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Poésie néo-classique
Senelbi : Manne stérile
 Publié le 16/09/09  -  19 commentaires  -  503 caractères  -  318 lectures    Autres textes du même auteur

Une terre aride et un espoir sans cesse déçu...


Manne stérile



Il y a de l'opale dans le ciel de ma ville,
des reflets irisés, des formes immobiles,
un peuple de nuages, qu'un peintre malhabile,
aurait déposé là, promesses inutiles.

Il y a des regrets dans le cœur de ma ville,
et des cieux encombrés d'une manne stérile,
des nuées dispersées par des vents volubiles,
espoirs avortés d'une ondée majuscule.

Il y a de la pluie dans les yeux de ma ville,
qui pleure les promesses, perdues, d'un bel avril.


 
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   Anonyme   
16/9/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Je trouve fort coulant ce petit poème. J'aime bien le ton, le rythme. Et "l'ondée majuscule" pour casser les rimes en "il" me plait bien.
De la "simplicité" qui me parle.

   Garance   
16/9/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Comme j'ai toujours du mal à entrer dans l'automne, ces vers qui ne chantent pas que la beauté de cette saison me réjouissent.

La répétition de "il y a" au cébut de chacune des strophes me gêne un peu.

   Anonyme   
16/9/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Senelbi ! Un petit poème fort bien enlevé qui se lit avec aisance ; j'ai bien aimé "espoirs avortés d'une ondée majuscule", qui s'oppose au "Rappelle toi Barbara, il pleuvait sans cesse..." J'ai bien aimé Senelbi, tout comme j'adore Prévert !
Au plaisir de de lire. Amicalement. Alex

   brabant   
16/9/2009
 a aimé ce texte 
Bien
C'est un beau texte, un désespoir joliment raconté où les larmes/pluie des yeux de la ville sont impuissantes à faire pleurer les nuages, et seuls les pleurs des nuages sont féconds.
Quelle est donc votre ville, Senelbi?

Cependant par définition une manne (manne/corne d'abondance) ne peut être stérile. Bon, vous avez voulu faire une alliance de mots rares. Bien, d'accord... mais pourquoi cette malédiction qui passe de la plaine à la ville, des hommes aux femmes?

   ristretto   
16/9/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
il y a du vrai coup de cœur dans mon commentaire !
de la poésie qui m'émeut , sans accroc

les " il y a " ressassent bien cet désespérance
je retiens :
"espoirs avortés d'une ondée majuscule"

un poème qui me laisse ce sentiment étrange et déroutant de " je l'ai déjà lu" mais pas dans le sens négatif de trop commun, non, non, au contraire ... sans doute des mots que j'attendais, un écho sans doute :-) ...

merci

   Anonyme   
16/9/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'aime l'amertume qui ressort de ce poème.
Une fatalité peut-être aussi.
Tout cela évoqué dans un parallèle : ville/ciel.
Comme si l'un renvoyait l'image de l'autre et inversement.

"Ondée majuscule", belle image.

   jaimme   
16/9/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Quelques notes, une dissonance "majuscule". Bien!
Pas de pluie? Pff, on est toujours à se plaindre!!! lol
Agréable.

   Mr-Barnabooth   
16/9/2009
La répétition de il me dérange mais j'ai quand même aimé ma lecture. Probablement grâce à la respiration de l'"ondée majuscule" !

   wancyrs   
16/9/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
pauvre cultivateur du sahel
les yeux au ciel il hèle
l'indulgence des dieux moqueurs
qui se murent dans leur rancoeur

l'esprit en peine il cogite,
et sur son toit le narguent
ces nuages opaque qui larguent
les pleurs acides sur son gite....

J'ai bu ces mots qui disent le ressentiment de ces personnes qui vivent longtemps sans pluie et qui rêvent chaque nuit d'en avoir

Merci senelbi, je me suis retrouvé dans les villes Sahéliennes de mon pays

Wancyrs

   Anonyme   
17/9/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Mélodieux à l'oreille. C'est là un très joli poème.

J'aime beaucoup :

"un peuple de nuages, qu'un peintre malhabile,
aurait déposé là, promesses inutiles."

C'est une belle image, je trouve. Délicate à souhait.

Les cieux des villes, je ne les aime pourtant guère d'ordinaire. Dépourvu d'étoiles le soir, ils me semblent d'habitude qu'il leur manque un peu de magie. Merci Senelbi pour leur en avoir rendu un peu.

   ANIMAL   
19/9/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un beau poème qui en dit tellement en si peu de mots.

J'aime beaucoup l'idée de manne stérile, cette opposition entre la promesse d'abondance et la déception au final.

La forme est harmonieuse et musicale, légère comme ces nuages qui passent au dessus de la ville.

Un bon moment de lecture.

   Anonyme   
20/9/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour,

je n'ai pas été convaincu par cette sonorité unique, excepté sur un seul vers.
Sinon, j'ai trouvé dommage qu'il n'y ait pas un peu de suspense : cette pluie, tombera ou tombera pas ? On sait dès le départ que non alors qu'il aurait à mon avis été plus intéressant de ne pas être dès le départ dans le fatalisme.
Un peu court aussi, pour m'emporter vraiment.
Bonne continuation.

   David   
22/9/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour Senelbi,

Je regrette un peu les "vents volubiles", où alors il aurait fallu qu'ils causent ces vents, l'assonance est belle mais le sens, même très imagés, en pâtis un peu j'ai trouvé. L'ensemble est sonore et rythmé en tout cas, pour cette ballade urbaine un jour de pluie.

   Anonyme   
23/9/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
D'habitude je ne suis pas "fan" des poèmes monorimes, et pourtant j'ai beaucoup aimé celui-ci, où le désenchantement est traduit à merveille par de belles images, en un jeu de reflets désabusés ...
Ce poème n'est pas strictement "classique", mais je me demande tout de même s'il ne manque pas un mot dans le 8ème vers, car les autres sont "phonétiquement" des alexandrins, mais pas celui-là ... ?
Belle lecture en tout cas ! Merci.

   Chene   
25/9/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Enfin le souffle d'air arrive avec "espoirs avortés d'une ondée majuscule"... plus qu'un souffle cette rupture rimée apporte la déception de l'ondée qui ne viendra finalement pas...
Dommage qu'il n'y ait pas eu plus de richesse dans les rimes.

Un sujet distillé au goutte à goutte... et plaisamment écrit, mais sans plus.

   LeopoldPartisan   
30/9/2009
 a aimé ce texte 
Passionnément
Mon dieu quelle poésie que ces dix lignes. Toute l'attente de l'eau en une contrée désertique. Senelbi, tu es par ton écriture à la fois si belle si orientale et si universelle, un oasis à toi tout seul. Tu es un peu comme ces baobabs séculaires tenants de la pauvreté des années de disette et de sécheresse dont tu nous retournes avec élégance, raffinement et surtout plus que tout dignité toutes les richesses que par trop d'opulence nous avons tout simplement perdu où pire encore oublié. Toi en Wancyrs, vous êtes les exemples vivants des thèses absoluments ébouriffantes pour nous occidentaux d'un Tobie Nathan.
Je crie et écrit encore, encore...

   Anonyme   
30/9/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Je viens de découvrir Senelbi que je n'avais pas lu... et parfois je m'insulterais bien...

Un tout petit texte, délicat, fin, précis, pas un mot de trop, il y a aussi cette rupture dans la rime pour introduire la majuscule...

Il y a cette impression de beauté simple et tendre... et ce regret sur des promesses perdues... d'une pluie dont le tambour ne viendra pas nourrir la terre.

C'est tout simplement très très beau.

Une anaphore (il y a) très bien maîtrisée qui soutient le texte sans l'appauvrir ni l'alourdir.

Il y a de la poésie ici...

   shanne   
1/10/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,

Je vois ces nuages qui ne servent à rien, ils sont par moment, nous les regardons, nous espérons et le vent les chasse.Poème court qui me démontre bien cette lueur d'espoir qui s'éteint très rapidement. Bravo

   pieralun   
28/10/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Très simple et très belle composition dont il faudrait juste régler le nombre de pieds que sont censés contenir les alexandrins pour plus de fluidité.
Les vers 5, 6 et 7 sont magnifiques et comptent chacun exactement 12 pieds; il faudrait modifier le 8eme pour respecter le rythme des hémistiches, peut-être remplacer ondée (demi-vers de 7 pieds), c'est pas facile, et construire le premier hémistiche avec " Un espoir avorté ".....


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