Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie néo-classique
sanaa : Ici gît
 Publié le 23/11/08  -  5 commentaires  -  944 caractères  -  73 lectures    Autres textes du même auteur

Car je ne veux sombrer...


Ici gît



Certains soirs embrasés où seul je me combats
Et pendant que la pluie supporte mes ébats
Je me suis vu cent fois errant dans un grand parc
Traîner mon corps géant tel le tronc d’un vieil arbre

Alors que la journée meurtrie par les clameurs
Cède à la nuit abyssale son pas railleur
L’espace prodigieux qui me prend peu à peu
S’enivre dans l’étouffant silence des lieux

On peut entendre alors sous les ormes en pleurs
Les feuilles qui frémissent en frôlant les heures
Et perdu sous leurs ombres - cruels pantomimes -
Je me fuis, égarant mes douleurs assassines

Car je ne veux sombrer dans cette foi nouvelle
Trop timoré encor pour dormir avec elle

Semblable à ces marins abandonnés à terre
Trouvant dans leur boisson l’échange avec la mer
Ici gît cette vie que mon cerveau immense
Étrangle dans les nues d’une éternelle absence


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Anonyme   
23/11/2008
 a aimé ce texte 
Un peu
Poésie grandilonquente qui développe une certaine ambition quelque peu démesurée: la nuit abyssale, l'espace prodigieux, mon cerveau immense, l'éternelle absence...Eh bien, vous ne lésinez pas!

Je n'aime pas beaucoup cette grandiloquence: nous ne sommes que de pauvres mortels éphémères et nous devons garder une certaine modestie!

Pour le rythme des vers, certes ils comptent tous 12 syllabes; mais parfois ils paraissent bancals "et perdu sous leurs ombres - cruels pantomimes"
Il aurait fallu des vers mieux équilibrés, il me semble.

   Marchombre   
23/11/2008
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Pareil : une poésie grandiloquente - je ne dirait pas prétentieuse, mais grandiloquente.
Ça peut réussir, mais là, honnêtement…
C'est lourd, c'est maladroit ("Les feuilles qui frémissent en frôlant les heures " semble être là uniquement pour la rime, etc)… à certain endroits trop nombreux.
Bref, il y a du bien, mais…

   Anonyme   
23/11/2008
 a aimé ce texte 
Pas ↓
A trop vouloir en faire on tombe dans l'excès.

Cette poésie en est un très bon exemple! Excès de superlatif, excès de lyrisme, excès de tout.

Qui plus est je ne vois pas en quoi cette poésie est classique. Certes, elle est écrite en alexandrins, mais elle ne respecte pas les formes de l'épopée, du sonnet ou de quoi que ce soit d'autre.

Bref, un texte a alléger sérieusement!

   sanaa   
23/11/2008
Oulà... c'est l'acharnement ici...
Et tant mieux.
Il s'agit d'un poème écrit il y a bien bien longtemps, et sa publication est un peu une sorte de test. Le connaissant par coeur, je n'avais plus le recul nécessaire que pour distinguer les maladies dont il aurait pu souffrir. Je vois que vous charger allègrement de cette besogne; et ce genre de lourdeurs me sautent péniblement aux yeux.
Ben... Merci quand même...

   David   
25/11/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Sanaa,

"Ici gît" comme un pendant à "la vraie vie est ailleurs" de Rimbaud, "éternelle absence" et "foi nouvelle" reformulerais un peu la célèbre citation. En tout cas cela donne une drôle de lecture des deux vers isolés :

"Car je ne veux sombrer dans cette foi nouvelle
Trop timoré encor pour dormir avec elle"

Une quête de liberté aux images plutôt immobiles, végétales ; intérieure du coup par rapport au premier vers.


Oniris Copyright © 2007-2023