Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie contemporaine
Syzygie : Éternel retour
 Publié le 30/03/16  -  7 commentaires  -  826 caractères  -  237 lectures    Autres textes du même auteur

Le marin embarqué à bord du "Bételgeuse"
Avant de disparaître avec tout l'équipage
Adresse à son amour un ultime message
De foi dans l'autre vie éternelle et heureuse.

Bien sûr ce poème est perçu par sa veuve…
À l'instant même de l'explosion du navire.


Éternel retour



Mon amour, aussi loin de Toi que je puisse être,
Je t'accompagnerai au ciel du bon secours,
Où ta pensée atteint plus vite qu'une lettre
Ma pensée où tu sais que tu règnes toujours.

Refasse, notre esprit, le chemin que nous fîmes
Le long de la vallée où l'espoir nous unit !
Lors, nous savions, déjà, redescendant des cimes,
Que nos baisers au moins nous suivraient jusqu'ici…

En me donnant ta main tendrement engagée,
Tu me disais tout bas que tu étais heureuse,
Là, de me retrouver… "Oui, rien ne peut changer,
Je te suivrai partout, même sur Bételgeuse !"

Revis ces jours bénis où nous allions ensemble
À cheval sur le blanc sillage qui brillait
Comme voie lactée où la crinière tremble !
De nous être perdus nous voici donc liés.


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   GilbertGossyen   
6/3/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
"De nous être perdus nous voici donc liés"

Quelle magnifique et poétique conclusion ! Ce texte est empreint de tristesse et d'espoir; il est magnifiquement poétique.

"Je te suivrai partout, même sur Bételgeuse". Une belle preuve d'amour, car il doit y faire un peu chaud....

Merci pour ce beau texte.

   papipoete   
12/3/2016
 a aimé ce texte 
Bien
poésie classique
Le marin écrit son amour à celle qu'il ne reverra plus, tel un poilu au fond de sa tranchée ; il va mourir .
Son navire, ce bateau sur lequel était prête à le suivre son aimée, va sombrer et engloutir ses rêves .
Mais son âme affrontera les ténèbres, claire et pure, du serment que les deux amants se sont fait . Leur amour, au-delà des flots vivra, éternellement .
NB ; au 4e vers, je n'aurais pas répété " pensée "
2e vers " accompagnerai/au " hiatus
8e vers 13 pieds
10e vers " tu/étais " hiatus
rimes ; unit/ici ( je ne sais si cela passe )
engagée/changer ( féminine/masculine )
brillait/liés ( faux à mon avis )
Papipoète

   Vincendix   
30/3/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,
Version originale avec ce message posthume pour un sujet souvent traité.
Quelques fautes de prosodie mais, ce texte étant classé en contemporain, c’est pardonnable.
Des vers plaisants, 1, 2 et 6, et ceux du dernier quatrain, par contre le 4 est bizarre, à mon avis il est à revoir. Le 5 est un peu indigeste, à revoir aussi peut-être ?

   Anonyme   
30/3/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
" Je te suivrai partout, même sur Bételgeuse ! " se retrouver sur une étoile après le grand départ ; c'est original.
" ta pensée atteint ... ma pensée où tu sais que tu règnes toujours." malgré la construction, l'image es plaisante.

   Teneris   
30/3/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'ai bien aimé le point de départ, ce tragique de l'amour qui semble se livrer au moment même où il devient impossible. Le poème lui-même est très réussi, bien qu'il me semble manquer de finition : certains vers sont un peu trop laborieux ou attendus.

Le premier vers ne me semble pas très mélodieux, sans véritable césure ni particularité rythmique qui aurait pu combler cette lacune. Je trouve cela un peu dommage, car il peut rebuter des lecteurs potentiels alors que ce qui suit est de très bonne qualité. Le second vers est, à mon sens, bien meilleur : joliment rythmé, au sens plus fort et moins attendu, il esquisse déjà cet amour entre tragique et tendre que le poème développe par la suite. Par contre, je n'ai pas compris l'image du « ciel du bon secours » (mais peut-être est-ce dû à mon relatif manque de culture). Le premier hémistiche du troisième vers est excellent ! Vif et gracile, il suggère fort joliment l'élan imaginaire entre deux cœurs aimants. Je trouve par contre le second un peu moins fort, une lettre ne suggérant pas (du moins, pas pour moi) la rapidité. Enfin, le quatrième vers serait parfait s'il ne répétait le mot « pensée », déjà contenu dans le précédent.

Je trouve le reste du poème plus aboutit, plus uniforme. Juste un petit bémol pour « tendrement engagée », dont la liaison produit une répétition que je trouve un peu disgracieuse. Une possibilité serait de ne pas faire la liaison, mais le hiatus que cela engendrerait serait presque pire.

Pour finir sur une note plus positive, je trouve « sillage qui brillait » vraiment magnifique !

   Gemini   
31/3/2016
Dommage que le texte ne soit pas brodé en classique, car le langage lui l’est « Refasse, notre esprit, le chemin que nous fîmes »
L’idée de ce message immatériel, de cette pensée dernière qui dans le fond (sans jeu de mots) opposent la mort et l’amour, donne un cadre excellent.
Et puis, il y a la mer et les étoiles (bon nombre d’unités prennent des noms d'étoile ou de constellation). La mer, gloutonne, en symbole de la mort puisque le naufrage est proche, et les étoiles au ciel en lieu de rendez-vous futur pour se retrouver.
J’ai eu un moment d’hésitation sur la conjugaison de « unir » vers 6, car le passé et le présent s’écrivent de la même manière, je n’aurais pas mis de virgule après « savions » vers 7, ni de point de suspension après "retrouver" vers 11 (j'aurais même mis deux points avant les guillemets). Ensuite, je suis resté scotché par le rejet « Là » au vers 11, ça fouette la lecture, et j’ai bien aimé dans la dernière strophe, ce qui pourrait être la description du sillage laissé par le plancton lumineux ; brillant.

   Francis   
1/4/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
La plume aborde le thème: l'amour plus fort que la mort avec de belles images, en particulier dans la dernière strophe. La terre les avait unis. La mer les a séparés. En levant les yeux, on devine une présence dans la voie lactée.

   Syzygie   
23/4/2016
Commentaire modéré


Oniris Copyright © 2007-2023