Citation :

"Pardonnez-moi, Princ(ess)e, si je
Suis foutrement moyenâgeux.
...
Ah! que n’ai-je vécu, bon sang!
Entre quatorze et quinze cent".


Merci pour ta participation Embellie, elle est pleine de sagesse !

""Génition""

Celui qui, de tous les plaisirs,
De la doxa ne se sépare,
Est plus fort que les désirs,
Aussi présent que l'or est rare.

Sitôt que s'y mêlent les cœurs,
Qu'il s'amalgame aux douceurs,
Son effet est pris pour la cause,
Et son mal devient son bien.
Nul ne reniera la chose
À moins de ne croire en rien.

Merci Cyrill de temporiser, prochaine connexion demain après 17h.

Merci pour ta participation Jeanphi.
Promis, je te passe la main pour le prochain b.rimé

En retard, vite vite avant d'aller faire la fête!

Vous rêvez de me révéler tous les plaisirs ?
Las ! Voilà bien ici tout ce qui nous sépare.
Maman me l'a bien dit : prends bien garde aux désirs
D'hommes libidineux, attends la perle rare,
Le chevalier blanc qui fait battre les cœurs
Et chuchote des mots pleins de mille douceurs.
Elle est ainsi maman, faut toujours qu'elle cause
De sujets qu'elle ne maîtrise pas très bien.
Mais vous me chatouillez, je me sens toute chose !
Allons dans la prairie, elle n'en saura rien...

Ça valait le coup d'attendre, Myndie

Je vous donne le très élégant original de Jean de la Fontaine :

Aimons, foutons, ce sont plaisirs
Qu’il ne faut pas que l’on sépare;
La jouissance et les désirs
Sont ce que l’âme a de plus rare.
D’un vit, d’un con et de deux cœurs,
Naît un accord plein de douceurs,
Que les dévots blâment sans cause.
Amarillis, pensez-y bien :
Aimer sans foutre est peu de chose
Foutre sans aimer ce n’est rien.

Je suis bien d'accord avec cette conclusion. Je me demande dans quelle mesure mon essai n'allait pas dans la même direction...
Mais comment prouver que je n'ai pas triché ? ...

lui - ébloui - flamboyants - essieux - cieux - abîmes - soleils - vermeils - voiles - l’entend - chantant - étoiles - nœuds - vertigineux - Zoroastres - nuit - fuit - astres

Citation :

Je recopie. Pour maman. je n'aurais pas mieux dit

J'ai commis une bévue, le plus probablement à cause de la mise en page réduite de mon téléphone.

Voici donc la suite correcte :

lui - ébloui - cimes - essieux - cieux - abîmes - soleils - vermeils - voiles - l’entend - chantant - étoiles - nœuds - vertigineux - Zoroastres - nuit - fuit - astres

Et ma proposition :

Tous les astres du monde se démêlent en lui,
Et le désert aride et le fjord ébloui,
Depuis les grands abysses jusqu'aux plus hautes cimes,
Mais, de ce philanthrope, l'amour est seul essieu.
Alors que l'aube atteint la paupière des cieux,
Et que l'espace nocturne nous ferme ses abîmes,
Lui est déjà à l'œuvre, luisant de mille soleils,
Plein de mots de courage sur ses lèvres vermeilles.
Il apprend au petit à ouvrir ses voiles,
Et même chevronné n'est hagard qui l’entend,
Louanges à ses bienfaits sont les oiseaux chantants,
Et son cœur parmi nous est déjà une étoile.
Domptant avec furie les secousses et les nœuds,
Il domine la foudre, l'azur vertigineux.
Nul ne se passe d'idoles, sauf lui, Zoroastres
Planté dans un décor de smartphone et de nuit ;
À croire que la gageure de notre ère l'a fuit
Tant il est authentique, gouffre parmi astres !

Ouf...

Ouf aussi, c'était pas simple, Jeanphi !


Là, dans l’espace où quelque étoile a lui,
Pépite d’or à mon cœur ébloui,
J’irai gaillard et caressant les cimes.
J’entends déjà rouler sur ses essieux
Le vert orage embellissant les cieux,
Puis bourlinguer dans les saintes abîmes.

Outrepassant dix mille et un soleils,
De galaxies en horizons vermeils,
Puis chevauchant des comètes à voiles,
Il communique à celui qui l’entend
Sa cavatine au vocable chantant
Qui tourneboule, agitant les étoiles.

Sa diligence atteint les mille nœuds
Quand d’un plongeon souple et vertigineux,
Une embardée digne des zoroastres,
Il se dissout dans l’antre de la nuit.
Lors, j’appareille à son tempo qui fuit,
Météorite conquérant les astres.