Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie néo-classique
Vicomte : Le vieux sage
 Publié le 09/02/09  -  10 commentaires  -  1247 caractères  -  245 lectures    Autres textes du même auteur

Les disparus n'ont que des vertus.


Le vieux sage



On encense ce qui n’est plus
Par des superlatifs bien joufflus,
On envie ce qui est loin,
On jalouse son voisin.

Assis au pied du chêne séculaire,
Le vieux sage à l’air débonnaire
De jeunes gens est entouré,
L’air attentif, les jambes croisées.

De sa voix grave et posée,
Il évoque son passé,
Les longues courses à travers champs
La fleur aux dents, cheveux au vent,
La petite source à l’eau chantante,
La forêt aux essences odorantes.
Les nuits où mille étoiles brillaient
Qu’il ne cessait de contempler,

La réunion avec les anciens
Où les rires allaient bon train.
Sa voix s’anime, l’œil pétille
Quand, avec des mots il distille
Les péripéties de sa vie.
Il n’avait pas de télévision,
Ne voyageait pas en avion,
Au pas du cheval ils allaient.

Sur le char à bancs ils dormaient.
Leur univers, c’était le quartier
Où tous les gens se côtoyaient.
Il a toujours, dit-il, regardé
Ce qui était à ses pieds.

On encense toujours ce qui n’est plus
Les ennuis, la tristesse, de la mémoire ont disparu.
Le vieux sage aux rides profondes
Rêve d’un autre monde.


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Menvussa   
9/2/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Pas mal du tout. J'ai bien aimé et la forme et le fond... surtour le fond.

   Anonyme   
9/2/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
N'y aurait-il pas aussi une sagesse à admettre que la société , les modes de vie évoluent?
Regarder dans le rétroviseur, et magnifier le passé m'a toujours paru une perspective trompeuse.

Sur ce , j'aime beaucoup votre poème , avec ses détails: l'emblématique chêne séculaire, les disciples assis en tailleur autour de leur maître, les paroles de bon sens.

Mais vivons avec notre temps, que diable! Et améliorons-le!

   marimay   
9/2/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Vicomte,
Je suis bien d'accord avec la fin de votre poème: on ne garde souvent que les meilleurs moments du passé. Et dans quelques années, nous aurons sans doute aussi oublié tout ou presque des problèmes qui aujourd'hui nous gâchent la vie.
J'aime beaucoup la façon dont vous avez développé le sujet autour du vieux sage.

   Ephemere   
9/2/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour, en fait, plus une fable qu'un poème. Ce vieux s'ennuit de choses bien connues, des poncifs.
Je regrette quelques erreurs : "Les nuits où mille", pas de verbe principal, "Ne voyageait pas en avion, Au pas du cheval ils allaient", passage du singulier au pluriel et un vers trop long, l'antépénultième, plus les rimes approximatives.
J'adhère à la morale.
FMR

   FABIO   
10/2/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Jolie et bien pensé, comme il est bon de garder l'héritage des vraies valeurs, celles qui traversent les époques et qui font encore de nous des humains. Votre texte enrobé de belles rimes est un hommage
à ces valeurs.

   Anonyme   
10/2/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Comme un instantané de sagesse africaine.
"Les ennuis et la tristesse" ne connaissent pas le "progrès".
"Ne pas aimer son temps", et parfois... L'écriture.

   Nongag   
11/2/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
Je cherche, en vain, un sage dans ce poème...

Je ne perçois qu'un vieil homme, sympathique, certes, mais qui "distille
Les péripéties de sa vie" comme vous dites...

Je suis d'accord avec le dernier quatrain (si je le comprends bien): rêver d'un autre monde est inutile, les regrets sont lourds à porter et ne servent à rien.

Alors je perçois un déséquilibre dans ce texte qui me semble danser entre deux visions incompatibles: un "sage" qui attire la jeunesse mais n'a rien d'autres à partager que de vieux souvenirs jaunis et "On encense toujours ce qui n’est plus"...

Pas clair pour moi...

   FredericBruls   
12/2/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
De bonnes idées dans ce poème, un parfum de nostalgie douce-amère sur le temps qui passe et la manière de l'appréhender, mais je regrette malgré tout une construction brouillonne, et surtout des incohérences grammaticales :

IL n’avait pas de télévision,
Ne voyageait pas en avion,
Au pas du cheval ILS allaient.

On passe du singulier (le vieil homme) au pluriel (les anciens, je suppose ?). Le passage est trop abrupt et nuit à la clarté du texte.

L'expression "superlatifs joufflus" me paraît également peu heureuse, mais bon, pourquoi pas ?

Bien pour le fond, mais la forme me laisse un peu sur ma faim. Pas grave, ce n'est que mon avis.

   Anonyme   
28/2/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Oui...
C'est assez rythmé, assez plaisant à l'oreille, mais sans plus.
Le fond de plus ne m'a pas particulièrement touché, même si il doit y avoir du vrai là-dedans.
La première et la dernière strophe me plaisent bien toutefois : les superlatifs bien joufflus m'ont beaucoup plu.

   FIACRE   
4/3/2009
Comme si s'asseoir sur ce temps déroulé nous faisait toujours trébucher sur un "meilleur " perdu.


Oniris Copyright © 2007-2023