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À propos de "question d'urgences"
Maître Onirien
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De Al Andalus
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ps -> pour ceux qui n'ont pas lu le texte et désirent le lire, attention, je parle de la chute dans ce topic.



Bonjour à toutes et tous, et merci pour vos lectures, corrections, commentaires...

Autant l'avouer, je suis un peu déçu par le flop relatif de cette nouvelle, alors qu'elle a bien fonctionné ailleurs, c'est à dire sur un autre site littéraire (tout aussi critique que celui-ci) et aussi, dans sa version espagnole, que j'ai faite lire à droite et à gauche.

Bien entendu, loin de moi l'idée de questionner le bien fondé vos appréciations et critiques, je vais juste tâcher de justifier certains choix sur cette nouvelle, notamment sa chute, et aussi tenter de comprendre pourquoi ce récit, et en général, ce type de récit passe moins bien sur oniris qu'ailleurs.

Pour ce genre de nouvelles, ce qui compte le plus pour moi, c'est de faire lire ça à des personnes qui évoluent dans le cadre décrit, et qui te disent que ça sonne vrai, tant pour l'ambiance générale que pour les détails. La nouvelle a fait le tour des standardistes des urgences téléphoniques de ma ville, elle a été lue par plusieurs médecins que je connais personnellement, et tous ont coincidé sur son réalisme, et sur le sentiment qu'on éprouve quand on bosse dans le secteur urgences, qui correspond avec celui décrit par la nouvelle.

Bref, je pense très franchement que l'écrit ultra-réaliste, documenté, avec peu d'effets de style, est moins prisé sur oniris ou sur les sites littéraires. Pas grave, chacun ses centres d'intérêt et tant mieux, il s'agit de nouvelles ciblées, pour toucher un lectorat différent - ici, ceux qui bossent dans la santé entre autres- C'était le cas aussi pour ma pièce de théâtre que j'ai posté sur oniris il y a quelques mois, ciblée sur l'Espagne rurale des années 80, et qui a fait le même type de flop relatif. SVP n'y voyez pas là une grinchouillerie d'un auteur à l'ego blessé, c'est juste une constatation, peut-être fausse d'ailleurs. En parallèle, d'autres nouvelles que j'ai publiées, plus "lyriques", ont été beaucoup moins bien accueillies ailleurs, et le nombre de plumes sur oniris m'a surpris, parce que je ne les trouve pas vraiment méritées. Donc...

Ceci étant dit, la plupart des commentateurs d'oniris soulignent le réalisme des dialogues - ce qui est assez logique, puisqu'ils ont été conçus directement avec une personne qui bosse pendant 15 ans là-dedans- et des situations -les quelques erreurs ont été corrigées par la même personne, tout est vrai, même la machine à café, je vous le garantis.

De la même manière, vous soulignez presque tous la psychologie du personnage comme point fort de la nouvelle. Merci, c'était le plus important pour moi, même si, je pense, il y a un élément essentiel chez Anne-Marie que je voulais transmettre avec le passage de fin, mais qui hélas n'a pas eu chez les lecteurs de ce site l'effet escompté.

Bref, pour moi, la fin, elle n'est pas mélodramatique, et tout le contraire d'une happy end. Ce n'est pas "une chute pour obtenir un effet", en tout cas dans mon esprit, mais la raison d'être même du récit, la conclusion du concept que je voulais transmettre. Mais je crois que là, même si cela peut vous sembler bizarre, les différences culturelles entre les lecteurs Andalous et les lecteurs français ont joué un vrai rôle dans la perception de cette fin. Je m'explique : tous les lecteurs espagnols ont compris "oh, cette salope, elle a abandonné sa mère", mais je n'ai pas l'impression que ce soit la même chose qui ait été perçue ici, en tout cas, ça ne se voit pas dans vos commentaires. La fin, à mon avis, n'est pas "la mère d'Anne-Marie est morte et elle reçoit la nouvelle au téléphone", - ça, je pense que ça aurait trop forcé sur le pathos et que ça aurait été gratuit- , mais plutôt "Anne-Marie, qui ne cesse de critiquer la "monstruosité ordinaire" et les mesquineries des autres, parents, collègues, patients, a laissé mourir sa mère. Elle est aussi monstueuse que les autres, même si elle essaie de s'accrocher à la toute fin à tout ce qu'elle a d'humain, comme alibi-" . Je me demande, comme en Andalousie c'est moins fréquent de voir des vieux vivre seuls, et que les maisons de retraite sont assimilées à des asiles, si cet élément, primordial à mon sens, n'a pas du coup été mieux mis en relief du côté de chez moi. Mon idée de départ était de faire le portrait d'un monstre, mais d'un monstre ordinaire, un monstre au moins autant victime que bourreau.

je rebondis un peu sur cette fin, pour donner une info complémentaire : la grande hantise de tous les standardistes, c'est d'avoir un jour à répondre pour l'accident d'un proche. A tel point que c'est une demande récurrente des standardistes, de posséder quelques nº "rouges" de proches, pour s'assurer que ces appels-là seront pris en charge par un collègue... Sans résultat. Au standard de Huelva, c'est arrivé plusieurs fois l'année dernière, par exemple. bref, dans mon esprit, il ne s'agissait pas de décrire une journée de boulot ordinaire, mais le jour où la vie d'un standardiste a basculé, et la situation n'est pas si abracadabrantesque que ça.

Le thème de la "routine de l'urgence" et de la distance émotionnelle vis-à-vis des victimes de tragédies était aussi au centre du récit. Pour renforcer ce thème de la "distance", j'ai choisi ce cadre précis, les urgences, mais téléphoniques, là où on ne voit pas les patients. Un des points les plus importants de la personnalité d'Anne-Marie est celui du détachement vis-à-vis des personnes. C'est quelqu'un qui évite le contact, se réfugie derrière son professionnalisme, et derrière l'écran d'internet pour ses relations sociales et amoureuses. Elle a peur des vraies relations humaines, elle ne sait pas les gérer, car en réalité, elle trop émotive. Ainsi, on apprend qu'elle dû renoncer au poste d'infirmière parce qu'elle ne supportait pas le sang, que ses relations amoureuses sont un fiasco, qu'elle pose des lapins aux rendez-vous fixés sur internet, qu'elle ne va pas chez sa mère parce que l'atmosphère est trop oppressante. Et quand elle a un vrai contact humain, sans écran, elle devient fleur bleue, presqu'à l'excès, et extrêmement empathique, comme c'est le cas quand elle rencontre Ophélie, la stagiaire. Bref, voilà un peu ce que je voulais mettre dans le personnage d'Anne-Marie, une "no life" trop sensible qui s'anesthésie elle-même par peur de vivre, et qui à force de s'imposer une distance émotionnelle avec les gens est devenue un monstre.

Bref, c'était ce que je voulais transmettre, mais peut-être était-ce trop touffu et complexe comme idée sur la psychologie du personnage, que cela ne pouvait pas vraiment s'intégrer dans une nouvelle aussi courte. Mais si je n'ai réussi à transmettre toutes ces nuances, en revanche je pense quand même, Palimpseste, que le lecteur dispose d'assez d'informations pour comprendre que le dernier coup de fil reçu par Anne-Marie concerne la mort de sa mère, morte depuis plusieurs jours, seule dans son appartement. Mais bon, si tu n'as pas compris la fin, aucun problème, c'est une information utile pour moi de savoir que certains lecteurs peuvent zapper. peut-être qu'une phrase de plus, glissée par Anne-Marie quand elle téléphone à Arnaud, suffirait.

Selon Perle-Hingaud, il y a un "je ne sais quoi" qui manque, un peu plus d'introspection... Je comprends ce que tu veux dire, c'est un peu le type de narration et de focalisation choisi qui veut ça, je me contente de glisser au fur et à mesure de la narration des "détails qui en disent long", mais je ne fais qu'aborder et effectivement on peut avoir l'impression de rester en surface. je suis sûr que certains auteurs talentueux arrivent à combiner profondeur-style-et ultra-réalisme, malheureusement, je ne fais pas partie de ceux-là

Pour rebondir du coq à l'âne, pour ce qui est du style, je ne pense pas qu'il soit "scolaire", il s'agit d'une focalisation interne dans une narration à la 3ème personne, avec des séquences en discours indirect libre et des retranscriptions telles quelles des réflexions du personnage. Vu le sujet et le type de narration, il fallait rester le plus sobre possible, je pense. Mais encore une fois, je suis persuadé qu'un super-ecrivaillon serait capable de faire des envolées lyriques à partir d'un sujet comme ça et de dialogues aussi réalistes. re-sniff

Pour ce qui est des menus détails sur la cohérence de certains passages, notamment relevés par Perle-Hingaud et Alvinabec:

-> Anne-Marie demande le nº de la vieille, parce qu'au standard du samu c'est obligatoire de noter les coordonnées de tous les patients, même si on les passe après vers un autre nº. C'est très important car en cas de plainte ou de décès il y a tout l'historique des appels aux urgences, enregistré et conservé pendant 3 mois.

-> le gosse qui meurt sur le pavé : je pensais aux toxicos ou aux très jeunes SDf. c'est un truc qui me choque chaque fois que je vais en france, le nombre de sdf, surtout très jeunes. On a pas ça ici, et pourtant on est dans la crise économique jusqu'au cou.

-> pourquoi pas les trois autres, dans la converse entre Leila et Mathile ? D'un côté on a deux personnes qui causent en se montrant des photos, de l'autre, trois personnes différentes et la stagiaire qui essaie de s'intégrer à la convers'. En l'occurrence le nombre de personnes dans le service serait de 7 en comptant Anne-Marie et la stagiaire + 1 médecin

-> "ça fait une éternité que tu ne m'appelles pas en dehors du boulot", si Arnaud parle de "en dehors du boulot" c'est parce qu'Anne-Marie l'appelle à partir de son portable et non avec le téléphone du standard. Arnaud ne sait donc pas qu'elle appelle depuis le boulot. D'ailleurs la scène est censée montrer qu'Anne-Marie a du remords et cherche à cacher le fait qu'elle ait laissé mourir sa mère: elle ne signale pas son absence, qui est pourtant justifiée, elle appelle, depuis son portable, son ami plutôt que celui qui devait officiellement la remplacer, pour que personne ne sache ce qu'il s'est passé avec sa mère...

pour Alvinec. Anne-Marie est standardiste, mais possède aussi un diplôme d'infirmière, et c'est cet aspect qui est important quand on parle de s'occuper de sa mère. Mais c'était peut-être un peu elliptique. Pareil pour l'ellipse sur les temps morts entre romance et romance. Quant à la fin, elle se veut imagée: le coeur qui a cessé de battre, c'est celui d'Anne-Marie, pas celui de la mère, et le rappel des huit minutes, une métaphore. Mais si vous l'avez pris au sens littéral c'est peut-être dû au fait que tout le textes est réaliste, hormi ce dernier paragraphe, et c'est peut-être amaldroit de ma part.

Enfin pour Pimpette, Leni et Tari... Ben merci beaucoup, pas grand chose à rajouter. Si, merci aux autres aussi, bien sûr.

oh, p... ! J'ai fait long, dis

Contribution du : 23/10/2012 11:58

Edité par David le 23/10/2012 16:56:27
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Re : à propos de "question d'urgences"
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Merci pour cet éclairage, Chari.
Ce que je retiens de tes explications, outre le réalisme de la nouvelle (mais ça, j'avais compris, tu le mentionnes dans l'incipit), c'est la différence de regard sur Anne-Marie entre tes autres lecteurs et nous.
Tu dis:
Citation :

Mon idée de départ était de faire le portrait d'un monstre, mais d'un monstre ordinaire, un monstre au moins autant victime que bourreau.


Jamais elle ne m'est apparue comme "un monstre", mais comme un être humain, peu "aimable" si je me souviens bien de mon commentaire. Un humain pas rose, pas noir non plus. Quelqu'un de coincé dans ses difficultés, qui tente de se protéger au mieux.
Après, "un monstre au moins autant victime que bourreau", c'est vrai, on peut aussi le dire ainsi.
Tout de même, nous n'avons que le regard sur Anne-Marie, rien sur sa mère. C'est bien aussi, parce qu'on peut tout projeter: peut-être cette mère était-elle étouffante, invivable, en réalité, bien que sa fille s'interdise de le penser ? peut-être au contraire était-elle quelqu'un de formidable, et là, effectivement, le regard du lecteur sur Anne-Marie va changer, même inconsciemment. Ne rien dire permet de garder la question d'origine "pure", "neutre": que penser de quelqu'un qui laisse tomber sa mère et se permet de critiquer les autres ?

En tout cas, c'est un "beau" -intéressant- personnage. Effectivement, toute sa richesse ne peut peut-être pas ressortir dans un format aussi court. C'est le paradoxe de la nouvelle, sa principale difficulté, je pense. Quand on sort des nouvelles plus "lyriques" comme tu les nommes, on se frotte à d'autres écueils, tout aussi complexes à surmonter qu'une scène d'action époustouflante dans un décor grandiose !

Contribution du : 23/10/2012 12:25
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Re : à propos de "question d'urgences"
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Moi non plus je ne l'ai pas vu du tout comme un monstre, plus comme une humaine qui se blinde pour éviter de souffrir parce qu'elle fait un boulot très dur.
Je la trouvais même super humaine parce que capable de prendre de la distance...

Pour la différence entre andalous et français sur la place des parents: je crois que c'est là un point de divergence fort en effet entre les deux cultures. Je ne suis pas calé sur la culture espagnole, mais il m'avait semblé en me baladant sur les plages espagnoles du Sud, que les parents étaient hyper présents. Pas comme en France. Bien ou pas je ne sais pas (on a pas tous des parents géniaux), mais opposition de culture assurément.

Contribution du : 23/10/2012 12:47
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Re : à propos de "question d'urgences"
Maître Onirien
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Merci, monsieur F, pour ton passage ici et sous le texte ! oui, sans doute, si je tiens à ce final, il y a peut-être une façon différente de l'aborder... Plus nuancée. A remanier peut-être ? En tout cas, ce n'est pas tout de suite que je pourrais le faire... faut attendre que ça refroidisse. merci en tout cas aux commentateurs de m'avoir signalé que la fin ne passait pas forcément pour vous.

Contribution du : 23/10/2012 13:00
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Re : à propos de "question d'urgences"
Expert Onirien
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Et bien moi, j'ai adoré lire cette nouvelle... sans oser la commenter de peur de me mettre en porte-à-faux par rapport aux habitués dont l'intervention sera forcément plus pertinente que la mienne. J'ai aimé les espaces laissés au lecteur dans la façon de raconter.

J'ai été vraiment pris par le final tout en me demandant, puisqu'il s'agit comme dans bien des nouvelles "d'une chute", si il n'était pas un peu trop amené... car j'ai très vite deviné que c'était le voisin de la maman qui appelait(?).

Si ma mémoire est bonne (je l'ai lue hier matin), malgré ses réticences, ses états d'âmes (façon de dire) il me semble que "l'héroïne" visite cependant sa mère (même si elle s'en fait devoir)... hors,l'interlocuteur (le voisin) au tel, si ma mémoire ne fait toujours pas défaut, avance que la dame n'est jamais visitée (?).

Contribution du : 23/10/2012 14:56
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Re : à propos de "question d'urgences"
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Citation :
Plus nuancée


Moins directive oui; quand tu dis "elle a gagné un ami, etc..." on a pas besoin que tu le dises justement, on s'en doute, mais peut-être peux tu parler de l'enterrement de la mère où on retrouverait ces gens ?

(c'est une proposition que tu peux jeter aux orties en me traitant de crétin ! Olé ! )

Contribution du : 23/10/2012 16:28
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Re : à propos de "question d'urgences"
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Bah, moi, il me semble que le choix contraire se tient aussi bien. Terminer sans tout expliquer, en enlevant certaines phrases, ce qui donnerait quelque chose comme:
"Elle raccroche. Pourvu qu’il arrive vite, avant les huit minutes. Huit minutes, le temps maximal pour réanimer un/son cœur qui a cessé de battre."


(Mais comme le dit MonsieurF, c'est une proposition que tu peux jeter aux orties en me traitant de crétine ! Olé bis !)

Contribution du : 23/10/2012 16:41
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Re : À propos de "question d'urgences"
Maître Onirien
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Je suis plutôt de l'avis de Perle, sur le coup.

Pour Funambule, ben dis mon gars, fais pas ta mijaurée et commente le texte svp, enfin si tu trouves 5 minutes de ton temps bien sûr, tu as largement assez de feeling et de comprenette pour ça, putaing cong heing.

Oui, à un moment donné, quand il est question de la mère, il y a un passage qui dit qu'Anne-Marie, contrairement à son frère, lui rend encore visite, même si, depuis quelques mois, elle ne fait qu'appeler de temps en temps. Réellement, c'est un passage qui retranscrit la pensée subjective du personnage, et celle-ci essaie mentalement d'atténuer une vérité dérangeante, que l'on découvre à la fin, crûment, de la bouche du voisin.

Contribution du : 23/10/2012 18:02
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Re : À propos de "question d'urgences"
Maître Onirien
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Du coup j'ai une question :)
La nouvelle a été d'abord écrite en espagnol puis traduite ensuite ?

(je commenterai plus tard, je passe juste :p)

Contribution du : 23/10/2012 23:53
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Re : À propos de "question d'urgences"
Maître Onirien
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Citation :

placebo a écrit :
Du coup j'ai une question :)
La nouvelle a été d'abord écrite en espagnol puis traduite ensuite ?

(je commenterai plus tard, je passe juste :p)


en fait, j'ai mené les deux de front, parce que même après 15 ans en Espagne, je reste plus à l'aise en français, lorsqu'il s'agit d'écrire. Même si de plus en plus, je dois aller chercher dans le dictionnaire franco-espagnol les traductions françaises des mots qui me viennent naturellement en espagnol. Oui oui, c'est strange

Bref, j'ai commencé par les dialogues en espagnol, co-écrits avec ma copine standardiste
"urgencias sanitarias, le atiende Rosa"

Ensuite, j´ai rédigé une première mouture en français, aussitôt traduite sommairement en espagnol, pour la montrer à la copine, et voir si ça collait à la réalité. Retouches en français, puis traduction du tout en espagnol. En espagnol, ça se passe à Séville et la fille s'appelle Rosa.

Contribution du : 24/10/2012 08:01
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