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Re : En voyage ! de Damy. Réponses aux Oniriens.
Visiteur 
Bonjour Damy,
Vous avez écrit un beau poème, un de plus dans votre répertoire, et je vous le dis sincèrement, si vous deviez en changer un seul mot, vous iriez rejoindre la kyrielle des auteurs que je ne lis plus. L’influence des lecteurs tue le poète.
Bellini

Contribution du : 25/02/2021 12:06
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Re : En voyage ! de Damy. Réponses aux Oniriens.
Maître Onirien
Inscrit:
11/03/2010 19:04
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Hors Ligne
Cher vous tous, merci de vos sentiments et de vos recommandations sur ce texte auxquels je suis très sensible.
Contrairement à une peinture qui, une fois étalée sur la toile, ne souffre de retouches, un poème en fonction des critiques peut toujours s’améliorer tant qu’il n’est pas gravé dans le marbre d’une édition professionnelle.
Je l’ai dit, je trouve ici les critiques positives et délicates.

Je me suis décidé à garder « aveulit » pour les raisons qu’indiquent hersen et Vincente. Pour le reste, j’ai amené quelques aménagements souhaités par la critique qui ne font pas perdre l’âme du poème, au contraire.
Merci à Miguel pour son soutien sur la valeur des hexasyllabes.

Je vous propose donc cette version aménagée qui acceptera d’autres remarques.

En voyage !

Il faut pour la nourrir de splendides voyages
Et le feu de l’amour.
Sous mes yeux demi-clos je n’ai que les images
Des rives de l’Adour.

Elle boude, elle a froid, cloîtrée en ma demeure
À la berge du lit.
L’étiage du fleuve, un filet d’eau qui pleure,
L’attriste, l’aveulit.

Elle voudrait la mer , un trois-mâts dans une île,
De braves matelots,
Afin qu’elle sourie et que le spleen s’exile
Emportant les sanglots.

Je n’ai pour tout voilier qu’une barque ensablée
Sur le bord du cours d’eau,
Plus quelques vieux démons en guise d’assemblée
Qui pèsent un fardeau.

Elle offre ses seins lourds , ses yeux moirés, humides,
Au poète rêvant,
Jetant par dessus bord ses rimes insipides
Qui s’envolent au vent.

Il faudra bien qu’un jour pour déguster les fastes
De l’amour qu’elle attend
Je guide l’aviron vers des horizons vastes
Je l’aime ! Elle m’entend.

Alors de l’estuaire aux sources de Payolle*
Elle verrait l’Adour
Où je lui ferais vivre une croisière folle :
Un aller sans retour.

*Payolle : petit village des Pyrénées où l’Adour prend sa source
Je sais, Anje, mais je ne pouvais pas glisser Campan dans une rime.



Contribution du : 25/02/2021 13:38
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