Salut Onirien-nes !

Si j'interviens ici précocement c'est parce que dans mon incipit je n'ai pas guidé le lecteur vers la technique poétique utilisée, désolé ! Je le dis parce que pour les quatre premiers commentateurs il semble y avoir un mystère (ou incompréhension ?) dans l'utilisation du chiffrage des vers.
En fait ici il s'agit du verset, et selon Wikipédia, le verset en poésie est une forme d'écriture située entre le vers et le paragraphe tendant souvent vers la prose. Ce type d'écriture tire son origine de la Bible, ce qui lui confère certaines propriétés incantatoires : le langage mystique, ainsi que la mélodie issus du verset, tendraient vers autre chose qu'un simple langage utilitaire : nous sommes ici dans le domaine de l'invocation. pour plus d'informations cliquez sur ce Lien

Comme vous pouvez le constater donc en lisant l'article, le verset n'est pas exclusive à l'expression de la foi chrétienne, car d'autres auteurs l'ont utilisé pour faire passer leur message. Disons que la technique est appropriée pour un propos dramatique.

Merci à ceux qui ont déjà commenté et ceux qui commenteront plus tard. Pour ceux qui ne peuvent ni ne veulent commenter quelle que soit la raison, ce post est ouvert pour en parler, s'il le veulent bien !

Merci !

Je suis moins sensible à la forme qu'au fond et en effet, je n'ai pas imaginé que ces nombres en début de phrase pouvaient indiquer la structure de verset. Plus ignorante aussi des diverses formes.
Merci pour ce nouvel éclairage.
Il ajoute, pour moi, un point positif au poème puisqu'à l'origine le verset était religieux. Ce choix, donc appuie le parallèle entre les dieux de l'argent, touts-puissants ici-bas.

Ne vous inquiétez pas, Eclaircie, nous sommes tous ignorants d’une forme poétique quelque part 😊 et comme vous, pour moi seul le fond prime. Merci pour votre passage sous mon texte !

Une simple remarque Wancyrs

Je crois que la numérotation ne figurait pas dans l'écriture originelle de la Bible.
Ce sont les exégètes qui ont ajouté les chiffres beaucoup plus tard pour faciliter les recherches et les études. Idem pour les versets du Coran ou la numérotation des chants de l'Iliade.

L'Évangile de Judas n'a pas été numéroté. (Texte non reconnu par l'église mais issu du mouvement gnostique découvert en 1978 )

Tu as raison, Robot, c’est vers1500 après JC qu’on a commencé à numéroter les Saintes Écritures, dans le but que tu évoques. Mais les textes anciens étaient déjà structurés, comme l’atteste ce lien, et bien scindés par des espaces ou des sauts de ligne.