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Au sujet de "Bonheur par contumace"
Expert Onirien
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22/11/2012 13:52
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Bonjour à tous,

Quelques lignes pour ceux qui ont commenté ou juste lu ce poème d’inspiration londonienne : http://www.oniris.be/poesie/ioledane-bonheur-par-contumace-9332.html

Le thème a plu, visiblement. Un monde que je connais très mal, et que je suis donc ravie d’avoir su rendre « réaliste » - au point que certains semblent même s’y être reconnus.

Lucilius, Hananke, vous avez remarqué à juste titre qu’il n’y a pas de lien clair entre la narratrice et Adrien. Effectivement, le lecteur a le droit de choisir … Disons que dans mon esprit, il s’agissait d’une rencontre fortuite via un groupe auquel la narratrice s’est retrouvée associée.

Le décor se situe non pas dans la City proprement dite, cœur historique de Londres, mais à Canary Wharf, développé à partir des années 1980 et devenu le deuxième principal quartier d’affaires après cette dernière. Si j’ai employé ici « London City », c’est au sens large pour désigner la ville.

« Le contenu est d'une précision à la fois réaliste et poétique » : je suis très sensible à cette remarque, Miguel. C’est effectivement ce que j’ai tenté de rendre.

« Bonheur par contumace » : j’ai aimé reprendre cette expression juridique qui désigne une condamnation à l’égard d’une personne en fuite, que l'on ne retrouvera pas nécessairement – et donc un événement hypothétique, lointain, improbable.
Cristale, vous avez très bien résumé l’histoire : « Tant pis pour le bel Adrien, il ne sait pas ce qu'il a perdu mais la narratrice, elle, sait ce qu'elle a évité ».

Concernant la forme, j’ai choisi le contemporain, pour coller au thème mais aussi pour m’affranchir des contraintes de la ponctuation – qui a pu ainsi vous paraître « bâclée », Gemini. Si j’ai mis des virgules à certains endroits, c’est surtout pour éviter des gros ‘pâtés’ indigestes ; Cristale, vous relevez celle après Smartphone et dans mon esprit elle était de même nature, pour éviter que l’on amalgame le second hémistiche de ce vers avec le premier du suivant, du genre les « ordres sur Smartphone des filles qui rient fort ».
Gemini, étant en contemporain je n’ai effectivement pas tenu compte des diérèses exigées par la prosodie classique, préférant quelque chose de plus naturel. Il me semble que l’ « intellectuel factice » est plus agréable avec sa synérèse, qui permet de laisser la césure parfaitement à sa place. Mais je comprends que cela ait pu heurter votre lecture.

J’avoue que je ne m’attendais pas à ce qu’on salue la fluidité de cet écrit (relevée par Gemini, Vincendix, TheDreamer, Cristale) car plusieurs passages sont en ‘bullet points’ (points clés) plutôt qu’en phrases rédigées, et comportent beaucoup d’énumérations ; mais tant mieux si l’impression d’ensemble est positive à ce sujet.

J’ajouterai à votre attention, FrenchKiss dont je découvre la très caustique plume, que vous avez tout à fait raison au sujet des expressions clichés, un peu trop présentes dans la scène du pub. Pour le reste, rassurez-vous, la narratrice n’a pas touché au Ruinart – et l’auteure a appris ce que c’était en regardant sur Wikipedia.

Ioledane
Ignare paysanne tourangelle

… Bref, pardon aux quelques commentateurs que je n’ai pas cités, mais mes sincères remerciements pour vos commentaires tous appréciés !

Contribution du : 13/01/2019 16:46
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