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Poésie classique
Robot : Beauté discrète, beauté cachée
 Publié le 09/05/23  -  12 commentaires  -  711 caractères  -  248 lectures    Autres textes du même auteur


Beauté discrète, beauté cachée



J’admire la beauté d’un triste paysage
Quand un rai de soleil a chassé les brouillards.
Discrète elle se perd sous le masque des fards.
Parfois je l’aperçois aux rides d’un visage.

L’esthétique se cache au profond d’un orage,
Illumine les nuits de ses éclats épars.
Je vois dans les éclairs l’agrément des regards
Dont le feu s’harmonise au bon gré d’un mirage.

Nul besoin pour le beau de somptuosité
Pour vivre des instants empreints de majesté,
Ni d’être un Adonis ou la belle Aphrodite.

L’élégance souvent s’abrite au creux du cœur.
Parfois sous la disgrâce on ressent la splendeur
Et le parfum discret d’une âme qui palpite.


 
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   Geigei   
26/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Le titre tient ses promesses.
La beauté se trouve ailleurs que dans le simple "joli".

Deux rimes seulement pendant deux quatrains.
J'ai pensé, nous voilà partis pour un rondeau. Et non, un sonnet de belle facture, classique. Même si épars/regards font une rime à peine suffisante.

Quand la musique ne correspond pas aux paroles : "creux du cœur".
Il est des mots, comme "écrin", qui demandent du moelleux autour. Sans ça, il ne reste que le croquant, le rugueux.

Malgré cela, je préfère les tercets aux quatrains. Ils sont plus limpides.

   Lebarde   
27/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Un bien joli sonnet présenté en contemporain? que le classique aurait pu accueillir sans réticence: métrique sans faille, belles rimes, pas de fautes de prosodie repérables….
Un manque de confiance de l’auteur(e) ou une volonté assumée de se tenir à l’écart de la catégorie??
Le sujet est plaisamment traité, l’écriture est agréablement imaginée, d’une belle fluidité, même si ici ou là, j’aurais placé ( ou pas après tout) une ou deux virgules pour mieux assurer le rythme à la lecture.

En fait je dis cela comme ça, pour dire quelque chose, car j’aime beaucoup.
Merci pour le partage.
En EL
Lebarde comblé.

   Anonyme   
9/5/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
Je trouve une certaine raideur d'expression à votre poème, qui me paraît en décalage avec son sujet ; il est question de beauté discrète, cachée, or je lis non pas des suggestions, un effleurement dévoilant du bout des doigts ce dont on parle, mais une exposition didactique en vers à mes yeux lourds. La rime somptuosité/majesté illustre pile ce qui me gêne : de gros grands mots, rime en « té » – sonorité de fin de vers banale –, rime entre deux mots quasiment synonymes. Orage/mirage me chagrine un peu aussi, deux phénomènes météorologiques, paysage/visage je l'ai beaucoup lue, vraiment à part épars/regards pour moi les rimes ne présentent pas grand intérêt, ce qui est dommage quand il s'agit d'aller dénicher la beauté là où on ne l'attend pas, typiquement ailleurs que chez Adonis ou Aphrodite. Certes vous citez ces deux noms en contre-exemple (avec une sacrée cheville en plus, la « belle » Aphrodite), mais bel et bien vous les citez, demeurant ainsi dans les canons classiques de la beauté académique des portes ouvertes enfoncées (l'élégance du cœur m'apparaissant une autre figure obligée).

Je n'ai pas compris le deuxième quatrain, j'adore les orages et la foudre mais je ne les prendrais certainement pas comme exemples de discrétion.
J'ai du mal avec le parfum de l'âme puisqu'elle est par définition immatérielle.

Vous l'aurez compris, je n'ai pas été convaincue. À mes yeux votre poème peine à illustrer son sujet.

   poldutor   
9/5/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Bonjour Robot
J'ai bien aimé ce rapprochement entre un paysage qu'un simple rayon de soleil illumine et embelli, et un visage peut être ingrat mais dont un sourire illumine les yeux.
Oui la beauté de l'âme est souvent plus grande que celle des traits...
Le deuxième tercet est mon préféré.
Cordialement.
poldutor

   Marite   
9/5/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Lecture poétique bien agréable avec ces vers au rythme régulier. Cependant je ne perçois qu'un regard extérieur de l'auteur sur cette beauté, pas vraiment de ressenti profond, juste une observation et une réflexion. Les deux premiers vers du premier tercet et le second tercet ont ma préférence.

   plumette   
9/5/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
un sonnet classique, voilà qui n'est plus si fréquent ici, au service d'une bien jolie idée.

Dans la première strophe, je suis touchée par la mise en relation d'un paysage dont la tristesse se dissipe avec la lumière et les rides d'un visage qui n'en masquent pas la beauté.

et puis le dernier tercet qui apporte une sorte de "morale" comme dans les fables m'a paru très doux, avec ce mot disgrâce qui a un petit parfum désuet tout en apportant une notion que je trouve d'une grande précision.

   papipoete   
9/5/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
bonjour Robot
" Admirer la beauté d'un triste paysage " pose le décor de ce poème, tout en finesse comme voir malgré le brouillard, ce rai de lumière porté par RA transpercer les nues, et vaincre la " vilain temps ".
l'auteur joue avec les mots, manie les couleurs tel un peintre, et sa palette jamais ne sèche...
NB hier, en forum Robot écoutait le tonnerre et la colère du vent, dans la rubrique " vous écoutez quoi en ce moment " ; je crois que ce sonnet put s'en inspirer ? non, il fut écrit bien avant !
Les deux tercets sont tellement vrais ; pour la beauté d'une page de pluie ( se dire, il tombe de l'or )
le suivant, pour lequel nous pûmes trouver tant d'exemples ! n'écrivis-je pas " beauté ", en hommage à Albert Jacquard ?
Ces deux strophes sont mes passages préférés, mais les quatrains ne peuvent point s'empourprer !
alexandrins, césures, rimes sont d'un classique parfait, qui me font dire une fois encore " fastoche le CLASSIQUE ! "

   Boutet   
25/1/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
Un sonnet classique où il ne manque pas grand-chose pour être vraiment poétique. Il faudrait une forme un peu plus élaborée pour casser ce ronronnement de l'alexandrin qui finit par nous endormir en cachant la véritable beauté que l'auteur voudrait nous faire découvrir.
Que reste-t-il de l 'écriture poétique si l'on enlève les "au" ou les "de" ou "d'" à l'hémistiche ? J'en ai compté 7 ou 8 huit pour 14 vers, ça fait beaucoup.
Le second tercet est de loin le meilleur du sonnet avec son joli premier vers même si je pense qu'au fond du coeur aurait mieux convenu, ce creux n 'est pas très élégant.
Boutet

   Provencao   
10/5/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Bonjour Robot,


"Nul besoin pour le beau de somptuosité
Pour vivre des instants empreints de majesté,
Ni d’être un Adonis ou la belle Aphrodite."

J'ai particulièrement aimé ce tercet qui exprime par le désir artiste ll’âme, avec cette élégance et ce parfum discret qui se réfugient dans une contemplation sous le masque des fards.

Il y a du mystique dans votre poésie sensible, et c'est ce point de vue qui m'a attirée.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Catelena   
12/5/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
La simple beauté énoncée avec beaucoup de majesté.

J'aime beaucoup votre classique non ampoulé qui sans esbroufe exalte avec douceur la beauté cachée. Celle qui donne du relief à n'importe quelle figure, à n'importe quel paysage.

Belle ode à cette discrète.

Merci pour le partage, Robot.

   Donaldo75   
19/5/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Bonjour Robot,

J’ai bien aimé ce poème. Je le trouve sobrement composé mais pas minimaliste pour autant. Le format du sonnet est bien utilisé, avec des quatrains et tercets équilibrés. La composition classique lui donne des airs de peinture du dix-neuvième siècle, ce qui en réhausse le fond. Les quatrains sont construits avec l’idée d’incarner le message par l’usage de la première personne du singulier qui n’est pas omniprésente mais suffisante. Les tercets renvoie à plus de distance, je dirais d’universalité dans le discours.

Merci pour le partage.

   Eki   
20/12/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Une ode à la beauté simple...
Beaucoup de pureté, de lumière dans ce poème qui met en exergue l'essentiel.

Le message est beau : voir au-delà du visible qui s'offre.

"Le parfum discret d'une âme qui palpite"...joli vers !


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