jeanphi a écrit "En l'absence de participants..."
En effet, on dirait que ce fil s'essouffle. Sans doute, certaines rimes plus difficiles que d'autres à maîtriser ?
Je fais toutefois une autre tentative, avec des rimes me paraissant très accessibles.

Un petit effort, les amis, afin que les "bouts" ne disparaissent à jamais !...

toi – jour – moi – amour – mouillés – oublier – éveillés – couche – grisé – amusé – baiser – bouche - point – loin – nôtres – besoin – moins – autre

Vois-tu je pense à toi
Le matin, chaque jour.
Je te veux tout à moi
Tu es mon seul amour
Et si mes yeux mouillés
Font semblant d’oublier
Ils restent éveillés
Quand le soir je me couche.
Lorsque tu m’as grisé
Avec l’air amusé
Me donnant un baiser
Tout léger sur ma bouche
Je ne me doutais point
Que des jours, pas si loin,
Ne seraient plus les nôtres,
Et tu n’as plus besoin
De moi, de moins en moins
Car tu penses à une autre.

Myndie à la rescousse!

Je pense tant à toi!
Alors que point le jour,
Je suis seul avec moi,
Pleurant sur mon amour
en longs soupirs mouillés.
Je bois pour oublier
Mes rêves éveillés
Et roule sur ma couche,
Affreusement grisé.
Je me suis amusé
A mimer un baiser,
Juste effleurant ta bouche.
Cela ne suffit point
De te savoir si loin.
Si tu étais des nôtres,
Je n'aurais pas besoin
-ou peut-être un peu moins -
De lutiner une autre.

J'ai entendu la sirène !... et les sirènes :
embellie poétiquement dépitée et Myndie sur sa couche énivrée.
Pas de soucis les filles je vous ai vengées :

toi – jour – moi – amour – mouillés – oublier – éveillés – couche – grisé – amusé – baiser – bouche - point – loin – nôtres – besoin – moins – autre


Mais oui je me souviens de toi,
De ce mémorable et long jour
Où tu t’es approché de moi
Pour susurrer des mots d’amour
M’inonder de bisous mouillés
Et, pour ne jamais t’oublier,
Dans mes beaux rêves éveillés
Tu rajoutais couche après couche
Certain de voir mon coeur grisé
Et mon bel esprit amusé
Jusqu’à t’accorder un baiser.
Aussi belle que soit ta bouche
A mon abandon ne croit point
Car je t’enverrai paître au loin !
Cet entre-deux n’est pas le nôtre,
Même les jours de grand besoin ;
Nous nous verrons de moins en moins
Sorry ! Vois-tu j’en aime un autre.

"A la bonne heure", ou "ah, là, bonheur !"
Merci Myndie et Cristale, vous êtes des copines sympa.
Bisous.

Bien, j'espère avoir compris...


toi - jour – moi – amour – mouillés – oublier – éveillés – couche – grisé – amusé – baiser – bouche - point – loin – nôtres – besoin – moins – autre

Il n’y a plus que toi
A l’aube de ce jour
Et un reste de moi
Qui réduit nos amours
A ces regrets mouillés
Où peuvent s’oublier
Les espoirs éveillés
Aux tréfonds de la couche,
Là où l’homme grisé
Au regard amusé
Réclamait ce baiser
Au recoin de la bouche…
Mais il ne l’aura point ;
Le jour est bien trop loin
Où il serait des nôtres,
Car vois-tu j’ai besoin
Qu’il nous aime, au moins,
Un brin de plus que l’autre.

Ça c'est un peu triste pour les rimes de Boileau...

Je donnais une échéance "en l'absence de participant", qui sous-entendait que, si quelqu'un avait participé, j'aurais repoussé l'échéance...

Oh, j'ai failli oublier : méchant, méchant Animal, tu es un méchant !
À moins que je te confonde avec tentacule du 09 et un autre encore plus malséant ? Bon, j'arrête de me faire des amis...

Au temps pour moi, ce n'est pas Animal qui est un méchant utilisateur. Toutes mes excuses, c'est moi qui suis déplacé pour le coup.
Cela doit être le petit logo en forme de diable qui m'a induit en erreur.

Bonjour à toutes et tous
Bienvenue à ce diablotin d'Animal, occitan comme bibi, et voici la solution pour ce petit bouts rimés :

Doute

Tu m’as dit : " Je pense à toi
tout le jour. "
Mais tu penses moins à moi
qu’à l’amour.
Tu m’as dit : " Mes yeux mouillés
qui ne peuvent t’oublier
restent longtemps éveillés
lorsque je me couche."
Mais ton cœur est moins grisé
qu’amusé.
Tu penses plus au baiser
qu’à la bouche.
Tu ne te tourmentes point.
Tu sais, sans chercher plus loin,
que nos joies sont bien les nôtres…
Mais l’amour est un besoin.
M’aimerais-tu beaucoup moins
si j’étais un autre ?

Paul GÉRALDY

Merci d'arrondir les angles. je ne voulais surtout pas manquer de reprendre l'auteur de cette discussion en forme de jeu d'échec qui m'avait, semble-t-il, davantage révolté que la plupart des autres membres. Mais, de toute évidence, ce n'est absolument pas de Animal qu'il s'agit ; à lire ses participations aux forums et certains de ses poèmes, l'on prend toute la mesure de ce diabolo tout navré qui lui sert de logo.
Encore 1000 excuses.