Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie libre
senglar : Il est 5 heures au passage de pierres
 Publié le 04/02/23  -  16 commentaires  -  520 caractères  -  367 lectures    Autres textes du même auteur

Mignardises 1.


Il est 5 heures au passage de pierres



Un œil qui s'ouvre
Le petit matin qui s'éveille
Une humeur qui s'invite

Je suis mon propre amphitryon dans mon propre amphithéâtre

Il s'agit d'élaborer un contenant
Une contenance
Le plat du jour
Pour être mon propre convive

Un oiseau qui pépie
Ou l'orage qui gronde
Vont décider de la couleur du ciel
Je m'étire comme un chat
Ou me ferme comme une huître

Tyrannie du guichet
Ouvert ou fermé
À quoi tient le bonheur


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   EtienneNorvins   
29/1/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Le titre attire, le texte intrigue, retient, et emporte mon adhésion.

Il y a du Molière en filigrane (Amphitryon, le Convive de pierre) ?

Et par petites touches gourmandes, sonores, humoristiques, une agréable description des ces instants au réveil, entre chien et loup, ou plutôt ici, chat et huître, qui vont décider de la tonalité de la journée...

Merci du partage !

[EL]

   Anonyme   
4/2/2023
Bonjour

Un petit poème de forme libérée plein d'humour et de jeux de mots
qui nous aident à nous lever du bon pied.
J'aime bien l'amphitryon dans son amphithéâtre.
Les 3 derniers vers sont sublimes.

Comme quoi, nul besoin de faire long.

Beaucoup + comme appréciation.

   Tomoe   
4/2/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime bien
mignardise .
au sens littéraire pour parler de votre poème je trouve c'est pas terrible .
au sens de gourmandises , à 5 heures du mat' vaut mieux des viennoiseries , goût perso.

Il est 5 heures ; mon père il l ' a par Jacques Dutronc
Passage de pierres (au pluriel) rien trouvé sur le net .

L'oeil, le petit matin, l'humeur , le guichet personnifiés ( je veux dire avec une vie autonome ) j' adore .

Un amphithéâtre ! Là vous allez douiller en taxe foncière à écouter râler mes parents . En même temps vous ne manquez pas de place pour votre vie intérieure , sauf qu' elle est fictive , c'est très différent que d'être acteur de sa propre vie si on se fait un film ou du théâtre . On finit par se siffler soi-même . Un truc comme ça.

Il s'agit d'élaborer un contenant . NOOoon ! Pas du tout ! Il s'agit d'élaborer un contenu =le plat du jour . Le contenant vous l ' avez déjà c'est l' amphi
Et votre propre convive vous l 'êtes déjà puisque vous êtes votre propre amphitryon .

Vous étirer comme un chat, OK . Vous fermer comme une huitre , là c'est c'est plus hiache pour changer sa litière . Moi j' ai un cochon dinde mais je fais rien comme lui .

Tyrannie du guichet . Bon, oui mais là si vous avez besoin d'un guichet pour communiquer avec vous même , ça se complique . Parce que l'écriteau "fermé pour cause de moi-même" contre qui râler sinon après vous ?

   papipoete   
4/2/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
bonjour senglar
" il est 5 heures, Paris s'éveille... " comme aux alentours de ce héros, qui tâte des yeux le ciel, qui hume la fraîcheur, afin de savoir quel sera son programme du jour...
NB un peu comme le chat ( ou ma chienne ) qui ouvre un oeil à la fois, les deux ensembles serait fatiguant ! pour savoir si l'autre mérite de le jeter...
Tout dépendra du temps qu'il fait, le menu attend d'être écrit...
Un texte guilleret, mais doucement, doucement y'a pas l'feu !
C'est court mais concret, et l'on sourit qu'il fasse beau ou que le ciel ait ses humeurs.

   Ascar   
4/2/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Il me manquait ce petit chamallow poétique pour me réveiller de bonne humeur. Grâce à la simplicité des images, à la précision des mots particulièrement bien choisis, à cette note subtile d’humour, j’ai décidé de m’étirer comme un chat.

La sortie du sommeil, le moment de prise de conscience de soi, du jour qui commence, des choses à faire ou pas... Tout est parfaitement rendu.

Bravo !

   Catelena   
4/2/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Comme dirait ma grand-mère, à moins que ce ne soit mon père, m'souviens plus très bien... je pourrais me tailler un style sur mesure en trouvant à redire sur tout, et surtout sur rien. Seulement voilà, moi, je l'aime bien votre mignardise.

Plus légère, par son court format, que ne l'est un plat de résistance, elle annonce une gourmandise qui donne envie d'y mordre dedans à pleines dents.

Belle trouvaille que vos matins entre chat et huître. Très imagée, elle engendre le ton adéquat qui batifole dans votre amphi. C'est tellement plus original, et moins bougon, moins renfrogné que celle de l'ours mal léché qui grogne dès potron-minet.

Merci pour le partage, Senglar.

   Luz   
4/2/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour senglar,

C'est très beau, le rythme parfait, pas un mot de trop, juste le bon dosage.
La journée s'installe dès le réveil, le bonheur ne tient qu'à nous et au ciel bleu..., l'orage aussi, j'aime bien.
Bravo !

Luz

   Eskisse   
4/2/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Bonjour Senglar,

Bien aimé ce petit poème, surtout sa troisième strophe avec l'idée que le bonheur, nous le créons, il dépend de nous, de l'oiseau, de l'orage. Bien vu ce choix des alternatives ( "ou").
Et avec l'idée qu'on se prépare à accueillir le bonheur, en bon amphitryon, comme on dresse une belle table pour recevoir un mets.
Merci.

   Dugenou   
4/2/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Bonjour senglar,

Ton texte m'évoque évidemment le réveil, avec cette "humeur qui s'invite" et ce "je m'étire comme un chat ou me ferme comme une huître", comme la métaphore d'un narrateur se demandant de quel pied il se lève.

Je suis par contre plus réservé avec ce "guichet ouvert ou fermé" ; le choix du mot "guichet" évoque un contexte plus... comment dire ? 'latriniste'. Genre cabane au fond du jardin. J'espère me tromper !

   Marite   
4/2/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
Amusante et gentillette cette première mignardise qui nous est offerte au réveil, car je suppose que d'autres suivront si j'en crois la petite note en introduction : "Mignardises 1 ". 5h ... instant où tout est encore possible dans le choix à faire pour le déroulement de la journée. Cette succession de vers courts traduisant simplement les possibilités se lit aisément, sans prise de tête ... qualité première d'une mignardise quoi !
Ah! j'allais oublier ; le titre, avec ses "pierres" reste mystérieux pour moi.

   Pouet   
4/2/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Slt,


à quoi ça tient le "bonheur " hein... Il y a comme un parfum de "solitude " bienheureuse ici.

Bien souvent les humeurs de l'humain se confondent avec les humeurs du temps.
Les escargots aiment bien la pluie, moi j'aime les escargots.

J'ai trouvé le poème évocateur en peu de mots et ma foi bien réussi.

Ah au fait, qui "tient " le guichet du jour ?...
La tyrannie, évidemment, traque la "liberté".

C'est une sorte de poème "lumineux", chose que j'ai souvent du mal à produire , ce qui ne m'empêche pas d'aimer en lire.

Au plaisir

Ps: beaucoup aimé le titre.

   Atom   
4/2/2023
Bien aimé cette "mignardise" qui évoque le réveil et toutes ces petites choses et sensations qui peuvent vous faire basculer vers une bonne ou mauvaise journée.
J'aime aussi l'idée dans la dernière strophe qu'il suffit parfois d'un rien pour accéder ou pas à de petites "victoires" personnelles.
Et oui, à quoi tient le bonheur ?

   Angieblue   
5/2/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
J'ai beaucoup aimé cette prise de distance où le narrateur met en scène sa vie. Il y a quelque chose de philosophique.
C'est vraiment bien amené.
J'ai particulièrement apprécié le passage où il faut élaborer son plat du jour pour être son propre convive. Etre, en quelque sorte, maître de son destin sans intervention divine ou sans ce que l'on appelle le hasard...tirer soi-même les ficelles…

Joli aussi le passage où l'on choisit sa comparaison en fonction de l'humeur choisie. Il y a également un joli jeu sur les oppositions.

Et enfin, très fine et efficace la chute. L'image du guichet fermé ou ouvert est bien trouvée. Et oui, à quoi tient le bonheur dans ce grand théâtre qu'est la vie ?

En somme, j'ai trouvé ce petit poème très réussi, vraiment fin, subtil, et interrogeant le sens de la vie.
J'en reprendrais bien une autre, moi, de mignardise …

   pieralun   
7/2/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour mon ami,

J’ai beaucoup aimé ton poème.
Difficile de le découper, je l’ai pris dans sa globalité.

Beaucoup de fraîcheur, de petits riens poétiques, mais surtout des sensations tellement vraies.
Oui! J’ai parfaitement ressenti ces humeurs du matin sans y mettre le moindre mot dessus.
Tu l’as parfaitement exécuté.

   Cyrill   
11/2/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Bonjour Senglar,

Voilà, je trouve, un bien efficace condensé d’une pensée qui se fait le chantre de l’aléa dans le libre arbitre, et de la main du protagoniste dans la roulette russe.
L’idée est plaisante et fait mouche en peu de mots, avec cette sensation de vanité qui peut surprendre à l’improviste, au hasard de l’humeur du jour et de l’âge du capitaine. Les trois derniers vers disent tout.
Merci pour le partage, au plaisir.

   leni   
8/3/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
mon com n'a pasété publié,


Oniris Copyright © 2007-2023