   Anonyme   
16/6/2011
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Désolée, je n'ai pas du tout accroché et n'ai pu supporter le texte que parce qu'il était court.
Il y a de belles formules, pourtant ("baignoire de larmes blanches collant des lèvres dorénavant closes", "Dans la foule solitaire du siècle de néant il faut tomber amoureux", "la jeunesse éconduite par l’ancienneté du monde" par exemple), mais je les trouve noyées dans ce qui m'apparaît comme une volonté d'esbroufe, des alignements m'as-tu-vu qui, pour autant, n'évitent pas toujours le cliché ("il ne s’agit que d’aimer, le plus mal possible, douloureusement de préférence", quelle tarte à la crème pour moi !).
C'est vraiment dommage, car ce qui est dit, avec moins de ce que je trouve une manière prétentieuse de le dire, a de la force qui transparaît presque malgré le poème.

   Charivari   
18/6/2011
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
Je trouve ce texte très -trop- facile. Cette logorrhée n'est hélas pas du tout originale, elle se nourrit des provos "dans l'air du temps" (sexe, drogues, déprime contemporaines et un zest de politique) pour nous servir un texte indigeste, mal ficelé, peu harmonieux, qui semble écrit à la va-vite.

Il y a des cacophonies (oubli ivre), (néo-être et mal-être) et quelques jeux de sonorités que je trouve très maladroits, et qui surtout ne desservent aucunement le fond ( sentinelle-sempiternelle-septentrionales) et un calembour, "fée-minime", que je trouve très mauvais. Par contre, aucune image qui ait attirée mon attention.

Au niveau du fond, pas de message véritable, pas d'unité, pas de progression.

   Lunar-K   
19/6/2011
 a aimé ce texte 
Pas
Un texte qui avance directement ses intentions : le non-sens. Pas parce qu'il n'aurait pas de sens, mais parce que celui-ci est à chercher au-delà de l'unité sémantique de l'ensemble. C'est, en effet, dans la profusion des thèmes abordés, parfois trop furtivement, que ressort le thème central, le sens de ce poème : la rage. Du moins celle-ci parvient-elle à apparaître à certains moments dans ce texte, notamment avec quelques envolées tout bonnement saisissantes telles que :

- "baignoire de larmes blanches collant des lèvres dorénavant closes pour l’éternité d’une aurore nocturne."
- "S’arracher les plumes aux braises de charbons noirs comme les pupilles sentinelles"

ou encore :

- "Overdose de sons dans le huis clos d’une âme silencieuse tambourinant contre la pluie, et ses miroirs goudronnés, recherchant le reflet fugace d’une paire de décibels décimés devant la fragmentation spirituelle."

J'ai aussi beaucoup aimé ces passages "mitraillés", et tout particulièrement le premier :

"poudres, seringues, feuilles, cuillères, alliances, mariages absurdes à l’église de la fête, tympan dilatés, les yeux de même, des mains ornées de doigts caressant des corps inconnus."

Malheureusement, cette révolte, si authentique à ces quelques endroits, se terni à d'autres et ne semble plus que de façade. De nombreux clichés, assonances, calembour douteux,... viennent gâcher l'effet d'ensemble qui aurait pu être plutôt bon. Or, je trouve que ce genre de texte ne peut souffrir aucune imperfection (je sais que cela peut paraître un peu sévère), aucune coupure, car l'effet qui doit en résulter est produit par le rythme et la grande cohérence du tout (malgré l'aspect chaotique qui parait primer).

Ici, ces "flottements" sont tout de même assez nombreux, ce qui, j'ai trouvé, fout en l'air tout votre texte... C'est vraiment très dommage, je le répète, car j'ai cru à cette révolte... avant qu'elle ne s'effondre.

   brabant   
17/3/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Régression intéressante. Etant donné l'état des lieux il sera intéressant de voir ce qui résultera de l'amnésie une fois la civilisation reconduite.

We would like to love again.

Est-il une autre voie ?

   Sansonnet   
5/6/2013
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
De la folie, mais tu m'as perdu ! Désolé.

Faut dire que ce n'est pas mon style de poésie. Ou alors, il me faut, comme pour une histoire, une bonne accroche...

Bref, Je ne mettrais pas "faible", car tu te laisse emporter par tes mots. Trop pour mériter à côté la moyenne.


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