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Le bonnet d'âne
Maître Onirien
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16/05/2013 09:00
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Merci à chacun, lecteur, commentateur, éditeur, correcteur ayant participé à la parution de ce texte.

Ayant toujours pensé que les histoires d’amour n’avaient pas de morale, je ne considére ce texte comme une fable. Je signale d’ailleurs dans l’exergue que je ne cherche qu’à donner une nouvelle explication à la locution bonnet d’âne. Il y en a tant et tant, qu’en rajouter une de plus, aussi farfelue soit-elle, ne m’a pas paru devoir faire sourciller l'Académie française. Donc, fable, non. Je verrais plutôt ce récit comme un conte. On peut toutefois lui trouver une morale implicite, bien générale, et donc peu intéressante, c’est que rien de grand ne se fait sans amour.
Banalité si fade que l’écrire n’en vaut pas la peine.

Je remercie individuellement chacun des commentateurs pour le temps et l’énergie passés sur ces vers.

@Anje Opiner du bonnet. J’ai publié ce texte en me demandant si ma propre locution "travailler du bonnet" serait comprise. J’ai l’impression que vous l’avez admise sans trop de problèmes, et je m’en réjouis.

@Corto Je ne sais pas si en faisant du bonnet d’âne une récompense j’ai joué un tour au lecteur. Sans doute, si vous le dites. Mais je comptais plus le distraire que le surprendre.

@Hananke Comme dit plus haut, cette morale, je ne la sentais pas. La Fontaine disait que dans ces cas là, il était préférable de s’en passer. Mais je vous assure que si j’en avais trouvé une (comme celle possible par l’angle de vue de Donaldo), par goût de la concision, j’aurais su la faire en deux vers.
Par exemple : Poète mirliton sans don pour l’écriture, / Persévère, têtu, vers ta gloire future.


@Michel64 Comme quoi, il ne suffit pas de survoler un texte avant de le commenter. Les exergues sont souvent primordiaux. Merci d’avoir honnêtement avoué votre impair. Ceci dit, on dit bien la 'bouche' d’un âne, je ne le savais pas. Comme quoi, il faut s’assurer de tout avant de publier. À nous deux, on fait une belle paire d’impairs.

@Annick Ravi de vous avoir ravie. En découvrant le mot fabluette, (en fait fabliette) j’imagine que vous êtes allée voir mon blog sur La Fontaine. Recommandez-le chaudement ! Merci d’avoir souligné la concision qui est une de mes marottes.

@papipoète Vous faites un bon résumé, et je me vois heureux de vous avoir renvoyé à vos souvenirs scolaires. Je me souviens moi-même avoir été au coin, avoir reçu des fessées, des coups de règle sur les doigts, mais pas avoir enfilé l’infamant couvre-chef. Sinon, qu’est-ce que j’aurai pris en rentrant à la maison…

@Pouet La tortue d’Eschyle est présente dans "L'horoscope" de La Fontaine. Ici, je me sers du "Charlatan". Mais peut-être aurait-elle pu aider l'âne à choisir son caillou ? Je ne relève pas tout de votre commentaire jeudemotesque (Corneille/Racine, génial), mais manger les chardons par la racine vaut mieux que les pissenlits, d’accord, et merci pour cette allusion à Prévert dont je n'aurai jamais la poésie (mais il est toujours important d’avoir des horizons).

@sympa Votre pseudo enlumine vos propos. Je ne sais pas, par contre, à quelle époque vous faites allusion, mais pour la mienne je peux vous dire que le mot "revendiquer" ne faisait pas partie du dictionnaire des enfants.

@Donaldo75 Eh oui… C’est le résultat d’une parution. On découvre avec surprise une lecture qu’on n’avait pas prévue. Ce pourrait être en effet la métaphore de nous-mêmes, poètes débutants sur Oniris auxquels on pourrait décerner des prix d’encouragement (des bonnets d’âne au lieu des plumes ?). Je n’y avais absolument pas pensé. Ça me laisse songeur sur le sérieux de mon travail. Merci en tout cas pour votre coup d’œil.

@jfmoods Au vu de votre implication j’aurai mauvaise grâce à vous répondre merci, bonsoir.
Ce point virgule, en effet, est discutable (parce que vous avez raison). Mais voilà…j’écris des fables ou des contes, genre mineur de la poésie, et ce faisant je fais de la poésie narrative. À mon sens, écrire des phrases de 8 vers, (comme ce serait le cas ici sans point virgule) c’est rappeler lourdement au lecteur que je fais presque de la prose (et que je ne fais donc que de la poésie de gare). Si vous regardez attentivement, j’ai voulu donner à cet endroit une respiration (respirez à la fin du vers 14, vous verrez) qui ne me semble pas fautive. Grâce à elle, j’introduis la finale. De plus, le texte était court ; il valait mieux que je ne laisse pas la lecture s’emballer pour le raccourcir encore.
Je ne sais pas si j’ai été clair, mais je l’espère.
Ensuite, je n’ai pas cherché à déboulonner La Fontaine, ni cherché à remettre en cause son honnêteté intellectuelle ! C’est pas le genre de la maison. Dans le premier quatrain, je parle du « Charlatan » DE Jean de La Fontaine (v2). Dans la vraie fable, c’est le charlatan qui dit pouvoir éduquer l’âne (et il sait, en tant que charlatan, que ce n’est pas possible). La Fontaine n’est que le narrateur. Si j’avais écrit : l’albatros de Charles Baudelaire, aurait-on compris qu’il en possédait un ?
Mais je comprends que si on peut le lire ainsi, il vaudrait mieux que je fasse : Le fumeux « Charlatan » que narrait La Fontaine. Pour que les choses soient tout à fait claires.
À moins que j’aie mal compris votre analyse sur ces quatre vers...
Après, merci de n’avoir pas découvert (ou déclaré) que « fumeux charlatan » était quasiment un pléonasme. J’ai mis "fumeux" parce que j’ai pensé que le Charlatan de La Fontaine n’était pas fameux (connu).
Ensuite, je vois que, comme d’habitude, votre analyse est diablement pointue : j’ai appris que cataphore est l’inverse d’anaphore. Enfin, merci d’avoir accepté au titre d’expression néologique (et non pas barbarique) ma locution "travailler du bonnet".

@Robot. J’aime bien de temps en temps glisser un astérisque dans le texte. Ils ne sont pas utiles, mais ils coupent la lecture et viennent distraire le lecteur. J’avais lu un jour dans un article littéraire, que faire sortir le lecteur du récit permettait, à son retour, de lui obliger de faire un résumé de ce qu’il avait lu. En quelque sorte, c’était productif.
Mais ça ne marche que pour les romans !
Hors plaisanterie, merci d’avoir vu là plus un conte qu’une fable.

@STEPHANIE90 Je profite que vous parliez de l’âne pour avouer mes regrets de ne pas lui avoir rendu les hommages qu’il mérite. N’est pas La Fontaine qui veut. Dans mon obnubilation à concentrer mes vers, j’ai délaissé le décor et le descriptif. Avec du recul, j’aurais aimé pouvoir glisser des choses comme « ses yeux sont de velours » de Jammes ou « image d’évangile » d’Hugues Aufray. Bref, un peu de poésie pour ce doux animal… Le Bonhomme n’y aurait pas manqué.
J’ai quand même été satisfait de pouvoir lui adjoindre une ânesse, parce qu’on sait qu’un âne s’ennuie lorsqu’il est seul. Ce qui le rend encore plus attachant.
Mais si je vous ai fait sourire, ça me soulage grandement. Merci.


Pour finir, je conseille, pour ceux que ça intéresse, la lecture d’un bouquin (téléchargeable) assez complet sur la fable et La Fontaine : https://archive.org/details/bub_gb_l-DG4g9_PmYC/page/n4
qui permet de se faire une meilleure idée de ce qu’est une fable, et qui permet de se guérir des croyances simplettes du genre : La Fontaine a tout pompé sur Esope.
Le charlatan, par exemple, est d’Abstemius.

Contribution du : 08/11/2019 01:56
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Outre fables
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Re : Le bonnet d'âne
Expert Onirien
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07/08/2014 15:38
De À même l'écorce des peupliers
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Bonjour Gemini

Vous avez raison. Je me suis complètement planté ! Comme quoi on ne lit bien souvent que ce que l'on veut lire ! Je soupçonne que le caractère comique de votre texte m'a inconsciemment poussé à cette surinterprétation.

En ce qui concerne le point-virgule, j'avais bien saisi sa justification narrative. J'avoue toutefois qu'il me gâche un peu votre chute !

Merci pour le lien !

Contribution du : 08/11/2019 08:32
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Re : Le bonnet d'âne
Expert Onirien
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25/06/2016 00:27
De Rouen
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Bonjour Gemini,

Oui, en effet, vous êtes intuitif : j'ai visité votre site plusieurs fois, je l'avoue ! Un site attractif, agréable à parcourir.
J'ai lu dans la rubrique "Archives" quelques-unes de vos fables. Je suis impressionnée par le nombre de textes que vous avez écrits.

J'encourage "chaudement" les lecteurs à venir le visiter !

Un exemple parmi d'autres : "Le petit chapon rouge" m'a beaucoup, beaucoup, amusée. J'en ris encore....

Merci pour votre talent !

Annick

Contribution du : 08/11/2019 13:51
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Victor Hugo - «Nul n'ira jusqu'au fond du rire d'un enfant.»
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