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1 Utilisateur(s) anonymes
Re : Bouts rimés |
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Expert Onirien
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15/01/2017 16:43 Groupe :
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Texte retiré pour problème de mise en page [retraits à la ligne absents]
Contribution du : 06/10 21:08:01
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Re : Bouts rimés |
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Expert Onirien
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15/01/2017 16:43 Groupe :
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Merci pour ces participations, l'on en viendrait à se justifier tous ces retards ferroviaires, souvent du temps perdu ... pas pour tout le monde ...
Mon essai : Flamme froide et lèchante sur les fleurs légères, Tel est mon amour, d'entre tous les tombeaux, - S'il fallu pour cela que de chaque étagères Tombent bibles, calices et crucifix si beaux !.. - Car de toi ces ondées seront bien les dernières, Qu'aucune eau ni usure ne salira ! - Flambeaux ! Par si brève, ta plainte n'atteint pas aux lumières, Et des lustres t'attendent sans voir tes jumeaux !.. La laideur sublime, pauvre richesse - mystique ! ; Te veut par le destin être enfant unique : Jamais n'y a qu'un temps pour dix mille adieux !.. Et le vent t'est égal, sous ces immenses portes Tu pousses, tu exhales dans un souffle joyeux : Mon souvenir est las ; feu folet ... amours mortes !
Contribution du : 06/10 21:10:28
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Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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31/01/2014 22:04 De quelque part entre ciel et terre
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Deuxième correction, décidément celui-là, il va pas bien!
Le ciel se délestait de ses larmes légères, Les peupliers veillaient sur la paix des tombeaux Tels des papiers flétris peuplant les étagères, Les feuilles chiffonnées avaient des tons si beaux Qu'on regrettait déjà d'entrevoir les dernières. Les villageois jadis allumaient des flambeaux Offrant aux nuits d'automne de vagues lumières. Les cloches à minuit avaient des sons jumeaux Qui réveillaient la foi déférente et mystique. Ils attendaient, fervents la nuit, la seule, unique, Lorsqu'après la ripaille et avant les adieux, Ils allaient d'un pas gai tambouriner aux portes, Appelant à la messe, rayonnants et joyeux. Il était loin alors le temps des feuilles mortes.
Contribution du : 07/10 06:33:06
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"Les mots peuvent être "impuissants" et pourtant ils sont tout ce que nous avons pour étayer nos ruines". Joyce Carol Oates |
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Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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08/06/2013 21:10 Groupe :
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J'aime beaucoup tes oxymores, JPh ! Bravo pour ton essai
Ça fume grave dans le moteur, Myndie-la-vapeur... trois fois sur le métier, haha ! Bravo aussi et merci de faire revivre un peu ces brimés ![]()
Contribution du : 07/10 06:59:29
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Maître et Talons |
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Re : Bouts rimés |
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Expert Onirien
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15/01/2017 16:43 Groupe :
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V.3 - S'il fallut avec 't', bien sûr.
Contribution du : 07/10 21:12:11
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Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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08/06/2013 21:10 Groupe :
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Plus personne ?
Voici la solution, que sans doute vous aviez devinée : La Mort des amants Charles Baudelaire Nous aurons des lits pleins d’odeurs légères, Des divans profonds comme des tombeaux, Et d’étranges fleurs sur des étagères, Écloses pour nous sous des cieux plus beaux. Usant à l’envi leurs chaleurs dernières, Nos deux cœurs seront deux vastes flambeaux, Qui réfléchiront leurs doubles lumières Dans nos deux esprits, ces miroirs jumeaux. Un soir fait de rose et de bleu mystique, Nous échangerons un éclair unique, Comme un long sanglot, tout chargé d’adieux ; Et plus tard un Ange, entr’ouvrant les portes, Viendra ranimer, fidèle et joyeux, Les miroirs ternis et les flammes mortes. Je laisse la main à qui veut !
Contribution du : 11/10 03:01:39
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Maître et Talons |
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Re : Bouts rimés |
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Expert Onirien
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15/01/2017 16:43 Groupe :
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Merci Cyrill, en effet, je me suis souvenu des "miroirs jumeaux" !
Voici des rimes, il s'agit d'un extrait :
/ souveraine - peine - raison - maison - presse - cesse - froissé - renversé - ordonnance - avance - agaçants - passants - passage - présage - maison - foison - augmente - branlante - pesant - glissant - roue - boue - passer - embarrasser /
Six quatrains, si c'est trop, on peut n'en faire que deux ou trois... [retrait à la ligne manquant ?]
Contribution du : 12/10 14:33:54
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Re : Bouts rimés |
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Expert Onirien
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15/01/2017 16:43 Groupe :
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Les peuples ont par les armes fait leur ère souveraine,
Dès lors ôté les draps sur la crainte et la peine, Mais des monstres ordinaires de l'aube ont eu raisons, Voyez, n'est que la nuit, la suie de nos maisons ! Des pantins de dix sous ont ciselé la presse, Le totalitarisme qui n'a jamais de cesse, Ratela tous les bords de son vélin froissé, C'est ainsi que le trope nous a renversé ! Hier, il fallut blâmer pour gagner l'ordonnance, Aujourd'hui il faut jouir pour avoir de l'avance, Et demain, il faudra, sous quels orbes agaçants, Partir pour le néant aux neutrinos passants ! L'opportunisme pâle des sbires de passage Qui ont servi leurs causes plutôt que le présage, Cause à l'humanité ainsi qu'à sa maison Un écocide odieux où l'absurde est foison ! Là où la divergence à tous propos augmente, Est une déraison toujours plus branlante, Les bévues des vénaux en valent leur pesant De pierres et de métaux pris en terrain glissant ! Pour endiguer les flots de goudron sous la roue, Nous n'avons rien de mieux que de salir la boue, Décarboner du "vert", et regarder passer Notre chance ultime d'encore nous embarrasser !
Contribution du : 15/10 00:27:30
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Re : Bouts rimés |
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Expert Onirien
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15/01/2017 16:43 Groupe :
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En l'absence de participants, je donnerai la solution dès demain...
Contribution du : 17/10 16:07:31
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Re : Bouts rimés |
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Expert Onirien
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15/01/2017 16:43 Groupe :
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Comme promis (mais à qui ?), voici l'original :
Les embarras de Paris Nicolas Boileau [extrait] (...) Encor je bénirais la bonté souveraine, Si le ciel à ces maux avait borné ma peine ; Mais si, seul en mon lit, je peste avec raison, C’est encor pis vingt fois en quittant la maison ; En quelque endroit que j’aille, il faut fendre la presse D’un peuple d’importuns qui fourmillent sans cesse. L’un me heurte d’un ais dont je suis tout froissé ; Je vois d’un autre coup mon chapeau renversé. Là, d’un enterrement la funèbre ordonnance D’un pas lugubre et lent vers l’église s’avance ; Et plus loin des laquais l’un l’autre s’agaçants, Font aboyer les chiens et jurer les passants. Des paveurs en ce lieu me bouchent le passage ; Là, je trouve une croix de funeste présage, Et des couvreurs grimpés au toit d’une maison En font pleuvoir l’ardoise et la tuile à foison. Là, sur une charrette une poutre branlante Vient menaçant de loin la foule qu’elle augmente ; Six chevaux attelés à ce fardeau pesant Ont peine à l’émouvoir sur le pavé glissant. D’un carrosse en tournant il accroche une roue, Et du choc le renverse en un grand tas de boue : Quand un autre à l’instant s’efforçant de passer, Dans le même embarras se vient embarrasser. (...)
Contribution du : 18/10 18:18:32
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