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Amour béton, merci !
Organiris
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Un grand merci (habituel mais pas moins grand pour autant) à tous les intervenants, nombreux du début jusqu’à la fin de la chaîne) pour mon texte Amour béton.

C’est un texte écrit il y a déjà quelques années, à une période où je devais me casser la tête pour écrire au rythme d’une nouvelle par semaine. Il a donc fallu que je réfléchisse à comment mettre beaucoup dans trois fois rien.
J’ai opté ici pour une « lecture théâtre » sans en reprendre les codes, notamment les didascalies, qui sont très alourdissantes à l’écriture comme à la lecture, mais néanmoins indispensables pour la scène.(il y en a une seule, déguisée)
Le but était de plonger dans la spontanéité du théâtre, très visuel et d’utiliser une écriture directe, sans détour, mais en évoquant, sous-entendant, pour que le lecteur puisse « voir ».

Néojamin : tu restes sur ta faim et Marc te semble « simplet ». Je m’attendais à tout sauf à ça !:))))
mais la nouvelle est bel et bien finie, j’ai tout dit de ce que je voulais. Je ne vois pas vraiment ce que j’aurais pu ajouter, sauf si j’avais eu en tête un autre plan.

Catalena : je comprends qu’on puisse qualifier cette nouvelle d’historiette, même si ce n’est pas ce que je pense. C’est avant tout l’histoire de la rencontre de deux passionnés dans des domaines qu’à priori on pourrait penser opposés.
Un texte long égale profondeur et un texte court superficialité ? C’est un point de vue, je le respecte.

Anthyme (que l’on voit bien rarement ici:( : Voilà, tu es bon public pour cette nouvelle, parce que tu la prends aussi spontanément qu’elle est censée être. Tu as déniché tout ce qui aurait pu être développé bien plus longuement, mais que j’ai essayé de rendre frappant dans le court. Top !
« La rose et le parpaing » je ne m’en remets pas, un titre excellent !

Jeanphi : oui, gazouillis, c’est pas mal. Mais pourquoi un gazouillis serait-il forcément frivole ? Ce qu’induit ce gazouillis ici est (à mon sens d’auteur) le départ important d’une relation avec l’acceptation de la différence de l’autre. C’est une lecture légère dans le ton, c’est vrai.

Merci aux lecteurs et particulièrement aux commentateurs, qui prennent réellement de leur temps pour partager leurs impressions.


Contribution du : 22/03 11:51:45
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Re : Amour béton, merci !
Expert Onirien
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Merci pour votre retour.
Oui, c'est très vrai, voilà un relief que je n'avais pas décelé, l'altérité est une facette importante de cet amour béton.
Avec le titre, je pense aux paroles de la chanson Quand c'est fini ça recommence : Amours bidons c'est pour vingt ronds, Broadway qui tourne en rond (Léo Ferré).

Contribution du : 22/03 13:59:21
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Re : Amour béton, merci !
Chevalier d'Oniris
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04/01/2023 11:22
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Citation :

hersen a écrit :
Catalena : je comprends qu’on puisse qualifier cette nouvelle d’historiette, même si ce n’est pas ce que je pense. C’est avant tout l’histoire de la rencontre de deux passionnés dans des domaines qu’à priori on pourrait penser opposés.


Je pense avoir bien compris le sujet. Je pense aussi que qualifier d'historiette une mini nouvelle qui comporte moins de cinquante lignes, titre et dialogues courts compris, n'a rien de désobligeant. En plus j'ai tendance à donner des diminutifs à tout ce que j'aime.


Citation :

hersen a écrit :
Un texte long égale profondeur et un texte court superficialité ? C’est un point de vue, je le respecte.


C'est toi qui le dit, mais tu as le droit de déployer ma pensée à ta guise – ah, la perversité des mots ! - cependant, profondeur, dans mon com', est à prendre au sens épaisseur. Celle de l'histoire qui nous est rapportée. Rien de plus. Rien de moins.

Tu conviendras aisément qu'une nouvelle d'une page à peine n'est pas à proprement une nouvelle comme on l'entend, même si le genre est vaste.

Où il alors il faudrait qu'elle soit proposée dans une catégorie qui n'existe pas sur Oniris : celle de la « micro fiction », histoire de ne pas laisser des lecteurs sur leur faim frustrer les auteurs.

Merci pour ton retour sur commentaires.


Cat

Contribution du : 22/03 17:20:01
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« Venus de l'amnésie oasis mes mots îles, un peu fauves »
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Re : Amour béton, merci !
Organiris
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Jeanphi : quand un texte fait penser à Ferré, c'est sympa :)

Catelena : j'explique ma démarche en préambule. Pour ceux qui connaissent, le concept des textes de théâtre, ultra courts, (pas plus de 3000 mots) édités par le Pôticha (malheureusement, ils ne sont pas en ligne, il faut s'abonner pour recevoir chaque mois un tout petit livre contenant une histoire)
Le ton doit frapper, ça doit être direct et raconter quelque chose à visée sociale, d'ouverture. )
Le sens d'historiette est un petit écrit sans importance, sans recherche particulière, sans vraiment de but littéraire. C'est dans ce sens là que je réagis, mais c'est seulement de mon point de vue. je conçois tout à fait que le lecteur est libre d'interpréter comme il l'entend.

Merci de vos interventions.

Contribution du : 22/03 17:44:39
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Re : Amour béton, merci !
Onirien Confirmé
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Bonjour Hersen.

Tout d’abord merci pour la découverte du mot « didascalies ».

Concernant la lecture théâtre :

Je garde une mémoire toujours vivante du soliloque de Giordano Bruno dans son cachot, la veille de son exécution. Une pièce de plus de deux heures que je n’ai pas vues passer.
En fait, cette pièce ne m’aurait pas moins impressionné si j’avais été aveugle – je veux dire qu’en cas de lecture, les didascalies non seulement auraient été superflues, mais auraient surtout pollué la transmission du « message testamentaire » que porte la pièce.

D’une certaine façon, je perçois la première (et un peu plus) moitié de votre texte comme un soliloque qui se suffit à lui-même.
Sa suite et fin est constituée d’échanges téléphoniques qui eux aussi sont dispensés d’étayages descriptifs.

Je maintiens : pour ce qui me concerne, rien à réécrire pour la forme.

Pour le fond ; le « t’es quand même un peu chiante. Mais ça me dérange pas » est une conclusion tout à fait satisfaisante si l’on veut illustrer l’existence de l’Amour-malgré.

Prolonger le texte pour tenter de le parachever aurait contraint à lancer le cochonnet un peut plus loin que le jardinet de la « déclaration » – je veux dire de le lancer jusque dans la grande prairie de l’« acceptation ».

Ce n’était pas le thème, bien que les points de suspensions qui suivent la question « est-ce que ça te plaît » non seulement renient le « oui » qui leur succède mais manifestent le doute d’Orane quant à l’amour de Marc.

Ces points de suspension illustrent que la véritable difficulté n’est pas d’aimer ; mais d’accepter d’être aimé.

Autre thème => autre texte.

Bien à vous.

Contribution du : 25/03 19:44:12
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Re : Amour béton, merci !
Organiris
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Anthyme,
Avec un peu de retard, merci pour ton intervention ici.
Les points de suspension : ils ont ici une grande importance, car c'est sans doute ici un, non pas retournement, mais en tout cas virage. Car oui, finalement, Marc par son truc de dingue de repeindre une maison avec des motifs en pleine (personne n'a relevé !) s'implique dans la relation bien plus qu'en tapant des petits sms de rien du tout. Il est physiquement, artistiquement, là. Et sans doute que la narratrice, finalement, n'en attendait pas tant, ne sait plus trop bien, d'autant que marc, d'une façon ou d'une aitre, est un poète, dans sa vraie vie.
Elle est déstabilisée.
Donc, comme dans les pièces de théâtre, un personnage confident, qui ne tombe pas du ciel puisque c'est ce personnage qui introduit l'acte de peindre la maison au lecteur, est là pour donner l'essence du personnage : Inès se tourne vers cette confidente, orane, dont on ne sait rien. On sait seulement qu'Inès a besoin de voir clair, soufflée qu'elle est par un Marc qui soudain s'implique dans un sens qu'elle n'avait pas prévu, ni deviné.
Orane recevra tout ça. Inès tranchera.

Qui soupçonne la force de trois points de suspension ???

Pour le court, voire très court, la ponctuation a vraiment une grande valeur, valeur de mots.

Un grand merci Anthyme;

Raoul !
Une super bonne surprise de ton passage avec empreinte sur ce texte ! Ton avis me touche particulièrement car ta créativité, ton inventivité en écriture est de celles qui, parfois bien plus que des histoires, révèle une vraie littérature : dire, donner à voir, dans une langage inattendu, qui renforce la poésie;
Merci.

pour vous deux et pour les gourmands, des


Contribution du : 12/04 14:45:27
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