C'est vrai que, sur le style... j'ai des réticences. Chacun ses goûts. En revanche, je n'en ai pas sur la construction du récit, le déroulement des pensées du personnage. Du reste, me semble l'avoir dit dans mon commentaire. Et puis, j'ai noté "Bien", non? Ça veut tout de même dire que j'ai apprécié ma lecture.
Flo.

"Dur ! Dur ! D'être un bébé !" (Jordy)

lol, j'ai rien dit !

Dans ce cas, je vais être très franc avec vous, Florilange. J'espère que vous prendrez cette franchise comme une marque de respect, et rien d'autre.
Je me doute bien que cela ne va pas vous plaire. Je vous assure que ce n'est pourtant pas mon intention, mais tant pis !

Voici votre commentaire sur "La porte marron" :

Citation :

Même en entamant de manière si abrupte par la première phrase, j'étais tout à fait disposé à prendre en compte votre thèse. J'ai donc poursuivi la lecture du commentaire. J'ai connu un éclat de rire comme je n'en avais plus connu depuis fort longtemps lorsque j'ai lu les trois dernières phrases. Vous n'avez rien capté à la chute que moi-même je trouvais beaucoup trop basique et que tout le monde, à part vous, a comprise. Quel crédit pouvais-je alors encore apporter au commentaire de quelqu'un qui, manifestement, est passé complètement à côté du propos ?
Vous avez souvent commenté mes textes. Je ne savais trop qu'en faire parce que très peu argumenté, je veux dire avec assez peu d'éléments concrets auxquels j'aurais pu me raccrocher. De plus, vous n'appréciez manifestement pas les choses que je veux mettre dans mes textes. Vous êtes le représentant le plus parfait de ceux pour lesquels j'ai renoncé à écrire (comme suggéré par plusieurs intervenants). Pour reprendre l'expression de Bellaeva, vous ne faites pas partie de mon "lectorat". Comment, malgré tout, ne pas vous savoir gré de vos efforts de lecture et de commentaire ? Mais après "La porte marron", je me suis dit : 'Tant pis pour elle ! Elle restera le bec dans l'eau".

Désolé.

Je reviens sur ce qu'a dit Jaimme :

Citation :

Tu penses sincèrement que si l'on critique un texte et qu'on ne fait pas partie des aficionados de l'auteur, on est forcément animé par de mauvaises intentions et que notre jugement est forcément sujet à caution ? Il faut donc qu'on aime ce que tu fais pour que tu juges la critique pertinente ? C'est ça ou j'ai lu trop vite ? (ce qui donnerait du grain à moudre à Incognito qui pourrait enfin ne plus accorder trop de crédit à mon opinion, et il aurait bien raison, ceci dit).

Sinon, pour revenir à toi, Incognito, je n'ai jamais fait partie de ceux qui pourraient penser que c'est un manque de savoir-écrire. Pas du tout. Je trouve personnellement que tu utilises un style trop marqué par l'ombre d'un grand (dont j'aime l'écriture en plus !) et qui "s'écoute" un peu trop écrire. Tu parlais d'un texte qui avait été refusé à la publication. Tu vas sans doute râler, mais étant alors au CE, je l'avais lu ce texte et j'en avais aimé l'écriture, que j'avais trouvé plus légère, plus personnelle, même si le fond m'avait semblé encore un peu maigre.

Et puis, qui sait, j'ai plus de temps maintenant alors peut-être finirai-je par commenter ton paris en bouteille.

Bien entendu, je ne parlais que du texte ci-dessus, pas de la "Porte marron". Faut croire que je me suis habituée à votre style, même si je ne l'apprécie pas particulièrement. Ce qui ne m'empêche nullement de lire vos textes avec curiosité et intérêt, même si je ne suis pas assez intelligente pour les comprendre.
Maintenant, si vous reprochez aux lecteurs de vous cataloguer, ne venez pas nous expliquer que vous, vous cataloguez les lecteurs.

JPhil,

Citation :

Non, je ne râle pas du tout. Au contraire, c'est sympa de me le dire et ça me fait plaisir de le savoir.
Je ne sais pas s'il était plus personnel. Inconsciemment, je pense qu'il était influencé par un écrivain qui, pour une fois, n'était pas Céline.
Et je suis d'accord avec toi que c'était fort maigre. Et pour te mettre tout à fait dans la confidence, c'est mieux comme ça, parce qu'en fait ce texte était volontairement très court pour satisfaire aux contraintes qu'imposait Estelle(2L) pour les textes à publier sur son site. Par honnêteté, je lui avais demandé si elle demandait l'exclusivité ou si je pouvais encore me réserver le droit de le présenter sur Oniris. Elle n'a pas exigé l'exclusivité, mais je me sentais un peu en défaut en le proposant ici. Donc, c'est tant mieux !

Citation :

Oui, ben, tu sais quoi ?
J'ai réfléchi à la question et je me suis dit : "Si ça se trouve, il l'a corrigé ce texte et ce n'est que par déontologie qu'il ne l'a pas commenté"

STOP !!!

Tu respires, tu lèves les mains de ce clavier, doucement, sans geste brusque. Et tu te déconnectes. Enfin, non, sinon tu ne pourras pas me lire (l’est-elle blonde, cette Perle…). Donc, déconnecté, voilà le début du bandeau d’accueil :
« Oniris est un site consacré à la littérature. Il est né afin d'offrir aux auteurs une possibilité de présenter leurs écrits devant un public composé à la fois d'auteurs et de simples passionnés de littérature…»

Oniris est un site, rien de plus, rien de moins. Ton texte a reçu 10 commentaires en une journée, ce qui est déjà fort honorable. Compte tenu de ce fil, il est très probable que tu en reçoives rapidement d’autres (je ne dis pas que tu as ouvert cette discussion pour ça, hein, je n’ai pas mauvais esprit, enfin, du moins, pas là).

C’est tout.

Pas la peine de te mettre la rate au court-bouillon parce que tu pensais récolter d’entrée une brassée d’exceptionnels. Ton texte fait partie des 30% de nouvelles reçues et publiées. Une majorité de membres du CE a souhaité le voir en ligne. Les commentaires sont… des commentaires. Des dizaines et des dizaines de pages ont déjà été écrites au sujet du commentaire, sa dureté, son bien-fondé, sa notation… Rien de neuf sous le soleil.

Que tu ne parviennes plus à écrire, c’est bien navrant, mais ne rejette pas la faute, comme tu sembles le faire, sur le site ou sur les commentateurs. TU as choisi de te confronter au regard des autres. Ce n’est pas ce regard qui doit motiver ton écriture (Je suis tout à fait d’accord avec Widjet). Ecrire, ce n’est pas s’asseoir tous les soirs à 20H30 pour écrire 2000 caractères qui plairont. Ecrire, c’est laisser déborder le trop plein, cogiter, aimer, détester, s’emporter, s’amuser, filouter, séduire. Si tu n’as plus rien à dire, tu prends un bon bouquin, un CD, un DVD, tu sors ta douce et tu vis. Un jour, l’envie te démangera à nouveau la pulpe des doigts, ou pas. Ton « style », c’est pour toi, pas pour Oniris. Détache-toi du regard d’Oniris (et je l’ai déjà dit, ça…). Je sais, pour avoir un peu échangé avec toi, que, oui, tu SAIS écrire « lisse », que ça ne t’intéresse pas. Belle force de caractère. Mais alors, Bellaeva a raison : il faut assumer cette différence. Adulte, quoi. (Père de famille, trop fastoche, celle-là, W… ;)). Du coup, je dérive : auteur en mal d’amour : ah, c’est pénible, tout ce boulot, cette attente, cet amour, oui, n’ayons pas peur des mots, que l’on donne à un texte, et tout ça pour des lecteurs qui ne comprennent rien, ne voient rien, ne sont pas touchés comme ils devraient l’être… Et oui, c’est le drame de l’auteur. On en est tous (ou presque) là. On a tous (ou presque) été blessés par un ou plusieurs commentaires. Un lecteur, c’est comme une fille : tu ne peux la forcer à t’aimer. Voilà, on en revient toujours aux basiques, sois heureux, on est en plein dans le sujet de ta nouvelle. Décompresse. Respire.

Allez, partage ça :
http://www.youtube.com/watch?v=Xd2ayCVmqy0
(on m’a offert le best of, j’aime)

Citation :

Attention au dérapage possible. Le respect des gens qui prennent le temps de commenter est important, même s'ils n'aiment pas notre style. Je pense quand même que la première chose à faire quand un lecteur n'a pas compris, c'est de lui demander pourquoi. (je sais que c'est énervant, je l'ai vécu aussi). Et même si d'autres ont compris. Ce n'est pas toujours la faute du lecteur. Il faut au moins s'en assurer. L'accuser de lecture rapide est souvent évoqué, et ça peut être vrai, effectivement. Mais ça peut aussi être autre chose : la part du lecteur qui lit un autre texte que celui que l'auteur a écrit (ça m'est arrivé aussi) ou quelque chose qui a trait à la façon dont écrit l'auteur (une confusion qui emmène le lecteur sur une autre piste : ça m'est arrivé, notamment avec jphil, voire une maladresse de l'auteur). On est dans des biais classiques de la communication. On interprète toujours ce qu'on entend et a fortiori ce qu'on lit.

Citation :

Comment ça une majorité ?
C'était même pas l'unanimité, alors ?
Allez, je charie

Perle, ma bonne perle, je sais tout ce que tu dis. C'est peut-être pas inutile de le dire, mais je le sais.

Faut quand même pas pousser trop loin l'hypocrisie, hein !
Me tapez pas dessus, je vous explique.
Si j'étais vraiment malin, je laisserais passer au moins un jour et je n'écrirais plus rien de tout ça.
Seulement, écrire, c'est avant tout chercher ce qu'on a au fond de soi. Enfin, c'est comme ça que je le vois. Et quand on cherche au fond de soi, c'est pas que du chrome qu'on trouve. Il ne vous est jamais arrivé de penser, mettons lorsqu'un automobiliste vient de vous faire une queue de poisson, que vous le flingueriez avec grand plaisir. Non ? Vous êtes vraiment sûr ? Non, insistez-vous. Mon oeil !... vous réponds-je.
Pourtant, j'ai jamais flingué personne et n'ai aucune intention de le faire. Vous non plus, j'espère.
Moi, ce qui m'intéresse le plus dans l'écriture, c'est cet instant, cette fraction de dixième de seconde où vous avez eu envie de le flinguer, cet automobiliste. Parce qu'après, c'est trop tard. Un centième de seconde après et vous n'oseriez même plus l'avouer à votre meilleur ami. Alors, forcément, après, ça demande un effort, de retrouver ce centième de seconde, et le cracher sur le papier. Evidemment, c'est pas commode. On peut se méprendre et dire : "Ce type est fou, il faut l'enfermer". C'est tellement facile, et tellement populaire, et tellement faux pourtant, et tellement hypocrite.
Ce qui m'a intéressé, pour le coup, c'est cet instant, qui en l'occurrence a peut-être duré une soirée, celle où je découvrais un texte sortant de l'EL, dans lequel j'avais mis plus que ce qu'on pourrait croire, et sortir non pas des réflexions, mais des tripes.
C'est pas beau des tripes, ça flaire un peu. Après, je veux dire après le grand coup de balai de la raison, lorsque tout a été nettoyé et qu'il ne reste plus que le chrome, on peut s'exprimer plus proprement, dans des termes socialement admissibles, mais qui ne sont plus tout à fait la vérité de l'instant, déjà.
Ca me fait penser que j'ai un texte qui traîne, sur ce sujet précis. Je suis plus coincé par l'EL. Je suis libre de proposer un texte. Peut-être que je vais essayer de le fourguer, tiens !

Allez, rien que pour la provoc, je vous mets encore une citation de Céline : "Pour écrire, il faut mettre sa peau sur la table".

*Non, c'est pas la première fois que je te commente, raté^^'*
Et j'ajouterai simplement que je sais quand même apprécier le travail que tu fais sur tes textes même si...
La quotation chez moi c'est pas "ce texte est nul" ou autre, loin de là, je quote au ressenti...