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Poésie libre
Robot : Apocalypse trou noir
 Publié le 05/02/22  -  7 commentaires  -  706 caractères  -  147 lectures    Autres textes du même auteur

Angoisse.


Apocalypse trou noir



Une nappe claire enveloppe la conscience
ternie de salissures jaunes
assombries vers un ocre qui voudrait absorber l’invisible
pour l’anéantir

Anesthésie d’une métamorphose
Métempsychose inachevée entre deux états
Réalité encore
ou stase du temps dans un éther laiteux

Une ombre grandissante efface les couleurs
Une matière sombre s’insinue
s’étale
s’étend
d’un coup aspire le monde
se rétrécit en un filet ténu

Tout est absorbé
Reste un point effrayant
plus sombre que le noir
glacial
profond comme un tombeau
où l’égo disparaît
happé par l’angoisse d’un autre univers


 
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   Miguel   
18/1/2022
 a aimé ce texte 
Pas
J'ai beau chercher partout un passage, un interstice, quelque chose pour entrer dans ce poème, je ne trouve rien. Je reste désespérément à l'extérieur. Je m'en éloigne, découragé, sans avoir le moins du monde compris de quoi il s'agit. Je n'y perçois même pas l'angoisse de l'exergue. Rien.

Miguel,en EL

   Donaldo75   
28/1/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J’aime bien ce poème et ce dès le titre qui mélange cosmogonie et philosophie ; il s’avère pictural, sombre, un peu comme si un morceau du subconscient envahissait la toile et finissait par l’absorber. C’est là que l’image du trou noir prend toute sa force, une singularité effrayante qui nous dévore à l’instar de cette angoisse qui nous tord les intestins et phagocyte notre conscient. Je sais, mon analyse reste dans le symbolisme mais n’est-ce pas la force de la poésie ? L’exergue minimaliste ne donne que la tonalité, un peu comme en musique avec une clé en début de partition. Ici, c’est la couleur qui disparait au profit de cette ombre dont il est difficile de se séparer tellement elle devient envahissante.

   Vincent   
5/2/2022
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Bonjour Robot

Tout y est et j'en suis très étonné

Car il me semblait que vous en étiez aux antipodes

Je m'explique : quand j'étais gamin l'infini me tourmentait

Vous avez bien retranscrit en quelques lignes

l'aspiration qu'elle représente

les mots très précis et le tempo de votre texte

nous entraînent dans l'mage douloureuse qu'elle représente

merci

   papipoete   
5/2/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↓
bonjour Robot
Un texte qui exprime angoisse et détresse, dont le sujet nous entraîne, tel triangle des Bermudes, vers un abîme sans fond.
Certes, il faut manier la psychologie pour le lire en toute aisance ; savoir décrypter les couleurs telle le jaune d'une étoile agrafée... ?
telle l'ocre de chemises défilant en parades... ?
NB non, point ici de chanson à boire ; mais une complainte aux mots gris, dont je ne saisis pas toute la subtilité !

   wancyrs   
5/2/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Salut Robot,

Mon premier constat après lecture est ce décalage entre ce que je définis comme apocalyptique et ce que je lis ici ; sur ce point je suis un peu déçu. Mais à chacun sa vision par rapport à ce mot. Ici donc tu nous donnes ta perception de l’apocalypse ; soit !
J’ai eu de la misère à entrer dans le poème, car les deux premières strophes sont ardues ; peut-être à cause de tous ces termes techniques, moins poétiques ( métempsycose, stase, éther…)

La suite est simple et coule de source, et je retrouve les repères qui me font apprécier une belle poésie : les images.

Merci pour le partage et bonne continuation !

Wan

   Ascar   
9/2/2022
 a aimé ce texte 
Bien
La description de la montée graduelle puis de l'implosion de l'angoisse est très bien réalisée. Pour autant, j'ai l'impression que c'est une analyse faite en laboratoire car il y a un détachement froid entre la propos et le narrateur comme si ce dernier était le simple observateur d'un état. Une forme plus personnelle aurait mieux rendue, me semble t-il, la détresse humaine à laquelle mène ce bug de l'esprit.

merci pour ce partage

   Anonyme   
9/2/2022
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Bonjour, je débute sur ce site, et peut-être dans la poésie tout court, mais au fond peut-être débute-t-on toujours...

Votre texte m'a fait frissonner et, peut-être bizarrement, m'a fait me sentir bien, peut-être parce-que j'ai vécu de terribles crises d'angoisse dans ma jeunesse et à présent ces trous noirs ne me font presque plus peur,

merci beaucoup en tous cas :) .


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