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Cinquante nuances éphémères de gris-bleu
Maître Onirien
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De quelque part entre ciel et terre
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Merci tout d'abord au comité éditorial d'avoir accepté la publication de ce poème et ce n'est pas là pur formalisme, étant donné le temps qu'il a passé en espace lecture, ce qui n'a pas manqué de me donner quelques sueurs froides.
Merci aussi à tous ceux qui l'ont lu et commenté car je sais le temps et la disponibilité que cela demande.

Sachez que, comme à chaque fois, les remarques formulées sont infiniment précieuses car elles poussent à la réflexion et apportent parfois des perspectives différentes, d'autres nuances du gris-bleu par exemple.
A travers vos retours je me rends compte qu'avoir proposé le texte sans le tableau qui l'a inspiré était sans doute une erreur. En fait, j'ai voulu tester votre pouvoir de représentation, votre force d'imagination, et je vois que... Non, je rigole^^.
La vraie raison est qu'étant coutumière de ce genre de texte accouplé à un tableau, j'ai pensé qu'on aurait tôt fait de m'identifier en EL qui a pour but justement la préservation de l'anonymat.
C'était bien une erreur, quand je découvre la spontanéité des retours après parution de l'image.

Corto : Vous avez revu votre commentaire après publication (sans doute après avoir vu le tableau) ; je vous remercie pour l'élégance de votre réponse et pour avoir pris le temps de décrire les sensations de votre lecture.

Gabrielle : Avoir éveillé de l'émotion, voilà qui me comble, moi qui craignais justement que mon poème en soit dépourvu...

Narco : Merci pour votre commentaire, bref mais si flatteur ! Je ne pense pas que la tâche de traduire un paysage soit plus aisée pour le poète que pour le peintre mai scela n'engage que vous et moi.

Cat : Quel bonheur de te lire ! Ta chaleureuse spontanéité me touche énormément, comme tu peux t'en douter. Je suis heureuse de t'avoir emportée, je suis heureuse que tu comprennes si bien ma sensibilité. Je suis heureuse de tout ce que tu m'as exprimé ici et sans doute encore plus de ce que tu n'as pas exprimé. Merci à toi que je comprends si bien...

papipoete : merci d'avoir aimé, merci d'avoir visualisé, papipoete. Et pour la 3ème strophe sans verbe, j'assume, j'assume ! Amitiés

troupi : voilà encore ce qui me fait comprendre la difficulté pour un lecteur d'appréhender le texte sans l'image. Je vous remercie en tout cas d'avoir apprécié le paysage mystérieux et les mots que j'ai posés dessus.

Vincente :
Je réfléchis à apporter une modification au vers 3. Vous me faites prendre conscience de quelque chose qui ne m'est pas apparu lors de l'écriture. Mais il en va souvent ainsi, n'est-ce pas, et je vous remercie pour votre commentaire.

Davide 
: Voyez-vous, je suis d'accord avec vous sur le côté descriptif et sage du poème. C'est aussi pourquoi plus haut je parlais de ma crainte du manque d'émotion. Baudelaire avait raison. Il me semble m'être mieux approchée de cette démarche poétique dans mon poème « l'oiseau ». Mais, sur ce point aussi vous avez raison, rien n'est fige : je pense que je pourrais me lancer comme un défi et le réécrire.

Donaldo75 : Tes quelques lignes en valent cent et c'est sans doute un plus grand bonheur de se sentir comprise que de se sentir appréciée.
Merci mille fois Don

Robot : Je peux vous faire un copier-coller de ce que je viens d'écrire à Donaldo75. Qui donc m'a parlé d'un peintre qui représente ses personnages avec des yeux différents : parce que l'un est le regard qu'il porte sur l'extérieur et l'autre, son regard intérieur ? Finalement, c'est aussi bien ce que nous sommes nous qui essayons de transcrire notre propre vision des choses et les émotions qui s'en dégagent... Merci à vous Robot

Zorino 
: Merci de ton retour et merci de me faire partager tes ressentis. A la question que tu me poses sur le tableau, comme on s'y est intéressé déjà, je répondra in fine.
A te lire Zorino

Cristale : Chère Cristale, j'aurais aimé avoir tes envolées superbes pour m'exprimer. A défaut, je saisis au vol l'envoûtement merveilleux et si volatil qui me souffle sa poésie. Je suis ravie qu'il agisse sur ton rêve éveillé.

Mokhtar 
: Merci pour le partage. C'est une analyse fine que vous faites là : les lieux, la solitude, la grisaille, la mort... Quant à « l'effet mer », je n'y avais pas pensé mais vous me révélez là quelque chose de très judicieux, que je ne manquerai pas de soumettre à l'auteur de la peinture. Je suis certaine qu'il en sera fort intéressé.

Senglar : merci cher senglar pour votre appréciation J'adore votre regard car il m'apporte beaucoup. Une estampe, que n'y avais-je pas pensé ! Mais oui, tout à fait, on dirait bien une estampe et j'aurais pu tout aussi bien y poser quelques haïkus...Voilà une autre idée à creuser.
Merci d'avoir aimé passionnément le texte et le tableau.

Au final, je vais me répéter, tous vos commentaires m'ont apporté un éclairage intéressant sur ce que j'écris (et sans doute sur moi même) et je vous remercie du fond du cœur.

Pour ce qui concerne le tableau, il n'est l'oeuvre ni de Sisley, ni de Friedrich (ah, le sublime Voyageur contemplant une mer de nuages!), ni d'un peintre japonais mais d'un peintre des Hauts de France avec qui je collabore très souvent : https://art-ist-ein-lebensstil-71.webself.net/

Contribution du : 16/06/2019 16:56
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"Les mots peuvent être "impuissants" et pourtant ils sont tout ce que nous avons pour étayer nos ruines". Joyce Carol Oates
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Re : Cinquante nuances éphémères de gris-bleu
Expert Onirien
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Bonjour myndie,

Merci pour ces retours, les explications sur la genèse d'une œuvre et les intentions d'un(e) auteur(e) sont toujours un enrichissement.

Votre poème m'a plu, mais je l'ai trouvé trop sage au regard de l'aisance que vous avez dans votre écriture.
D'ailleurs, mon avis se confirme après la lecture de L'oiseau (que je viens juste d'aller voir) : je le trouve magnifique, un vrai coup de cœur ! D'autres poèmes que j'ai lus de vous m'ont également charmé.

La fantaisie vous va si bien ! Surtout, ne bridez pas votre créativité, cette sensibilité est un art à elle toute seule...

Une fois de plus, pardonnez mon engouement.
Mais quand je suis touché, je le dis, c'est plus fort que moi.

Merci myndie,

Au (grand) plaisir de vous relire,

Davide

Contribution du : 16/06/2019 17:44
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Re : Cinquante nuances éphémères de gris-bleu
Maître Onirien
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Davide,


vous allez me faire rougir! Merci pour ces gentils compliments; ils me touchent d'autant plus que je n'ai pas la même indulgence envers ce que j'écris...

Ne changez rien surtout, et gardez votre engouement intact

Contribution du : 16/06/2019 18:12
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Re : Cinquante nuances éphémères de gris-bleu
Maître Onirien
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@ Frenchkiss,

votre passage me fait d’autant plus plaisir qu’ayant appris à vous connaître – un peu – depuis votre brillante arrivée sur le site, tout me laissait à penser que vous ne seriez pas fan de mon poème : beaucoup de descriptif et peu d’humain, et pas de prosodie rigoureuse à décortiquer.
Vous n’êtes pas le premier à me faire la remarque sur la dissociation de l’image et du texte, comme vous avez pu vous en rendre compte ; je fais mon mea culpa.
Y a t-il des oiseaux dans le tableau ?
Y a t-il des pavillons ?
Mes yeux ne sont pas meilleurs que les vôtres, croyez le bien (et le diaponiris ne permet rien de mieux que la visualisation d’une vignette). c’est juste qu’ils laissent la part belle à mes perspectives intérieures, à mes dérives…
Je vous remercie en tout cas pour ce
« Bravo pour avoir si bien illustré la vocation de la poésie qui est de transformer l’image en correspondance ».
Un compliment qui, venant de vous, me touche infiniment.

@Hersen

Hersen à contresens !
Mille mercis Hersen pour avoir apprécié l’écrit sans l’image. ça aussi, ça fait du bien.
Que te dire d’autre qu’à te lire, c’est le partage qui prend tout son sens, que je me sens vraiment comprise, pas seulement dans ma démarche d’écriture mais aussi dans ma façon de voir les choses, de les ressentir et mon envie de les écrire, de les trans/crire, de les trans/former.
« Comprendre est une chose. Mais pas la plus importante. Ressentir est la base.
C’est un précepte qui me va comme un gant.

Contribution du : 17/06/2019 10:33
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Re : Cinquante nuances éphémères de gris-bleu
Maître Onirien
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@ Ombhre

Avec un peu de retard, je viens vous remercier pour avoir commenté mon poème, pour avoir été sensible aux sensations, à l'atmosphère, enfin à tout ce que j'essaie de faire passer.
En fait, je crois que je ne sais pas faire des descriptions simples...mais cela aurait-il vraiment de l'intérêt?

Amicalement

Contribution du : 18/06/2019 08:04
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