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Avant de refermer les carnets de voyage...
Maître Onirien
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31/01/2014 22:04
De quelque part entre ciel et terre
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Merci beaucoup aux lecteurs et commentateurs d'avoir effeuillé ces carnets avec moi. Et merci pour l'accueil que vous leur avez réservé.



Je suis désolée d'avoir déçue les inconditionnels de Bowie, frustrés par le manque de référence à toutes ses « vies » musicales : Saint Sorlin , Gino. Ce n'était pas le sujet. Mais peut-être devrais-je relever le défi et lui rendre un bel hommage poétique. Sauf que, Bowie a t-il vraiment besoin de moi ?
J'ai traité ici un thème qui m'est familier jusqu'à l'obsession, l'absence, le deuil, la difficulté même de ce deuil. D'où la référence à Lazarus (magnifique album : « Blackstar »). C'était bien vu Pouet. Je ne citerai pas comme toi les Evangiles, pour cause de mécréance, mais j'apprécie le regard que tu as porté sur le texte.

L'absence et les sentiments qui vont avec passent bien évidemment par les souvenirs ; c'est ainsi que j'ai imaginé le support de ce que je voulais exprimer, des tranches de vie, des voyages, des saisons.
Je vous pose une question : passager sur une autoroute, que faites-vous quand le temps s'étire trop lentement et que les paysages traversés sont tellement diffus et lointains que vous ne pouvez que les imaginer ? Personnellement, je laisse mon esprit s'envoler au son de la musique et m'ouvrir ses propres horizons, réels ou fantasmés, peu importe. Histoire de ne pas s'enfermer hermétiquement dans son paysage intérieur.
Après, ma plume vagabonde rassemble tout et fait le reste. C'est sans doute pourquoi cela vous a semblé décousu Socque.
Je cite Lotier pour son approche du poème : « un carnet qu'on feuillette plus rapidement, un peu comme le paysage qui défile derrière les vitres d'un train. L'histoire se distend, le cœur se serre : l'oiseau bleu, symbole à la fois de liberté et d'espèce disparue ? » ; ça me convient parfaitement. Merci à toi pour ton très beau et si bienveillant commentaire.
Et merci à vous qui avez mis l'accent sur le souffle poétique, les belles images, le rythme équilibré, le champ lexical, Miguel, Marite, Corto, Donaldo75, Myo, Raoul (même si vous avez été moins convaincu par le caractère artificiel de l'émotion).
Merci à vous qui avez su déceler et apprécié cette émotion qui sourd de l'évocation de nos souvenirs, Elena qui semblez bien me comprendre et avez bien saisi cette « marche lente sur un chemin cabossé », Eskisse (tu as raison Eskisse, « il est des endroits fréquentés à deux qui vous fendent le coeur lorsque vous y revenez seul. », Papipoete, Poltudor (sans amertime aucune, ce qui n'est pas toujours évident), Ramana (Lazare ou l'oiseau bleu, comme vous dites, deux symboles auxquels se raccrocher pour transcender notre peine), Edgard enfin, à qui je dois cette explication peut-être sur ce qui vous a fait « grincer » un peu: pour la géhenne, je voulais que ça claque, que ça fasse mal. Je voulais forcer l'opposition entre l'image de la fontaine au chant cristallin et l'image du chat écorché qui miaule sa douleur.

Un dernier mot en parlant de chant cristallin, il manque à ce concert de voix celle d'une grande, d'une princesse de la poésie qui n'aurait pas manqué de me faire savoir ce qu'elle pense de bien et de moins bien, de perfectible sans doute dans mes carnets de voyage. Elle me manque autant qu'elle manque sur Oniris.

Merci encore à vous tous.

Contribution du : 17/01/2023 11:40
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"Les mots peuvent être "impuissants" et pourtant ils sont tout ce que nous avons pour étayer nos ruines". Joyce Carol Oates
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Re : Avant de refermer les carnets de voyage...
Maître Onirien
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09/03/2013 09:32
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Salut Myndie,

bon ben tant mieux si tu as apprécié mon regard porté. J'ai lu un peu entre les lignes, lignes plus ou moins vagues et fluctuantes, un peu de macérât cérébral s'écoulant par je ne sais quelle persienne d'une perception plus qu'aléatoire -n'allez pas à Thoiry, les animaux c'est mieux en liberté, je pense. Enfin sûrement quoi. Peut-être.
Désolé pour les divagations en forme de circonvolutions constrictives ou de boas à plumes et une pensée aussi pour Cristale.

Au plaisir.

Contribution du : 17/01/2023 20:34
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La compréhension n'est pas nécessaire à la poésie, mais la poésie est nécessaire à la compréhension.
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Re : Avant de refermer les carnets de voyage...
Maître Onirien
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29/01/2013 15:18
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On se comprend Myndie, on se comprend sur la voix de cette " princesse de la poésie ", cette grande qui manque à toutes celles, tous ceux comme moi, qui appris tant par elle, qui eût aimé " ma chère plume ", à n'en point douter...
papipoète

Contribution du : 17/01/2023 23:02
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Re : Avant de refermer les carnets de voyage...
Maître Onirien
Inscrit:
31/01/2014 22:04
De quelque part entre ciel et terre
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Bonjour Louis,

comme toujours, vous m'avez gratifiée, que dis-je, le mot n'est pas assez fort, vous m'avez fait l'honneur de votre analyse fine et poussée; votre capacité à saisir la nature profonde de mes émotions en errance est exaltante tant elle m'éclaire sur moi-même.
C'est un vrai bonheur de vous lire car chaque fois votre interprétation élargit grandement l'horizon du texte originel et ses échos longtemps me restent en mémoire.
Toute ma gratitude pour votre regard si sensible et si juste et pour ce généreux et somptueux commentaire.

Myndie

Contribution du : 23/01/2023 10:58
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"Les mots peuvent être "impuissants" et pourtant ils sont tout ce que nous avons pour étayer nos ruines". Joyce Carol Oates
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