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Poésie libre
saintsorlin : La ville où je disparais [concours]
 Publié le 29/03/23  -  9 commentaires  -  946 caractères  -  184 lectures    Autres textes du même auteur

Une paisible balade urbaine.


La ville où je disparais [concours]



Ce texte est une participation au concours n°33 : L'ombre et la lumière
(informations sur ce concours).





Je dévisage la nuit
Sous le feu roulant des grandes artères
La ville libère ses formes
Aux vaisseaux de béton armés
Criblés d’inquiétude

Les minces colonnes de fumée
Prolongent les rampes éclairées

L’Océan des véhicules endormis
Songe au passé glorieux
Du triomphe de l’été
Sur l’hiver terrassé
Je ne veux pas l’oublier

Un chemin creux
Réveille mille dangers
L’herbe repousse
Derrière chaque foulée
Dissimule le passage

Dans le parc habité par les ombres
Je tiens ta main
Sur les bords du petit lac
Nos corps inutiles voyagent sans but
Libres
Mon cœur se repose


 
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Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Marite   
14/3/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Bien agréable et paisible cette balade nocturne dans la ville. Les images surgissent à chaque strophe et elles m'ont séduite : les vaisseaux de béton armés ... l'océan des véhicules endormis ... le chemin creux ... les ombres du parc.

   Myo   
21/3/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Une très belle atmosphère dans ce poème libre.
Un moment simple mais riche de sérénité.

Pourtant, ici ou là, l'ombre prend le dessus sur la clarté d'un bonheur tranquille " criblés d'inquiétude" " réveille mille dangers"

Mais il y a cette belle complicité de l'amour qui efface toute crainte.

Bravo

Myo

   Donaldo75   
22/3/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
J’aime bien ce poème ; déjà, de par son découpage aéré, je le trouve agréable à lire. Ensuite, les images ne pèsent pas des tonnes et l’usage de la première personne du singulier permet d’incarner ce qu’il expose. La tonalité, en particulier avec le point d’orgue de la dernière strophe, m’a plu. Le thème est habilement traité sans pour autant coller stricto-sensu à une quelconque définition.

   Cyrill   
22/3/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Plusieurs tableaux au rythme d’une ballade dans la nuit, et plusieurs état d’âmes qui vont de l’inquiétude à l’apaisement. J’ai particulièrement aimé la quatrième strophe : « Un chemin creux / Réveille mille dangers / L'herbe repousse / Derrière chaque foulée / Dissimule le passage », un peu comme si l’instant d’avant ne survivait pas à celui présent. Et la dernière, qui fait de l’inutilité la condition du repos.
Une poésie en demi-teintes, bien agréable à la lecture.

   Lebarde   
29/3/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
Beaucoup de charme, de délicatesse et de sérénité dans cette poésie reposante que finalement j’aime bien.
Je trouve le ton de la troisième strophe “L’océan de véhicule…je ne veux pas oublier” un peu trop conquérant dans le contexte, à l’opposé de la quatrième qui est d’une poésie suggestive magnifique.

Une remarque sans importance, comme ça en passant :”Aux vaisseaux de béton armés”, j’aurais plutôt mis “armé” au singulier.

Un joli travail que j’apprécie volontiers
Bonne chance pour la suite.

Lebarde

   Miguel   
29/3/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Il y a une vraie écriture, des images fortes, mais je ne vois pas le rapport entre cette peinture urbaine et le souvenir bucolique d'un amour apparemment perdu.

   Mintaka   
29/3/2023
trouve l'écriture
convenable
et
n'aime pas
Bonjour,
En dehors de la qualité intrinsèque de ce poème dont je ne doute pas, je ne saisis pas le lien avec l'ombre et la lumière. Je ne pense d'ailleurs pas qu'il s'agisse du thème dans cette poèsie même si celà est évoqué. Je pense que quel que soit le contenu on pourrait toujours se prévaloir de parler d'ombre et lumière puisque finalement tout est en lien, le jour, la nuit, la vie, l'amour la guerre etc. Tout peut être considérer comme tel. Mais de là à ce que le thème soit respecté ici, j'ai de fort doute.
C'est donc celà et uniquement celà que j'évalue aujourd'hui.
Merci à vous

   Robot   
29/3/2023
En première lecture je me suis demandé où se situait le rapport avec le thème du concours. A part l'ombre et les rampes éclairés les références sont peu fournies.
En seconde lecture je me suis dit que peut être ce rapport ombre et lumière s'évoquait dans le transition entre les paragraphes.
En troisième lecture je n'ai finalement pas été convaincu sur le lien avec le thème du concours.
Donc je ne pose pas d'appréciation. Et je ne m'exprime pas sur la qualité du texte.

   Errances   
7/4/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
Tel Mintaka, je me pose la question du respect du thème. La nuit où est l'ombre ? D'où jaillit la lumière de vos pas perdus ?
Perdu comme votre déambulation, perdu comme votre propos qui s'égare, s'éparpille et ne m'émerveille.
Vous disparessez dans une ville mais c'est dans un lac que l'on retrouve vos corps. Sans l'ombre d'un doute, vous m'avez perdu.
Il y a pourtant de l'idée. De l'idée à déambuler. À déambuler hors des rues battues, prenez les petits passages, les découverts à découvrir, les passages couverts à redécouvrir de vos pas sages pas sages.
Et dispercez vos cendres grises du désamour de l'ex être cher dans les anfractuosités sombres des rues pavés des vieux centres villes abandonnés par les lumières coupées sous le sceau de l'économie.


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