J'exclu l'hypothèse d'une adresse à la statue de la liberté et opte pour le souvenir d'un amour entretenu depuis l'enfance jusqu'à ...
On comprend au style de l'auteur pourquoi lui tient à cœur d'évoquer la plainititude et la joie de l'amour éperdu. Une écriture parfaite à mon sens.
On ignore tout de la personne ainsi aimée, peut est-ce bien être quelqu'un de profiteur et d'avide que l'on en saura pas plus. Ceci n'est sûrement qu'un seul des multiples aspects de cette subtile évocation.
Par ailleurs, ce texte obtient sur moi un effet légèrement sédatif ... rêver dans le someil, dans le rêve, éveillé ... puisse être votre poème à la littérature ce que les variations Goldberg sont à la musique (Bach les composa dans l'optique d'apaiser les insomnies du baron Goldberg) !

Beaucoup de vers de ce poème me semblent trop imprécis, ou n'ont pas un sens assez clair, évident pour moi, pour me plonger dans l'imaginaire, et donc de partager ce poème d'amour comme j'aimerais.
"Je me souviens du quai, au bout de la jetée": j'ai du mal à imaginer un quai au bout d'une jetée. Généralement, au bout de la jetée il y a un môle...ça désoriente un peu.
"Ces beaux reflets dans l'eau me parlaient autrement,
Au tempo des échos, je sentais la douceur,
Mon rêve était réel, au miroir du bonheur "
"autrement" est bien vague et je ne sais pas à quoi le rattacher.
Les deux vers suivants me semblent des mots un peu creux qui ont du mal à prendre sens. On comprend ce que vous voulez dire, mais je n'ai pas l'impression que les mot soient bien choisi, mais qu'ils sont choisis pour la rime...
" Tourbillon toute nue" je ne comprends pas la majuscule (le nom du personnage principal, féminin?) d'autre y verrons j'espère plus clair que moi.
"Intuition de l'espoir" me laisse dans la même perplexité.... et "rêve en sommeil" ne ferait-il pas quelque peu pléonasme?
J'ai du mal à comprendre s'il s'agit d'un rêve ou d'une rencontre. je penche pour le rencontre d'une jeune personne dont la beauté éveille un sentiment d'amour.
L'avant dernière strophe est un peu trop sophistiquée, "savante" pour la circonstance. Il m'étonnerait fort qu'à 12 ans, une adolescent pense à la Joconde en apercevant la fille de ses rêves...ce n'est que mon point de vue.
"Je me souviens du quai, j'y ai trouvé la paix"...le lecteur pourrait être déçu...ce n'est que de la paix ou de l'amour qu'il s'agit?
Le passage du quai à "magnifique turquoise" me semble trop rapide...on passe sans transition du décor à un détail...
"Ses courbes de l'amour, ce secret de la mer
Mon collier-talisman, je t'offre ce bijou"
Je suis désarçonné par cette fin. J'avoue ne rien comprendre. L'adjectif possessif "ses" se rapporte à qui? Qui porte le collier? Qui l'offre à qui? Quel est le secret de la mer? Ouille je suis perdu!
Question néo classique, c'est franchement très néo... "La Joconde de Vinci femme de Botticceli" frise les 14 petons...ça clopine. D'autant que l'ami Alessandro...il a deux ailes...
Je trouve vraiment beaucoup de maladresses, mais je vous encourage à continuer, en vous attachant, ce n'est que mon humble avis, à plus de précision, en clarifiant déjà votre pensée, et dans un second temps, la mise en forme. Le classique et le néo classique sont difficiles...je n'ai jamais tenté le coup...
On attend votre prochain texte.

Les deux premiers quatrains nous parlent d'un quai, décor d'un souvenir d'enfance heureux, insouciant. "mon âme chantait".

Au 3e quatrain, c'est le même quai, dirait-on, où l'amour apparait, dont je n'ai pas compris s'il était réel ou fantasmé "Sortant du fond de moi".

Le 4e quatrain nous dit que la femme dont il est question est très belle.

Au 5e et dernier quatrain, un bijou est offert par le narrateur à celle qu'il tutoie. Je me range donc à l'idée que la femme est réelle, comme il est dit dans le chapô.

Ce qui me gêne ici est le choix des transpositions poétiques. Modèle, muse, Joconde, sirène... Il conviendrait d'en trouver de plus originales.

Comme dans "La jetée", le film de Chris Marker, il y a dans ce texte quelque chose d'obssessionnel, une image d'enfance que le protagoniste ne peut effacer de sa mémoire car elle est fondatrice de ce qu'il deviendra une fois adulte. La comparaison s'arrête là car ici cette image est source de bonheur, contrairement au film. Sur le fond, une belle sensibilité court tout au long de ce poème à ranger dans la catégorie Contemporain.

Je vois dans ce texte l'amour de la mer qui calme le narrateur de sa difficulté à vivre ou à comprendre de monde. La répétition lancinante de " je me souviens du quai" comme le ressac de la mer et une façon de se balancer pour trouver une sérénité.

ce texte est d'une banalite troublante c"estdu remplissage pseudo
poetique l'auteurm'avait habitué à mieuxque du moche