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Poésie libre
VictorO : Il y aura toujours [Sélection GL]
 Publié le 31/07/19  -  19 commentaires  -  559 caractères  -  340 lectures    Autres textes du même auteur

Mystères.


Il y aura toujours [Sélection GL]



Il y aura toujours
Ce rien qui nous échappe

Cette couleur qui fuit
Là-bas au crépuscule

Cette corde qui vibre
Dans des cœurs enflammés

Ces amours qui façonnent
Leurs corolles secrètes

Cette encre qui frémit
Envoûtée par les mots

Cet enfant qui déchiffre
Des fragments d'univers

Ces êtres chers qui glissent
Vers un astre inconnu

Il y aura toujours
Ce rien qui nous échappe

Nous ronge ou nous fascine
Sur les marches des jours


 
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   Corto   
1/7/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Clairement l'auteur nous fait pénétrer dans le "mystère" de la vie.

Quelques aspects sont ici décrits mais on a l'impression de pouvoir continuer presque à l'infini la description de ce mystère car "Il y aura toujours Ce rien qui nous échappe".

"Ce rien" nous définit car justement nous ne sommes pas 'infinis'.

Belle démarche empreinte d'observation, de méditation, de modestie.

Bravo à l'auteur.

   Lebarde   
31/7/2019
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
« Il y aura toujours »
Rien ne change et « pourtant tout change « et évolue dans l’incompréhension des hommes qui voudraient tout comprendre et tout expliquer.
Tant de mystères demeurent et demeureront. Chaque découverte et chaque avancée ouvrant sans cesse de nouvelles portes que la curiosité humaine voudra explorer. C’est sans fin et très bien ainsi!
Vaste et très beau thème qui n’est à mon avis que très succinctement analysé et argumenté.
Vraiment dommage.
Sur la forme libre je ne jugerai pas
Mon appréciation s’en ressentira évidemment.
Lebarde en EL

Ed: correction d’une faute d’orthographe!

   poldutor   
3/7/2019
 a aimé ce texte 
Bien
La fuite du temps...vaste sujet. Si le temps était immobile, nous humains serions malheureux, l'humain est fait pour la mobilité, pour le "en avant".De toute façon l'humain est un insatisfait permanent.
Nous serions immortels est-ce souhaitable ? Le "bon" durerait toujours, mais le mauvais, aussi.
Laissons fuir le temps, et profitons des bons moments...
Poésie originale, bien écrite, et suffisamment brève pour ne pas décourager le lecteur.
E.L

   Anonyme   
31/7/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Victor O,

Une poésie qui exprime le lien de l'homme à l'univers, les secrets du cosmos et la permanence de ce qui nous dépasse dont la mort évoquée subrepticement avec : "ces êtres chers qui glissent vers un astre inconnu".

J'ai aimé me laisser porter par le rythme et voir s'égrener les images délicates : " ces amours ...leurs corolles secrètes".

Merci pour cette douceur.

   hersen   
31/7/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Il y a une réelle simplicité (c'est un compliment de ma part !) à dire ce que nous sommes : des éternels "espérants", espérant de ces émotions qui nous "font".

j'aime tout le poème, mais les deux derniers distiques sont une conclusion à la fois désabusée et pleine d'espoir.

Et c'est bien ce qu'est la vie : faite d'instants et d'émotions.

Dans sa forme, le poème est très aéré, très fluide. la reprise du démonstratif "ce" décliné donne une continuité au propos, mais permet d'expliciter chacun sans tomber dans un effet "liste".
C'est très bien vu.

merci de cette lecture !

   Davide   
31/7/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour VictorO,

J'aurais plutôt écrit "Mystère", au singulier, dans l'exergue...
Car ce qui relie un coucher de soleil à l'amour, l'inspiration poétique à la mort, n'est-il pas traversé par ce même "rien qui nous échappe", nous "ronge ou nous fascine" ?

Ce poème, sous forme de tableaux minimalistes, effleure ces instants où "quelque chose" d'intense surgit du néant et nous ramène à la conscience de notre propre mystère, celui d'être vivants, "sur la marche des jours".
Un regard humble et touchant !

Merci pour la lecture,

Davide

   Castelmore   
31/7/2019
 a aimé ce texte 
Passionnément
Très belle et sensible évocation

Par touches légères, très imagées chaque distique « effleure » un instant de notre humanité,

qui
« Nous ronge ou nous fascine
Sur les marches des jours »

et en fait son charme envoûtant !

Pas de référence philosophique, de leçon de vie... seulement la Vie ...

Un bémol ... L’allitération du C au début de chaque strophe pèse trop ... et j’aurais bien vu une alternance: Cette, une, ces, une ...

Malgré l’apparente légèreté, ce poème a été très travaillé et touche à la perfection....

Un grand Bravo à l’auteur !

   Anonyme   
31/7/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Oui, " il y aura toujours " tous ces moments, ces situations, ces états d'âme qui accompagnent le cheminement de l'existence.

Des images intéressantes dans ce poème
" Cette corde qui vibre
Dans des cœurs enflammés "

" Cette encre qui frémit
Envoûtée par les mots "

" Ces êtres chers qui glissent
Vers un astre inconnu "

Et un beau couplet de chute.

   Vincente   
31/7/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Il y a ces six très belles images, chacune argumentant une strophe (de la deuxième à la septième), qui donnent à ce poème une force toute délicate et pleine de sens. En effet, elles sont chargées chacune de signifier un champ émotionnel particulier, mais l'on comprend que cette suite n'est pas exhaustive... Les première et huitième strophes en forme de refrain ou d'anaphore gravent l'implacabilité du propos, la finale vient simplement appuyé l'ensemble.

Ce que j'ai bien aimé, c'est la sobriété élégante des vers, peu de mots mais l'adhésion, je dirais même l'adhérence du sujet, jaillit de ses évidences. C'est une performance en soi, mais aussi une faiblesse, car l'on entend dans ces vers ce que l'on sait tant déjà, rien ne vient rejaillir pour nous faire réagir, en bien, en mal, en doute... Oui c'est dommage car lisant un poème, j'espère l'étincelle qui me cloue, ou même m'attrape juste plus ou moins à l'au-delà de moi-même. Je n'ai rien aperçu de cette sorte ici. En fait, j'ai vu un tableau d'un paysage réaliste traité par un impressionniste. Joli coup de pinceau, beau regard, belle sensibilité, adroit "colorisme", mais la représentation choisie est assez conventionnelle.

   ours   
31/7/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour

Adolescent, j'avais été très amusé mais aussi fasciné par la réplique "Plus les choses changent, plus elles restent les mêmes" que lance l'anti-héros Snake Plissken dans Los Angeles 2013, avant de mettre fin à la dernière source d'énergie connue renvoyant la civilisation à l'âge de pierre. Bref, je ne peux m'empêcher de penser à ce film et à l'humour "Série-B" de John Carpenter quand la question du "il y aura toujours" se pose.

Evidemment votre poème l'aborde sous un angle bien plus positif, apaisé et sérieux, sans donner de leçon, sans parti pris si ce n'est l'acceptation, ce que je salue. J'aime les images que vous avez choisies pour illustrer ce thème. Elles sont empreintes de beaucoup sensibilité.

Bravo !

   senglar   
31/7/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour VictorO,


C'est très élégant et vibratoire avec le [i] en sifflante et une suite de bonheurs de distiques en allitération filée.

C'est primesautier et pourtant cela traite d'une affaire d'importance...
avec tous ces [i] qui nous filent entre les doigts comme les traits de sifflet d'un train en successifs coups de pipeau pour bloquer finalement sur le [i] de "fascine" qui, lui, nous fige dans l'interrogation primale qui fait que l'on vagit en intégrant le monde :
Quel est donc
"Ce rien qui nous échappe"
...
"Nous ronge et nous fascine
Sur les marches des jours"

i...i...i...O...i...i...i...

"Mystères" disait l'intro, mais cela se centre et se clôt de même sur l'occlusion et bat des ailes comme un clystère.

Il faut bien s'envoler pas vrai !

Non je ne mettrai pas les onomatopées du pot d'échappement :(


Senglar :)))

   cherbiacuespe   
31/7/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Le mystère de la vie qui unit jeunes et vieux et celui de l'univers dont nous sommes tous les infimes particules.

Une poésie brève pour dire quoi? Qu'à chaque réponse éclosent de nouvelles questions? Qu'à chaque réponse une question nous échappe?

Une poésie douce pour les oreilles et se clame pareillement. C'est un très joli exercice de légèreté, assez bien abouti.

   papipoete   
31/7/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
bonjour VictorO
" il y aura... " toujours dans l'esprit positif, un petit quelque chose qui effacera ce revers, ce nuage dans le ciel, adoucira l'ambiance d'une soirée ratée, ce ton méprisant de l'ado... il y aura toujours chez le négatif que du noir, un ciel de la mauvaise couleur, le petit qui ne veut pas manger...
Il y a chez l'auteur tout ce qui fait aimer la vie, malgré le cycle du bon suivi du mauvais, et ce sentiment que l'encre cherche à exprimer... à en frémir !
NB des distiques écrits à la façon du haïku, à lire très lentement, et marquant une pose, en apprécier toute la richesse.
le premier répété avant la fin du poème, me plait particulièrement.

   jfmoods   
1/8/2019
Ce poème de forme libre est composé de 9 distiques en hexasyllabes.

La vie se présente comme un bien infiniment précieux (tableau du peintre : "Cette couleur", instrument du musicien : "Cette corde qui vibre / Dans des cœurs enflammés", matériau du sculpteur : "Ces amours qui façonnent / Leurs corolles secrètes", inspiration de l'écrivain : "Cette encre qui frémit / Envoûtée par les mots") dont nous ne pouvons appréhender la prodigieuse richesse (anaphore : "Il y aura toujours / Ce rien", marqueur spatial et marqueur temporel : "Là-bas au crépuscule", champ lexical de l'incomplétude : "échappe" × 2, "fuit", "enfant qui déchiffre / Des fragments d'univers", alternative fermée à rythme ternaire : "nous échappe / Nous ronge ou nous fascine", litote avalisant l'énigme de la mort : "Ces êtres chers qui glissent / Vers un astre inconnu", métaphore soulignant la modestie de notre condition : "les marches des jours").

Les allitérations (k, r) entérinent la dureté de la perspective.

Merci pour ce partage !

   Marite   
1/8/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Des vers libres comme je les aime avec un équilibre dans le rythme et dans la forme, des images limpides et belles qui ne torturent pas les méninges du lecteur, un soupçon d'un "rien qui nous échappe" et nous donne envie de les lire et les relire pour "le" saisir.
Petit bémol : les articles démonstratifs se répétant dans chaque strophe. Le premier " Ce rien ... " et l'avant dernier " Ces êtres chers ... " auraient suffit à mon sens, pour ensuite découvrir La couleur ... La corde ... Les amours ... L'encre ... L'enfant ...

   natile   
1/8/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
j'aime beaucoup ces mots laissés par petites touches, presque discret. pour moi, ils viennent chercher le lecteur en douceur pour lui dire souvent des choses dures ou essentielles. j'apprécie votre écriture légère mais intense dans les intentions

   Anonyme   
5/8/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour VictorO

J'ai bien aimé la construction de ce poème fait de distiques présentant la même forme.
Ils embrassent un large panorama de la vie, la couleur, le son, les sentiments, l'enfant, les parents.

Le dernier est habile, ouvert par ce "ou" entre "ronge" et "fascine".
Mention particulière pour
"Cette encre qui frémit
Envoûtée par les mots"

Éclaircie

   FANTIN   
7/8/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Une poésie simple en apparence, qui n'a pas recours à un vocabulaire recherché, compliqué, mais dont les images choisies touchent et résonnent en profondeur.
J'aime l'atmosphère de secret et de "mystères" qui baigne votre poème. Le poète se tient à l'orée de cette forêt de signes, d'évocations rapides qui composent un tableau intemporel plein d'un charme doux et fort à la fois. J'aime sa posture humble et l'ouverture vers plus grand que soi, plus grand que nous. Merci pour ce partage.

   Anonyme   
10/8/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
j'ai été ravi par ces textes;après tout, la vie demeure un mystère et le fait de le costater par la poésie laisse émerger une lueur de réponse ou du moins une piste de nouveaux horizons. j'ai "bu" d'un trait ce magnifique texte.


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