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Je vendrai ta peau d'ours mal léché
Maître Onirien
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Salut à tous les ami-e-s d'Oniris !

Je m'excuse déjà de ne pas assez participer à la vie de la communauté ces jours-ci ; la raison est que je consacre le plus de mon temps aux réflexions bibliques. Mais de temps à autre je viens flâner ici, pas assez de temps pour me compromettre dans la lecture et le commentaire de texte. Je me suis néanmoins laissé aller à la gourmandise, ou bien au péché d'ego, à vouloir posséder un texte dans la nouvelle catégorie Récit poétique, d'autant plus que j'avais écrit ce texte voilà des années déjà, et qu'aucune catégorie sur oniris, à mon avis, ne lui convenait parfaitement.

Si j'ouvre ce forum, c'est pour ne pas pousser mon impolitesse en me soustrayant au "Merci !" traditionnel à ces auteurs qui ont donné leur temps à me commenter :

Merci, Robot, d'avoir apprécié le texte et trouvé comme moi qu'il entrait bien dans la nouvelle catégorie "Récit poétique". Que Dieu vous protège en cette période de Covid 19

Merci, Corto, je vous le dis à mon tour. Votre résumé touche la motivation première pour l'écriture de ce texte ; merci de la souligner avec vos mots si justes. Que Dieu vous protège en cette période de Covid 19

Merci, Don, pour ton commentaire. Je suis content que tu ais remarqué la technique derrière la construction du récit ; c'était primordial pour moi pour délivrer mon message. Merci de l'avoir remarqué ! Que Dieu te protège en cette période de Covid 19

Merci, Vincente, pour le temps que vous avez pris à lire et commenter mon texte. Je suis d'accord avec vous que les texte dans sa deuxième partie est plus fluide, plus calme ; avez-vous un instant imaginé que cela pouvait être un effet de style de narration ? la première partie étant symbole de cette tension (d'où ce discours chargé) qui mine chaque migrant avant d'embarquer dans sa barque de fortune, et la deuxième partie le laisser-aller qui vient avec le lâcher-prise car on est captif d'un futur qu'on ne pourrait contrôler ?

Dans votre deuxième paragraphe je ne sais pas si vous confondez le narrateur à l'auteur, car le récit ne dit pas que le narrateur a réussi dans son entreprise, d'où je me dis que vous avez peut-être loupé l'allusion de la "Bouteille à la mer" ?

Troisièmement, si vous me connaissiez bien, vous comprendriez que le gris n'est pas un dosage que je maîtrise encore Je m'essaye ces derniers temps-ci, car un chrétien doit rechercher la paix, mais comme je l'ai dit plus haut, ce texte est un texte qui date de plus de 5 ou 6 ans...

je note vos remarques sur les mots que vous soulignez, et je vais y réfléchir. Mais le terme "déferlante" est adjectif et nom féminin. Ici j'ai utilisé la poétique du nom féminin pour apporter ma pensée...

Merci pour tous les passages qui vous ont touchés, ils me touchent aussi. Quant à votre question de la fin, les membres du CE qui ont trouvé que ce texte entrait bien dans la catégorie peuvent vous répondre ; moi je vous poserais la question inverse : en quoi ce texte semble ne pas être un récit poétique ? Pourquoi pensez-vous que ça ne devrait pas entrer dans cette nouvelle catégorie ? Notez que je ne veux pas polémiquer, mais juste comprendre pour m'ajuster la prochaine fois.
Que Dieu vous protège en cette période de Covid 19


À tous mes commentateurs je dis un grand Merci

Wan

Contribution du : 11/04/2020 22:06
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L'homme est comme de l'herbe, et son éclat, comme la fleur des champs ; l'herbe sèche, la fleur tombe, mais la Parole de Dieu subsiste éternellement !
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Re : Je vendrai ta peau d'ours mal léché
Organiris Animodérateur
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Merci de votre retour qui appelle effectivement quelques compléments d'explication.

Concernant votre première remarque/question : " avez-vous un instant imaginé que cela pouvait être un effet de style de narration ? la première partie étant symbole de cette tension (d'où ce discours chargé) qui mine chaque migrant avant d'embarquer dans sa barque de fortune, et la deuxième partie le laisser-aller qui vient avec le lâcher-prise car on est captif d'un futur qu'on ne pourrait contrôler ? ". Oui, tout-à-fait, je l'ai imaginé et vous ai même suggéré que je percevais là une intention de l'auteur (je me cite : « Je comprends le besoin de laisser parler l'exacerbation des sentiments, mais étant donné que l'auteur a pris le parti d'écrire ses pensées, …, il envisage donc, il espère, qu'elles seront lues. »)". Ce qui m'a gêné n'est pas la différence de "langage", mais le fait que le premier est plus difficile à lire ; il me semble qu'il y aurait possibilité de garder la verve tout en contenant mieux le style, mais je reconnais évidement la subjectivité et de mon ressenti et de la remarque qui en découle…

Deuxièmement, si j'ai bien gardé en tête la dissociation narrateur/auteur, ce qui m'a conduit à comprendre que celui qui raconte "a réussi dans son entreprise", ce sont les temps du récit. Dans la première partie, ses deux paragraphes, avec en particulier leur entame, " Nous avancions ", invitent à comprendre que le narrateur a pu écrire… ensuite. Alors, effectivement si l'on rattache cette "information à la phrase finale, "Mais avant, vite finir mon journal de bord ; une bouteille à la mer…", on pourrait considérer que le récit entier a été consigné dans ce "journal de bord", donc au fur et à mesure du voyage ; y compris la plupart des paragraphes suivants écrits dans un présent de narration. Sauf que deux paragraphes du final sont évoqués depuis un narrateur "off", surplombant ("Traoré secoue la tête… /… armes à feu.", le lecteur abandonne donc ici ce qu'il aurait pu considérer comme un récit directement consignée pendant l'épopée. Pourtant la dernière phrase repasse à la première personne !? Ce dernier paragraphe manque sur ce plan de cohérence ; j'ai l'impression qu'une certaine confusion a pu se développer dans cela.

Ensuite pour nos notions de "gris", le temps peut bien entendu les faire évoluer…

Pour "des vagues de lames de déferlantes", il y a un terme de trop. Une déferlante est une lame qui déferle. Une lame est une vague grande mais surtout profonde. Le fait de déferler est indispensable à votre évocation, il y a lieu de choisir entre vague et lame… l'une et l'autre peuvent déferler, mais la lame est plus "méchante" (dans les deux sens). Si vous employez, comme vous le suggérez, "déferlante" en tant que nom, alors cela fera trois noms très proches, donc redondants.

Pour la question subsidiaire de la classification en récit poétique, elle est purement "administrative", je dirais inintéressante en soi pour apprécier votre texte. Comme il est plus facile, voire nécessaire d'étiqueter, le seul critère qui me semble discutable dans l'orientation de ce texte-ci, bien subjectif je le reconnais, ce serait sa correspondance "approximative" avec le premier chapitre de la définition sur notre site (je ne parle qu'en mon nom et comme vous sans le moindre souhait de polémiquer). Il a trait à la dimension poétique, je le reprends les mots du principe général la concernant :

"1) La forme poétique
Privilégiant le flou ou la demi-teinte, l'écriture doit être ouvertement poétique, cherchant à structurer musicalement le récit…
"

Je trouve que les paragraphes en italiques, ainsi nombre de passages de la deuxième partie correspondent bien à ce "cadre". Je pense que c'est d'abord cette première partie qui pourrait être "à côté" de ce registre, principalement sur deux plans : la musicalité et l'impression très réaliste de l'évocation, bien qu'elle propose quelques images "poétisantes".
En fait, je constate qu'il y a une question sûrement insoluble, celle-ci : à partir de quelle dosage de "poétisation" un récit passe de la nouvelle au poème et vice versa ? Je crains que la subjectivité devra encore là faire jouer quelques prises de décision.

Bien cordialement

Contribution du : 12/04/2020 13:24
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Re : Je vendrai ta peau d'ours mal léché
Maître Onirien
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08/06/2009 21:13
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Salut Lari,

C'est un plaisir d'être commenté par toi, car à chaque fois c'est un délice. Je sais que, travaillant dans le corps médical et ayant beaucoup d'autres occupations, tu n'as pas assez de temps à consacrer à Oniris ; mais malgré tout cela tu t'investis dans le site. Je te dis un grand merci pour ça ! Tu as été moins logorrhéique dis-tu ? Mais tu as compensé par des éloges ; je ne sais pas si j'aime mieux ceci que tes envolées, mais je prends tout avec reconnaissance : Merci !

Le texte est un peu passé date par rapport à la personne que je veux représenter aujourd'hui, même si je resterai écorché vif toute ma vie. J'ai écrit encore quelques textes aux messages clairs et sans détours comme celui-ci(comme quoi, il n'est pas aisé de fuir son naturel), d'assez bon textes dont j'ai mis certains en musique ; je ne les proposerai pas sur Oniris car je cherche désormais non la confrontation, plutôt la façon la plus appropriée d'appeler à la conscience des autres sans les heurter avant. J'ai été très contre-productif après mes premiers coups de gueules qui, eux, ont été bien accueillis ; il est temps de changer un peu, tout en restant authentique dans mes messages.

Merci encore pour ton commentaire !

Wan

Contribution du : 22/04/2020 04:20
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Re : Je vendrai ta peau d'ours mal léché
Maître Onirien
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Salut Wan !

Merci de ta réponse et de tes compléments d'informations, j'y suis sensible !

Te lire est toujours un plaisir ^^

Amicalement

Larivière

Contribution du : 22/04/2020 14:24
_________________
...  "En dehors du chien, le livre est le meilleur ami de l'homme. En dedans, il fait trop noir pour y lire"

Groucho Marx.
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Re : Je vendrai ta peau d'ours mal léché
Maître Onirien
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24/01/2014 08:35
De A côté de la forêt de Saint Germain
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Salut Wan,

Ravi de te revoir poster des poèmes et des nouvelles; je ne me sentais pas d'aller déterrer tous tes anciens textes d'avant que je m'inscrive sur Oniris.



A bientôt,

Don

Contribution du : 22/04/2020 20:25
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Nous sommes les acteurs
Témoins d'un nouvel idéalisme
Dans le théâtre extrémiste
(Dirk Polak)
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