Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie néo-classique
TITEFEE : Je me souviens lorsque je venais en silence
 Publié le 27/02/08  -  3 commentaires  -  1370 caractères  -  15 lectures    Autres textes du même auteur

Une blessure qui laisse une cicatrice qui jamais ne s'effacera.


Je me souviens lorsque je venais en silence



Je me souviens lorsque je venais en silence,
à pas feutrés, mais avec beaucoup de pudeur,
relever la couverture, que dans son innocence,
elle avait rejeté bien loin de son corps en sueur

Elle avait sa mine adorable de jeune ingénue,
Et oubliait dans ses rêves cet assaut avilissant
qui un jour fatal avait mis son corps fragile à nu
en saccageant son intimité de fillette de huit ans

J’ai pansé ses plaies morales et essuyé ses pleurs,
la prenant dans mes bras lorsque la nuit venait,
Et je la berçais pour effacer l’immense douleur
des images qui hantaient ses pensées sans arrêt

Elle grandit, bien sûr, et devint une jolie femme,
mais l’amour lui faisait encore grandement peur,
car elle ne voulait pas se brûler à cette flamme
et voyait dans tout homme un ignoble prédateur

Puis le temps passa, et un gentil jeune homme
aussi blessé qu’elle par la vie un jour la découvrit
et ce fut comme si de leurs corps tous les atomes
avaient fusionné dans une seule et étrange nuit

À la fête des rois en février leur fille fut conçue
et fut nommée au jour de sa naissance Tiphaine
étymologiquement appelée l’étoile qui est venue
guider à la crèche les rois mages glorifier Jésus
le Dieu qui croyait en l’amour qui gomme la haine


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Janel   
27/2/2008
Delicat...ce n est pas toujours facile de trouver les mots justes pour parler de la violence faite aux enfants et aux femmes...tout comme ce n est pas facile de croire a nouveau en l amour ou faire confiance a qui a des traits communs avec notre bourreau, mais avec bcp d amour, de comprehension et de chance, recommnecer a vivre et a rever est possible. J ai adore la premiere strophe, mais je ne comprends pas pourquoi la derniere a eu droit a cinq vers...brava

   Anonyme   
27/2/2008
Sujet grave et émouvant narré avec beaucoup de délicatesse. Il est impossible de rester insensible devant les sentiments qui figurent ici. J'ai beaucoup aimé mais je ne me sens pas à même de noter sans la référence d'oniriens plus aguerris que moi à cette pratique. Bravo !

   nico84   
27/2/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Je crois que je ne trompe pas si ces faits se sont déroulés, dans ton monde. Tu as tant fait, que je t'admire d'avoir reconstruit tant de personnes, démolis par les aléas de la vie. Ici, je ne peux détacher, l'auteur de cette femme bienveillante.

Bravo à toi pour ce poéme et pour être toi.


Oniris Copyright © 2007-2023