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Poésie libre
RomainT : Sous le soleil, la mer ronflait, encore...
 Publié le 01/05/21  -  6 commentaires  -  834 caractères  -  136 lectures    Autres textes du même auteur

Sous le soleil, la mer ronflait, encore...


Sous le soleil, la mer ronflait, encore...



Sous le soleil, la mer ronflait, encore…
La vaste mer
S'endort juste après l'aurore,
Hume, hume dans notre amphore…

Et buvons ce qui demeure
Du baiser léger de l'heure !

L'ombre au cri de mouette était envolée,
Et je ne sais…
Plus où elle était allée,
L'ombre enivrée de gelée !

Et buvons ce qui demeure
Du baiser léger de l'heure !

Du murmure de mer, la tête pleine
Nos cœurs d'amis,
La même douceur soudaine,
Des bruits d'or sur de la laine…

Et buvons ce qui demeure,
Du baiser léger de l'heure.

La bise emmène l'ombre au loin s'éloigne,
Et dans le ciel,
Dans le ciel comme une poigne,
L'amitié, la nuit qui soigne !

Et buvons ce qui demeure
Du baiser léger de l'heure…


 
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   Anonyme   
10/4/2021
 a aimé ce texte 
Passionnément ↓
Il y a beaucoup de choses que j'aime dans ce poème :
- le sujet inépuisable, et la preuve, vous l'abordez d'une façon bien à vous ;
- le décalage de mots et d'associations inattendus ;
- le rythme ! Bravo pour cette juxtaposition de pair et d'impair, pour moi c'est très réussi, très approprié au sujet.

Des accents verlainiens, je trouve, un côté décousu et désinvolte (le deuxième couplet notamment, mon préféré). J'apprécie l'évolution discrète du refrain, qui se clôt par un point d'exclamation, puis un point, puis des points de suspension à mesure que le propos se déroule, joint à la mer l'amitié, la chaleur, la douceur.

Mon bémol : le choix de la catégorie où vous avez soumis ce poème. Lectrice sur Oniris, automatiquement quand on m'annonce des vers en catégorie "Poésie classique" je consacre une partie de mon attention à leur adéquation formelle qui, en l'occurrence, n'est pas parfaite ("mouette" en synérèse et non en diérèse, j'ai noté, et des rimes orphelines). Alors je ne me suis pas d'emblée abandonnée au charme de votre poème. Euh, oui, c'est ma faute.
Ah, et puis peut-être un poipoil d'insistance à mon goût sur le refrain ; peut-être serait-il intéressant d'en ôter une occurrence ? À vous de voir bien sûr.

   Queribus   
18/4/2021
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,

Votre texte respecte(selon moi) toutes les règles de la prosodie sans grosses fautes majeures; il est vrai aussi que ces suites de vers de dix, quatre et sept syllabes peuvent paraitre un peu déconcertantes mais l'ensemble est régulier et tient la route. La répétition des deux vers:
Et buvons ce qui demeure
Du baiser léger de l'heure
donne à votre écrit des allures de chanson,

Je vous avoue quand même que le fonds moins saisissable à la première lecture m'a moins emballé et j'aurais aimé quelque chose de plus direct et plus simple.

En définitive, votre poème me semble honorable mais sans plus.

Bien à vous.

   Cyrill   
1/5/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ça ressemble à une chanson à boire.
Je me suis surpris à fredonner le refrain "Et buvons..." qui est d'ailleurs très bien ficelé.
L'amitié, la mer, on imagine assez une bande de potes venus chanter autour d'une guitare et d'un feu de camp.
Il y a cette ombre tout de même, cette poigne, comme une tristesse qui étreint.
Mais il y a "la nuit qui soigne"
Et ce très joli vers "La bise emmène l'ombre au loin s'éloigne," que je trouve remarquable par l'omission d'un "qui" après "ombre"

Au final, des vers pleins d'insouciance et ça fait du bien !

Au plaisir de vous lire, Cyrill

   Anonyme   
2/5/2021
 a aimé ce texte 
Bien
Sujet romantique, dont on dira que tout a été écrit. Des vers inégaux, c'est mieux pour sortir du cliché. Les suites des tronçons de phrase sont inattendus je veux dire que votre texte présente un degré d'imprévisibilité. J'aime bien mais un bémol, le thème de l'amitié n'a pas été développé on aurait voulu savoir qui ou pourquoi et puis et alors.

   Anonyme   
2/5/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour RomainT

Un titre que j'apprécie particulièrement, pour son humour déguisé ou un certain cynisme.
L'exergue reprend la formule, on est averti !

À la lecture j'ai aimé
Tangage et roulis, par trop forts pour ne pas rendre malade, fond et forme avec allitérations, rimes et assonances.
La musique de fond du moteur :
"Et buvons ce qui demeure
Du baiser léger de l'heure !"
Le coup de mer :
"Dans le ciel comme une poigne,
L'amitié, la nuit qui soigne " à la sonorité "oigne" qui dégrise, d'un seul coup.

(je me suis demandée pourquoi, alors que le soin apporté à la ponctuation est évident, pourquoi ne figure pas l’ombre d'une virgule à :
"La bise emmène l'ombre au loin s'éloigne,"

J'ai apprécié le voyage.

Merci du partage,
Éclaircie

   Atom   
7/5/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Si même la mer à la gueule de bois...
On peut imaginer ici des amis terminer leur nuit blanche sur une plage au lever du soleil. Probablement ivres. On sent à travers ce poème une certaine désinvolture mais aussi peut-être en filigrane une légère amertume. On n'en saura pas plus.
En tout cas les vers vont assez dans le sens de cette insouciance après une nuit d'ivresse puisqu'ils sont relativement chantant, effectivement un peu à la Verlaine comme il a pu être remarqué plus haut.


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