ANALYSE - DIRECTEMENT - MATIN - RAISON - PUBLICATION - COURRIER - AFFAIRE - DÉJEUNER - POÈTE - COMPLICATION

Je reçus ce MATIN-là, par COURRIER électronique, un REFUS très lapidaire de PUBLICATION pour le dernier poème que j’avais envoyé sur Oniris. On ne m’en donnait aucune RAISON acceptable, aucune ANALYSE un tant soit peu argumentée ne venait étayer cette fin de non recevoir.
Le POÈTE que je croyais être prit l’AFFAIRE très au sérieux. Oubliant mon petit DÉJEUNER, je répondis DIRECTEMENT au staff qu’il pouvait aller se faire voir ailleurs.
Mal m’en prit, j’ignorais alors à quel genre de COMPLICATION j’allais devoir faire face. Elles feront sans doute l’objet des prochaines page de mon journal.

Le post 440 de Vadim
Sans savoir comment la cataloguer exactement, je suis une fan absolue de ce genre de dérision !
Et aucun TAC TAC TAC TAC TAC... TAC TAC !!! ne me clouera le bec. Namého !

C'est drôlement bien tourné, sans méchanceté aucune et avec beaucoup d'imagination.

Bravo, Roger, euh, pardon, veux-je dire.... Vadim !

[@Vadim – Le post #1 de ce jeu d'écriture indiquait que le nombre caractères du poème ou de la nouvelle devait se situer entre 500 et 2500 caractères. Vos deux derniers textes les débordent largement (3897 et 8027 caractères).
En l'état, vos propositions peuvent être assimilées à des détournements de publication.
Merci de mieux vous conformer à ces critères initiaux qui font toute la particularité de ce jeu.

De plus merci d'éviter les digressions personnelles qui sortent de la logique du jeu].

ANALYSE - DIRECTEMENT - MATIN - RAISON - PUBLICATION - COURRIER - AFFAIRE - DÉJEUNER - POÈTE - COMPLICATION


Lettre au POÈTE...

Camarade Vadim, pour me sentir DIRECTEMENT responsable d'avoir attiré les foudres de guerre sur tes agissements hors normes, provoquant même la COMPLICATION qui va peut-être s'ensuivre, je sollicite ton estimable mansuétude et ta grande bonté.

Pour me faire pardonner, et afin de t'aider à retrouver la seule RAISON qui vaille à Froisse-le-Chef, accepterais-tu de DÉJEUNER avec moi et mes amies, le prochain vendredi MATIN ? Soit, le 36 Tristounet de l'An de Grâce 2050-1, selon la dernière PUBLICATION au Journal Officiel de la PenteCôte Glissante, si difficile à remonter, dixit l'ANALYSE d'Ivo Livi, dit Yves Montand, le bien nommé.

Réponds par retour de COURRIER. Si tu le peux, en confirmant ton acceptation pour l'AFFAIRE qui nous tient liés par la barbichette de l'humour, ce grand sauveur de l'humanité devant une éternité qui nous glace déjà la sanquette.

Camarade Elena

PS : j'espère que tu vas continuer encore longtemps à nous amuser tout en t'exerçant, mais surtout fais bien gaffe de ne pas dépasser les limites



Les dix prochains mots, s'ils vous agréent...

ENNUI - ANGELOTS – SILENCE – MONOTONIE – FEUILLE –
GLISSADE – SOMMEIL – GALIPETTES - BZZ BZZ - MOUTONS

Chère Elena, ta douceur et ta sagesse, toutes deux félines, sont chantilly spirituelle offrant un recul immédiat et éclaircissant l'avenir à qui n'aurait su l'entrevoir positif sans ton aide.

Merci pour ces 10 mots variés, inspirants et presque "exotiques" ( BZZ BZZ !?! ) mais surtout pour ta lettre, arrivée à la bonne adresse..! Je vais me fendre d'une petite "Lettre à la Poétesse" en retour à la tienne, mon estimée camarade de jeu.




Vincente, vous aviez pris un maximum de précautions pour ne pas me dégouter lorsque 3 de mes commentaires sortaient de la charte en juin et qu'ils devaient disparaitre, entre autres petites choses, j'ai bonne mémoire au coeur c'y est gravé, et vous faites preuve de tact à nouveau soyez-en remercié.

ENNUI - ANGELOTS – SILENCE – MONOTONIE – FEUILLE –
GLISSADE – SOMMEIL – GALIPETTES - BZZ BZZ – MOUTONS

Enfin un peu de SILENCE. Je vais pouvoir jouir bientôt de ma quotidienne GLISSADE dans le SOMMEIL, la seule des GALIPETTES vespérales que je m’autorise encore à mon grand âge.
Tout d’abord, j’écoute une FEUILLE chuter délicatement au sol et j’imagine des ANGELOTS l’accompagner gentiment de leur lyre.
La MONOTONIE s’installe.
J’écoute ensuite l’ ENNUI s’insinuer dans mes neurones.
J’entends le BZZ BZZ d’une mouche égarée qui agace les MOUTONS que je compte avec une difficulté... toujours... accrue...

ENNUI - ANGÉLIQUE – SILENCE – MONOTONIE – FEUILLE –
GLISSADE – SOMMEIL – GALIPETTES - BZZ BZZ - MOUTONS

En attendant ta lettre promise, Cher Camarade Poète bien aimé (j'ai trop hâte ! Entends-tu le doux ronron ?... ), voici ce que donne un monde en plein BZZ BZZ au milieu d'un quelconque pré carré.

Adieu, veaux sous la mère, vaches qui rient, cochons de ferme et autres gallinacés plus ou moins spécialistes ès GALIPETTES agricoles...

Quand l'ENNUI bas et lourd, à force d'un grand SILENCE trop ANGÉLIQUE viendra nous bercer de sa douce MONOTONIE, telle la FEUILLE au vent, une GLISSADE vers un SOMMEIL de plomb nous cueillera, nous tous, pauvres MOUTONS à deux, quatre, voire cinq pattes, noirs et blancs, confondus.

ENNUI - ANGÉLIQUE – SILENCE – MONOTONIE – FEUILLE – GLISSADE – SOMMEIL – GALIPETTES - BZZ BZZ – MOUTONS

ANGÉLIQUE, marquise des anges, apparaissait souvent dans un lit ; pas par besoin de SOMMEIL, dormir quel ENNUI, ni par désir de SILENCE, mais plutôt par envie de GALIPETTES avec l’amant qu’elle avait séduit. A propos de lit, il me vient à l’esprit que rien n’est plus pénible que les insomnies. On aimerait, telle une FEUILLE d’automne, faire une GLISSADE et tomber en endormissement sans s’énerver sur le BZZ-BZZ des mouches ni avoir recours à la MONOTONIE du comptage des MOUTONS.

ENNUI - ANGÉLIQUE – SILENCE – MONOTONIE – FEUILLE –
GLISSADE – SOMMEIL – GALIPETTES - BZZ BZZ - MOUTONS

Quel ENNUI ! Tu parles d’une idée d’avoir voulu rompre la MONOTONIE !
J’ai pris, comme d’habitude, mon air ANGÉLIQUE et, de mon pied de ballerine, j’ai tenté une GLISSADE jusqu’au bord du lit espérant le tirer de son profond SOMMEIL.
Bien que le sachant dur de la FEUILLE, j’ai imité l’abeille : « BZZ BZZ », dans l’espoir de quelques GALIPETTES à deux mais, ouvrant un seul œil il m’a dit : « SILENCE ! J’ai pas fini de compter mes MOUTONS. »