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À propos d'Asphodèle
Chevalier d'Oniris
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19/01/2014 12:38
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Merci à tous pour vos commentaires, ils sont variés et intéressants. J’y ai répondu à chacun par MP, mais à tous je vais ici faire quelques remarques, en évitant d’apporter autant de sens et d’interprétation que j’ai pu le faire en MP. Je vais donc rester essentiellement ici sur le terrain de la forme, de la prosodie et de la musicalité, de façon à ce que chacun puisse entrer dans le poème à sa manière :

● une virgule après « Depuis » dans le dernier quatrain s’impose effectivement : si quelque âme charitable pouvait l’ajouter…
● « Entre deux mondes, nous nous sommes aperçus » la césure est en effet mal placée, je la maintiens ainsi, la gêne qu’elle peut susciter correspond bien à l’atmosphère un peu syncopée, surtout après deux vers trop nettement balancés.
● l’autre rupture de rythme est donnée par l’alternance des temps.
● le dernier vers casse radicalement le rythme ; cela peut être ressenti comme une chute trop… brutale, nous (merci Hananké !) avons cherché une chute plus « raccord », mais la perte de sens en souffrait trop.
● « faisane » était voulu plus que « cabane », à chacun d’y voir l’image que lui suggère son vécu.
● « Or » exprime ici l’exhortation, ce n’est pas l’acception la plus courante de l’adverbe, mais elle existe.
● « espérant » est suivi de l’indicatif présent « que tu cueilles », marquant bien la faiblesse de cette espérance (là aussi une acception avérée).

Enfin je reconnais que certains passages sont assez convenus, mais ce ne sont pas forcément les mêmes pour tout le monde, ni les mêmes pour une seule personne selon le moment.
Remplacez le mot « poème » par le mot « chaussure » et vous serez au plus près de ma conception très artisanale de la poésie.
J’apprécie beaucoup la diversité des regards exprimés dans les commentaires, qu’ils soient à charge ou à décharge, offrant au paysage onirien du relief et aux mets du piment. C’est une remarque elle aussi plutôt convenue, à peine transposée de la fable « Les amis trop d’accord » de Houdart de La Motte :


Donnez le même esprit aux hommes,
Vous ôtez tout le sel de la société.
L’Ennui naquit un jour de l’Uniformité.

Bien cordialement,
Lotier

Contribution du : 17/02/2014 01:27
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