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Re : Bouts rimés
Maître Onirien
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Merci Embellie. Voici donc ma copie, après la jolie tienne :


Voile de brume à l’horizon
De mon âme : c’est de saison.
Ankylosée dans son hiver,
Elle se meurt loin de la mer,
Tandis que mon regard accueille
De l’arbre mort l’ultime feuille.
J’ose mes pas sur le sentier
Où la neige fait son métier
Sur la terre au teintes de miel.
Belle ingénue tombée du ciel,
Flocons sur la campagne heureuse,
Elle s’amoncelle, elle creuse
D’autres sentiers, d’autres chemins.
J’irai m’y perdre après-demain,
Lorsque la saison parfumée
Ramènera ma tendre aimée.

Contribution du : 14/01 13:08:35
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Re : Bouts rimés
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Merci pour la proposition, voilà ce que j'ai en besace :)

Je parle de la terre et laisse l’horizon
Au fou bipède aptère et qui fuit la saison
Des gammes de flocons que compose l’hiver,
Comme une autre chanson qui rappelle la mer.

En somme un creux de monde au matin nous accueille,
À l’âme vagabonde on accorde une feuille,
Un trait pour faire un seuil, pour venir un sentier,
Une fenêtre: un oeil, pour y vivre un métier.

Prends l’olive et le pain, et moi je prends le miel,
Partons, le monde est plein de ce qu’on croit au ciel,
Allons, c’est l’essentiel, droit vers l’abside heureuse,
Loin de l’artificiel effroi que l’ombre creuse.

Par le rivage accore et par tous les chemins
Qui trissent le décor, nous oublierons demain.
Car de tous les jardins dont l’aube est parfumée,
De tous les orbes enfin, la terre est mon aimée.

Contribution du : 17/01 00:16:18
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AxelDambre
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Re : Bouts rimés
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Bravo pour les rimes à l'hémistiche, Axel ! Les pratiquant volontiers, j'ai l’œil particulièrement exercé pour les repérer

Contribution du : 17/01 03:19:34
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Re : Bouts rimés
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Merci Cyrill !
Ouais, parfois quand je relis, j'ai quand même l'impression que c'est un peu lourd... mais bon, pour l'exercice ça dérouille :)
J'ai bien aimé le tiens aussi, particulièrement l'utilisation d'après-demain dans
D’autres sentiers, d’autres chemins.
J’irai m’y perdre après-demain,
A+
Axel

Contribution du : 17/01 13:17:09
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Re : Bouts rimés
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De quelque part entre ciel et terre
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Voici ma participation:

Cercle d'or et de feu mourant à l'horizon,
Oracle d'une belle et cruelle saison,
Du grésil acéré, larmes blanches d'hiver,
Du vent marmoréen qui soulève la mer,

C'est l'éternel retour que de bon gré j'accueuille.
Drapé dans sa pudeur, pur et sans une feuille,
Le géant chaperon veille sur le sentier,
Tel un gardien zélé, stoïcien du métier.

Le silence est un suc dont je tire le miel ;
Dans le jardin glacé, c'est comme un don du ciel
Qui tarit mon chagrin et me rend presque heureuse
En offrant à l'oubli ce que l'absence creuse.

Lorsque la lune ronde éclaire les chemins,
J'aimerais que la nuit jamais ne soit demain,
Et qu'un souffle embué de vapeur parfumée
Me murmure fiévreux: « tu es encore aimée »... 

Embellie, j'ai été bien incapable de deviner ou reconaître le poème initial et son auteur.

Contribution du : 17/01 14:50:58
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"Les mots peuvent être "impuissants" et pourtant ils sont tout ce que nous avons pour étayer nos ruines". Joyce Carol Oates
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Re : Bouts rimés
Maître Onirien
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Citation :
Embellie, j'ai été bien incapable de deviner ou reconnaître le poème initial et son auteur.


Moi j'ai trouvé mais j'ai triché
Bravo pour ta participation, Myndie, j'aime particulièrement le :

Citation :
vent marmoréen qui soulève la mer

Contribution du : 17/01 15:00:24
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Maître et Talons
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Re : Bouts rimés
Maître Onirien
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De quelque part entre ciel et terre
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Merci!
Le tien n'est pas mal non plus

Tout autant que ceux d'Embellie et d'AxelDambre

Contribution du : 17/01 15:04:01
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Re : Bouts rimés
Maître Onirien
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De Toulouse
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Merci à tous les participants.
Il est temps, peut-être, de vous donner l'original :

Le bonheur

Sois heureuse ! Qu’importe à tes yeux l’horizon
Et l’aurore et la nuit et l’heure et la saison,
Que ta fenêtre tremble aux souffles de l’hiver
Ou que, l’été, le vent du val ou de la mer
Semble quelqu’un qui veut entrer et qu’on accueille.
Sois heureuse. La source murmure. Une feuille
Déjà jaunie un peu tombe sur le sentier ;
Une abeille s’est prise aux fils de ton métier,
Car le lin qu’il emploie est roux comme du miel ;
Un nuage charmant est seul dans tout le ciel ;
La pluie est douce ; l’ombre est moite. Sois heureuse.
Le chemin est boueux et l’ornière se creuse,
Que t’importe la terre où mènent les chemins !
Sois heureuse d’hier et sûre de demain ;
N’as-tu pas, par ta chair divine et parfumée,
L’ineffable pouvoir de pouvoir être aimée ?

Henri de Régnier

Contribution du : 19/01 13:54:52
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Il faut, avec les mots de tout le monde, écrire comme personne.
Colette
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Re : Bouts rimés
Maître Onirien
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28/12/2008 14:27
De Toulouse
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Je vous en propose un autre, mais je crois très, très (trop) facile !

verveine – fêlé – peine – révélé – meurtrissure – jour – sûre – tour – goutte – épuisé – doute – brisé – aime – meurtrit – même - périt – monde – bas – préfère – pas .

Si le soir je bois ma verveine
C’est toujours dans un bol fêlé ;
M’en séparer me ferait peine,
Bon goût par lui m’est révélé.
Malgré sa fine meurtrissure,
Il est près de moi dès le jour,
Et me servira j’en suis sûre
Café-crème ou thé tour à tour.
Je n’en perds jamais une goutte,
Surtout si je suis épuisé ;
Parfois pénètre en moi le doute
Je crains de le trouver brisé.
Ô bol fragile, toi que j’aime
Cette seule idée me meurtrit ;
Je te garderai tout de même
Si ton corps ébréché périt ;
Par la glu la meilleure au monde,
Je collerai de haut en bas
Tes fissures les plus profondes
Je ne t’abandonnerai pas.

A vous de jouer.

Contribution du : 19/01 14:00:05
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Il faut, avec les mots de tout le monde, écrire comme personne.
Colette
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Re : Bouts rimés
Onirien Confirmé
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Sympa ! Ça m'a donné ça :)

J’ai l’âme en bas de laine, et dans tes yeux verveine
On voit l’ocre, pisé, briques d’un cœur fêlé,
Mes pas comme la Seine ont coulé vers ta peine
Je m’en vais sans crier, dans Paris révélé.

Quand je frotte les murs la seule meurtrissure
Que mon être savoure au printemps de ce jour
C’est de toi la blessure, éternellement sûre,
Une fente, un ajour, phare en haut de ma tour.

Je traverse la route en semant goutte à goutte,
Dans le creux des pavés mon chagrin épuisé,
Mais dans le monde-voûte on emporte son doute
Comme on garde un baiser, bout de verre brisé.

Les morceaux que je sème, où que j’aille, où que j’aime,
N’auront jamais appris ce qui pourtant meurtrit
Les pantins en tandem qui pédalent quand même
Dans l’amour et l’oubli de ce feu qui périt.

Mais qu’importe je gronde! Et j’irai par le monde,
Pour pleurer dans ces bras qui m’aimeront là-bas,
Ou me noyer dans l’onde et la vague profonde
Qui me guette au delà, si tu ne reviens pas.

Contribution du : 20/01 00:57:37
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AxelDambre
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