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Avaler des couleuvres
Maître Onirien
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16/05/2013 09:00
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Je tiens à remercier l’ensemble des personnes qui ont permis la parution de ce texte dont je me rends compte qu’il n’était pas aussi clair que je le croyais.
C’est l’avantage de le passer à votre crible.

Je sais par expérience qu’en règle générale le lectorat a plus raison que l’auteur. Je sais aussi que lorsqu’on écrit une explication plus longue que son texte, c’est signe qu’il était mauvais. Je serai donc bref dans mon explication.

Il m’a semblé (apparemment injustement) qu’avaler tout cru des histoires – dans mon texte, gober un dicton improbable (mais réel, je ne l’ai pas inventé) – c’était comme avaler des couleuvres, c’est-à-dire accepter les choses sans se rebeller.
Et mon veau ayant avalé réellement la couleuvre et métaphoriquement le dicton qui allait avec, n’aura pas été protégé pour autant par son grelot. Moralité, ne croyez pas à ces citations mal fondées, comme « jamais deux sans trois » ou qui sonnent rustique, comme « Quand l’homme (blanc) coupe du bois, c’est que l’hiver sera froid. ».
Enfin bref, le message n’est pas passé, mea culpa.

J’aimerais répondre ensuite à chacun, dans l’ordre,

Merci d’abord à cherbiacuespe d’avoir apprécié et, à contre courant, avoir peut-être compris le scénario. Concernant le canton, je pense que vous aurez compris qu’il s’agissait d’un canton de vaux, pluriel de val.

Je remercie mon ami miguel dont je retiendrai et caserai sans doute un jour sa chute, belle comme un camion. Mais pourquoi parler de pâtis quand je parle d’une vallée, lieu où coulent les rivières ? (et que le Rhône où se jettent les rivières finit (passe) dans le Lac).

Merci aussi à Corto qui a, semble-t-il, goûté la plaisanterie.

Merci à Archibald qui m’avait un peu peiné sur le talisman (j’ai trouvé Léman après) mais qui s’est rattrapé, et Lebarde qui me soulignent des problèmes de prosodie sur lesquels je reviendrai à la fin.

Merci encore à Hananke qui, hélas pour moi, comme beaucoup d’autres, n’est donc pas rentré dans mon histoire.

Merci papipoète qui précise qu’effectivement le dicton concerne les vipères bien plus que les couleuvres. Je suis pris en flagrant délit de substitution (en fait, j’ai profité que le dicton ne disait que serpents). Et pour répondre à sa question sur la lassitude que peuvent engendrer jeux de mots et doubles sens, je dirais que c’est selon le lecteur.

Merci Manuelent d’avoir comparé mon texte à cette chanson de Nougaro où un coq s’éprend d’une pendule qui sonne son glas. Flatté.

Merci à Vincendix qui semble avoir apprécié (ne sachant pas s’il m’a vraiment compris, je me permets de le croire). Et bravo pour les Suisses paternes.

Merci hersen qui se demande ce qui pousse le veau à avaler la couleuvre ; le titre bien sûr, accessoirement l’amour par la tendresse légendaire du veau, mais surtout le titre (et donc le thème, mais ça n’a pas marché).

Merci enfin Davide qui me fait l’honneur de comparer cette semi-fable à un dessin animé (hélas, une fois qu’on a vu « Le lièvre et la tortue » de Disney, on se rend compte que vouloir rivaliser tient de l'inconscience !). Pour répondre à sa question intéressante sur le changement de temps, je veux dire qu’à mon sens cela provoque un changement de rythme. Mais je conçois que chacun ne puisse pas le ressentir ainsi.

Concernant la prosodie, un mot ne rime pas avec lui-même. C’est la règle. Pour l’esprit de la règle, Dorchain p141, énonce que si le sens est bien différent, on peut faire une exception à la règle.
Sorgel p28 n’en dit pas moins. Du moins, je me permets de le lire ainsi :
« Les termes associés à la rime ne doivent pas être identiques à l’esprit comme ils le sont à l’oreille »…
Plus loin : « Exception est faite lorsque le (mot) simple…ou tout autre mot ayant même racine, sont employés dans un sens différent... » Je reconnais que mes deux "pots" ont la même étymologie, mais je pense que leur sens est distinctement différent. À débattre, bien sûr.

Sorgel dit, aussi, que serpents rime parfaitement avec paysans p26 :
« Les diphtongues de son plein… et voyelles nasales… riment parfaitement entre elles, même sans être précédées du même appui. »
Personnellement je n’y crois guère, même au pluriel, mais je présente en contemporain.
Bon... La prosodie c’est comme le code la route. Ceux qui le suivent sans restriction, on se demande comment ils font pour rouler.

Enfin, j’ai mis embraser / baiser à la rime, car j’ai pensé que pour déclarer sa flamme il valait mieux embraser… . Fantaisie puérile, sans doute. Je reconnais qu’il y avait aussi la facilité de la rime, cependant je ne vois pas en quoi le sens s’en trouve changé.

Encore désolé d’avoir déçu une grande majorité d’entre vous pour m’être mal exprimé. Il faudra que je revoie ma copie, peut-être avec un serpent à sornettes ?

Contribution du : 21/09/2019 09:08
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Re : Avaler des couleuvres
Visiteur 
Bonjour Gémini et merci de vos explications.

Personnellement, je suis bien rentré dans votre histoire
mais n'en suit pas sorti !
Because une fin vraiment confuse, autant dans sa solution
que dans son écriture.
Comme je vous l'ai dit dans mon com, le poème semble s'arrêter
à coup de foudre, le reste étant vraiment aléatoire.

Ce sera mieux le prochaine fois, à ne pas en douter.

Bonne journée.

H

Contribution du : 21/09/2019 09:51
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Re : Avaler des couleuvres
Expert Onirien
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15/11/2018 14:19
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Post(s): 8034
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Bonjour Gemini,

Merci pour ces retours forts intéressants !

Je dois avouer que je n'avais pas fait le lien avec l'expression "avaler des couleuvres", que je connais pourtant bien. Une inattention de ma part, sans doute, mais il faut avouer que la fable est un peu "tirée par les poils du veau" (aucun animal n'a été maltraité durant l'écriture de ce commentaire).


En ce qui concerne le changement de temps, je le trouve pertinent à la relecture. Je crois finalement avoir été davantage surpris que dérangé par cette liberté d'écriture.


Au plaisir,

Davide

Contribution du : 21/09/2019 10:13
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Re : Avaler des couleuvres
Maître Onirien
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16/05/2013 09:00
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@Hananke, merci pour votre franchise. Si je dois refondre ce texte, votre avis m’aura été précieux, pour m’avoir indiqué le centre névralgique du problème. Ce coup de foudre, qui pour moi n’était qu’une image de l’amour, aura suppléé chez les lecteurs le foudroiement réel final. Je vois à peu près comment m’y prendre pour réparer l’offuscation.

@Davide, effectivement si vous n’aviez pas deviné le titre, comment deviner le thème ? J’avais pourtant pris la précaution de me servir du verbe "avaler" dans le texte. Enfin, je vous remercie pour votre honnêteté, et votre relecture.

J’en profite pour remercier Donaldo qui aura au moins apprécié le début (18 vers sur 22, bonne moyenne) mais pas la fin. Pourtant, c’est comme un gars qui meurt dans un accident de camion avec sa médaille de Saint Christophe accrochée au cou ! C’est triste, mais c'est surtout ballot.

Contribution du : 22/09/2019 08:54
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