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Exil sans ode, merci !
Organiris
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03/05/2015 18:24
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Bonjour à tous,

Je viens dire merci à tous ceux qui ont participé à la mise en lumière de cet exil.

Il s’agit ici d’exils en catimini (sans ode, donc) de familles quittant petit à petit des endroit trop rudes pour y vivre, cherchant un moyen de subsistance peut-être pas plus élevé, mais moins incertain.

Ces casas de taipa, maison en pisé, sont présentes un peu partout dans le sud du Portugal (et de l’Espagne aussi). Elles sont souvent situées dans des endroits magnifiques pas encore touchés par un immobilier frénétique car trop loin de la mer, de ses plages et ses boîtes de nuit.

Et chaque printemps fleurissent les fleurs sauvages à foison.

Queribus: Merci de ce com favorable encourageant.

Socque : Tu m’as tuée avec cet « improbable, comme à la télé »… que je n’ai pas ! Je trouve dommage que certains mots soient pris en otage pour ensuite n’être plus utilisables à titre individuel sans porter une connotation. L’improbabilité probable que ces mots soient probablement perdus pour celui qui voudrait les utiliser, hélas, m’apparaît aujourd’hui improbable !
Mais une langue vit par ses locuteurs. Acceptons les pertes comme les gains.

Animal : « un poème bourré d’émotions sous des dehors austères »
Une phrase qui me fait bien plaisir, Animal, car c’était ce que je voulais faire passer de ce que je vois de mes ballades.
J’adore me ballader dans les ruines de campagne !

Fugace : Pour être franche, dans l’image, le crocus est un peu erroné, il s’agit en fait d’un minuscule iris, d’un bleu, mais d’un bleu ! Sauf que je ne pouvais utiliser ce mot car je pense que les lecteurs auraient eu l’image d’une fleur très grande, très haute. J’ai choisi le crocus pour le mot, le crocus qui croque le soleil, la sonorité, et pour sous ses dehors timides. il est dans l’esprit un parfait parallèle pour ce nano iris.

Luz : « un fil tendu de rien
à rien »
Des coms expliquent bien l’idée. Une famille quitte un lieu où il n’ont, si ce n’est rien, pas assez pour vivre en tout cas. Et ils vont vers la même chose…
L’espoir est fou
qui laisse s’abandonner...

papipoète : Oui, papipoète, une vie trop rude. Il arrive un moment où ce n’est plus supportable, où l’homme ne peut forger des projets…
Quitter un lieu, aussi magnifique soit-il, est une tentative pour effacer les difficultés.

Robot : Oui, un espoir vain, s’il faut être réaliste. Mais pas toujours peut-être. Pas pour tous, et tout dépend de leurs attentes.

Apierre : merci apierre d’être aussi succinct que ce poème dans ton com ; qui dit pourtant l’essentiel !

Edgard : Merci Edgar d’avoir été si sensible à ce poème, et d’en remarquer l’extrapolation qu’on peut en faire.

Absolue : Merci Absolue de citer les trois vers de fin, que j’ai voulus un peu comme un haïku. Je voulais leur donner leur propre autonomie dans le ressenti de tomber au hasard des ballades sur une de ces ruines.

Angieblue : Une fin de l’humanité ? Non, puisque le dernier vers est porteur d’espoir : terre vivante encore »
Merci d’avoir apprécié ce fil tendu de rien à rien !

Arsinor : Revers de la médaille : non, ce ne seront pas de plus pauvres qui en profiteront, ce seront plutôt des plus riches qui un siècle après l’abandon, construiront des villas ; ainsi va le monde...

Emilia : Le « sans ode » du titre est bien là pour expliquer l’anonymat de ces familles. Elles ne se regroupent pas, elles partent une à une, éclatées souvent.
Merci d’avoir été sensible aux images.

Cristale : C’est bien là tout l’intérêt d’oniris, Cristale : lire des auteurs que l’on n’aime pas par similitude avec sa propre écriture, mais des découvertes.
Tu refais, en peu de mots, exactement l’histoire.
Je sens que tu vas bientôt te mettre à la poésie en prose, Cristale. Méfie-toi…:))))

Pouet : Oui, Pouet, une « nature morte », qu’on a laissé pour morte, mais qui revit chaque saison.
Un bien grand merci à toi !

Ombhre : Merci pour le « chapeau » ombhre, sous le soleil, c’est toujours utile:))))
Tu as été sensible à cette notion de tableau que j’ai essayé de dégager comme impression.
Un grand merci !

D’où qu’on se tourne sur Oniris, il y a dans chaque coin un maillon de la chaîne qui le fait vivre.
Des crocus partout !

Un fil ouvert pour la balade !


Contribution du : 17/01/2021 10:24
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