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Poésie contemporaine
Vincent : Sur le banc d'horizon
 Publié le 05/02/24  -  7 commentaires  -  1062 caractères  -  110 lectures    Autres textes du même auteur

Les feuilles sont tombées de ton vieil arbre assis.


Sur le banc d'horizon



Sur le banc d'horizon, les ombres ont bien vieilli,
Les douleurs et l'amour s'en vont à petits cris,
L'écho des profondeurs résonne dans tes yeux,
Le gris a envahi l'immensité des cieux

Le ballet des oiseaux déchire l'onde du vent
Et l'angoisse assombrit la beauté du couchant,
L'hiver gît en ton âme comme un brasier éteint
Et dans ses cendres blanches te revient le refrain

Sur le banc d'horizon tu revois cet enfant,
Dans la cour de l'école tu n'étais qu'encombrant,
Dans les cascades de rires, des gamins de la vie,
Ton ressort affaissé et ton âme envahie

Les feuilles sont tombées de ton vieil arbre assis
Et tu entends des bruits sur l'asphalte jauni,
Les saisons ont tourné sur le manège du temps
Cet enfant te sourit car son oiseau est grand

Sur le banc d'horizon de ce grand tourniquet,
Tourbillon t'a rejoint car l'horloge a tourné,
L'amour ne suffit pas pour te faire renaître,
Seulement un miracle, elle en a un peut-être


 
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   Eki   
19/1/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Ronde nostalgique du manège désenchanté...
Atmosphère brumeuse dans laquelle se lie et se délie la mémoire des beaux souvenirs.

Ce banc d'horizon est introduit par une très jolie strophe qui annonce la couleur.
Le gris a mangé tout le bleu.

"Dans la cour de l'école tu n'étais qu'encombrant"....voilà un vers qui suscite ma curiosité...Peut-être que l'auteur évoque le harcèlement...
comme un paquet jeté...je parle là de l'enfant.

L'amertume et l'amour intimement mêlés, les jours d'hier qui reviennent avec entêtement...

C'est une distance qui fait un peu peur si l'on refait quelques pas en arrière...

Mais le miracle, c'est l'espérance, la lumière sur nos jours....l'auteur y croit encore, alors tout va bien et permet d'envisager les prochaines saisons avec sérénité...

Voilà mon ressenti sur ce poème d''ombre bien écrit !

   Ornicar   
28/1/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
Je suis partagé sur ce poème.
La thématique de la fuite du temps trop vite passé, universelle il est vrai, n'est guère nouvelle. Il m'apparaît difficile d'en renouveler le genre. Mais faut-il pour autant s'interdire d'apporter sa modeste pierre à l'édifice ?

Vous vous en tirez pas trop mal, je trouve, du moins dans les trois premières strophes à quelque chose près. Le vers 6 ("Et l'angoisse assombrit la beauté du couchant") me parle et résume bien l'état d'esprit du narrateur. Cette seconde strophe, assez imagée est d'ailleurs celle que je préfère. Cet autre vers ("Les feuilles sont tombées de ton arbre assis") n'est pas mal non plus. Je trouve préjudiciable de l'avoir choisi pour l'exergue, c'est un peu gâcher la marchandise et quand on le retrouve un peu plus loin dans le texte, l'impact n'est plus le même. Dommage car j'aime bien le parallèle entre l'arbre perdant ses feuilles à l'automne et celui de l'homme en âge, spectateur de sa propre vieillesse. Tout un mélange de sentiments contradictoires fait de regrets, d'impuissance mais aussi de sagesse puisque comme un "sage", il est "assis".

Je comprends moins l'utilité et la raison d'être de la troisième strophe avec ce retour dans l'enfance du narrateur. Une enfance que j'imagine difficile, un peu à part, car "dans la cour de l'école", il "n'était qu'encombrant" (vers 10). Cette précision fait diversion et nuit à la cohérence du récit. Pourquoi ne pas en faire le sujet à part entière d'un autre texte ?

Vers la fin malheureusement, mon intérêt s'émousse rapidement. Les sept derniers vers renouent avec la sempiternelle rengaine du temps qui passe et les images éculées et circulaires qui vont avec : "Manège, tourniquet, tourbillon, horloge". Comme si l'auteur n'avait plus rien à nous dire.
Surtout, l'émotion, celle qui nous emporte est la grande absente de ce poème, comme si l'auteur ne restait qu'à la surface des choses. Constat tout en demi-teintes, donc, semblable à celui que l'on peut faire à la fin de sa vie.

   papipoete   
5/2/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
bonjour Vincent
pas de chanson cette fois, mais un poème fort nostalgique, sur le temps d'avant où cet enfant " encombrant " qui jouait au milieu des autres " normaux ", a vieilli et contrairement aux feuilles de l'arbre, sous lequel peu à peu le banc d'horizon, qui en a vu tomber des feuilles mortes, mais elles ressusciteront dès le nouveau Printemps venu...
NB mais lui qui bientôt, pour lequel l'horloge a tourné, ne renaîtra pas... à moins d'un miracle ?
ceci est mon interprétation de ce carrousel, que je vois tourner comme le tourbillon du temps;
la 3e strophe a ma préférence

   Provencao   
5/2/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Bonjourr Vincent,

Très touchée par votre poésie.

"Sur le banc d'horizon tu revois cet enfant,
Dans la cour de l'école tu n'étais qu'encombrant,
Dans les cascades de rires, des gamins de la vie,
Ton ressort affaissé et ton âme envahie"

Ce banc d'horizon reflète à mon sens cette connaissance de soi "de l'extérieur ", comme le dernier rempart de l'agnosticisme à l'égard de l'autre, des autres, où tente de se sauver cet enfant qui craint non seulement qu'on le regarde de l'extérieur, mais qu'il existe aussi, d'autres consciences de soi sur ce banc d'horizon.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Marite   
5/2/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
De très belles tournures poétiques dans ce poème qu'il convient de lire à voix haute, lentement, j'ai envie de dire même respectueusement. La première lecture des yeux seulement ne m'a pas permis de percevoir pleinement le ressenti exprimé qui pourtant se laissait deviner.
" Les saisons ont tourné sur le manège du temps" est le vers qui me séduit le plus

   Robot   
6/2/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Beaucoup de beaux vers poétiques dont je retiens:
"Les douleurs et l'amour s'en vont à petits cris,
Le ballet des oiseaux déchire l'onde du vent
Les feuilles sont tombées de ton vieil arbre assis
Les saisons ont tourné sur le manège du temps."

Deux remarques cependant:
Ce vers tel qu'il est rédigé me reste abscons: "Dans les cascades de rires, des gamins de la vie,"
Je le comprendrais mieux ainsi ponctué: - Dans les cascades de rires des gamins, de la vie !
Ce vers également me paraît peu clair, "Cet enfant te sourit car son oiseau est grand" Quel est le rapport entre le sourire et cet oiseau dont je ne conçois pas ce qu'il représente. J'espère une explication.

Cependant j'ai parcouru avec plaisir ce poème dont j'ai apprécié la composition et l'atmosphère.

   Vincent   
6/2/2024


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