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"Les draps de l'automne" remerciements
Maître Onirien
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02/10/2012 20:34
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Bonjour à tous et toutes,

J'adresse un grand merci aux Membres du Comité d’Oniris qui ont permis la publication de mon sonnet ainsi qu'aux lecteurs et commentateurs qui ont pris de leur temps pour me faire part de leurs appréciations.

Un grand merci à

Socque
« À mes yeux, ce poème d'un art consommé, au schéma de rimes et de rythmes élaboré et élégant, fluide, bascule du mauvais côté de la préciosité à cause d'un seul mot dans le vers : Les gestes alentis.
Pourquoi "alentis" alors que "ralentis" ne gênait absolument pas la scansion et présentait des sonorités très proches ? ...
Le sujet est rebattu mais me paraît délicatement traité, et j'aime beaucoup la rime enfièvre/genièvre. »


« alentis » parce que la liaison ne me plaisait pas : gestes ralentis = gesteralen. Allez savoir pourquoi je l’entends désagréablement. Merci socque d’avoir apprécié ce poème dans l’ensemble.

Miguel
« Sensuel et nostalgique, ce poème parle à mon âge. La forme même, avec cette alternance d'alexandrins et d'hexa, allège encore le sonnet déjà si léger en lui-même. Un bien charmant poème. »

Merci beaucoup Miguel pour ce délicat commentaire.

Ioledane
« J'apprécie la recherche d'originalité, insolite façon de revisiter le sonnet, avec cette alternance d'alexandrins et d'hexasyllabes venant rompre la monotonie.
"Les gestes alentis" : cela fait un peu précieux. Pourquoi pas "ralentis", ou "alanguis" ?
"Il m'appelait «Sélène»...au creux d'un lit blottis" : cette phrase me paraît grammaticalement incorrecte. Si l'adjectif est au pluriel, il me semble qu'un sujet pluriel est de mise quelque part dans la phrase, et non un singulier comme ici.
L'impression d'ensemble est plutôt positive. »


J’ai répondu précédemment sur les 'gestes alentis'. Le pluriel de  « blottis » sous-entend « (nous étions tous les deux) blottis au creux d’un lit. » J’avais posé les points de suspension à cet effet entre les deux hémistiches.
Merci Ioledane pour votre commentaire étayé.

Papipoète
« Il y eut l'été de nos amoures avec sa fièvre et des promesses éternelles...l'automne est là maintenant, avec ses sanglots longs, si longs ; et aux amoures mortes, a fait place un poème qu'une encre tente de faire oublier...l'alternance des dodécasyllabes et petits frères hexasyllabes, donne au poème un rythme agréable en première partie ; mais se fait l'écho des pleurs dans la seconde...
Encore un joli poème ! Viendra-t-il le jour, où on lira " pas/vraiment pas "...ce que je ne souhaite aucunement ! édit à postériori : troublé ( encore une fois ) par votre plume, je n'avais pas réalisé que votre poème était un SONNET ! Si vous étiez ma maîtresse d'école, les cloches pourriez-vous me SONNER ! »


Toujours les mots pour faire rire et sourire Papipoète ! Merci pour cet agréable commentaire. Quant aux « vraiment pas » s’ils viennent de vous pourquoi pas ^^

Anje
« Non, les clapotis, chuchotis et ritournelles ne sont pas des refrains faciles et monotones. Ils murmurent un vague à l'âme né sur les rives d'un rêve et sur lesquelles, comme un rideau, on tire les draps de l'automne.
Une écriture soignée du bout du cœur, des mots délicatement agencés comme roses en bouquet. »

Poète jusqu’au bout de ses commentaires, merci beaucoup Anje

Apierre
« Un délicieux poème.On se laisse bercer par son rythme et ses délicates sonorités.
C'est si bon aussi de faire l' amour avec les mots !
Merci pour cette très agréable lecture ! »


Merci à vous pour cet agréable commentaire.

Bipol
« ce poème mélodieux m'enchante
oui l'automne dans le couple est magnifique
comme la forêt paisible avec sa gamme de couleurs
vos mots sont si doux »


Merci beaucoup Bipol pour ce commentaire élogieux.

Lebarde
« Quand il ne reste plus que les mots doux pour séduire et honorer et les souvenirs de jeunesse des "clapotis sur fond de ritournelles" ou le "creux d'un lit blottis/ Promesses éternelles / Ses lèvres sur ma bouche"...).
Pourquoi faudrait-il s'adonner aux alcools forts ( "le genièvre") pour remplacer ces jours heureux?
Des mots simples, un rythme délicat et fluide, une poésie suave et presqu'enjouée que seule la déesse de la lune pouvait écrire. »


«j’ai goûté le genièvre » pourrait sous-entendre que « Sélène » a été tentée par quelques écarts qui l’auraient brûlée mais elle bien vite revenue à ses amours un peu plus...sages, automne oblige ^^
Merci beaucoup Lebarde pour votre commentaire si chaleureux.

Bellini
« J’avoue ne pas avoir en tête un sonnet hétérométrique dont les vers courts riment avec les vers longs dans les quatrains. Je suis preneur de cette curiosité. Par contre j’ai en mémoire cette forme dans des suites de quatrains (Le Manchy/Leconte de Lisle), bien qu’il s’agisse d’une combinaison métrique 12/8 et non pas 12/6.
...Je regrette un peu que les vers du second quatrain ne se lient pas aussi bien que ceux du premier. Promesses éternelles et Délicats chuchotis sont plutôt des incises dans la phrase et n’offrent pas la même jointure délicate réalisée par la préposition SUR et l’article LES du premier quatrain. L’avantage du poète, c’est qu’en cas de mou, il peut toujours essayer les mots. Des fois ça marche.
Dans votre style, un bel ensemble qui me console par avance de la retraite des sens. J’ai plus qu’à apprendre à écrire des poèmes. »


Oui, des fois ça peut marcher. Merci Bellini pour ce commentaire et votre bonne humeur communicative et la jolie référence au poème de Le conte de Lisle.

Pizzicato
« " Dans les draps de l’automne où plus rien ne l’enfièvre,
J’ai laissé mes atours pour goûter le genièvre ''
Bon! Le Monsieur est en panne alors la Dame picole. Mais non, j'rigole !!
De belles images pour définir les saisons successives d'un amour.
Quand la tendresse et la poésie viennent succéder aux sens... »


Merci Pizzicato pour cet adorable commentaire et cet humour qui me réjouit.

Stephane
« Un bien joli poème avec ces "draps de l'automne" où la fièvre de l'amour n'est plus. Que ne donnerait-on pas pour revenir à l'été des chaudes étreintes sur un lit d'amour fou !
Tout ceci est très délicatement versifié, à l'image de tous les poèmes que tu écris et que je prends toujours autant de plaisir à lire.
enahpets »


Sourire +++ pour la signature ^^...Un grand merci Stephane pour cette appréciation qui me touche beaucoup.

Davide
« Un poème d'amour en bord de mer, le printemps et l'été cèdent leurs violons enjoués aux douces fragrances de l'automne.
Ce sonnet layé profite d'une belle écriture, soignée, où les rimes d'alexandrins embrassent celles d'hexasyllabes dans les quatrains. Original !
Dernière chose, un détail encore : il me manque un complément après "Je me souviens des jours". Une erreur d'inattention ? Pour donner plus de consistance à cette strophe, j'aurais entamé le vers 3 ainsi : "Où nous mêlions...". Mais peut-être le pronom "où" est-il sous-entendu... »


Je voulais faire entendre : « Je me souviens des jours (que nous avons passés ensemble) » comme ‘je me souviens de toi’...j’aurais pu mettre des points de suspension car en écrivant ces mots la pensée s’évade vers « ces » jours passés. Un écart de ma part à la grammaire mais aussi pourquoi les alexandrins sont-ils si courts ? ^^
Merci Davide pour ce commentaire étayé.

Angieblue
« C'est tragiquement poétique, bouleversant et d'une tristesse majestueuse Et quelle classe dans la désolation!
"Les draps de l'automne", l'entrée dans la vieillesse... Quelle tragédie la vie! Elle reprend tout ce qu'elle donne. Mais à sa table, tout le monde aura, au final, la même part.
Vous êtes une courtisane de l'amour en vers et vos amants de lecture se délectent de vos rimes! »


Quel joli commentaire ! Je ne peux pas copier l’intégralité ni répondre à chaque détail mais le coeur y est. Merci Angieblue.

Hananke
« Un joli et tendre sonnet layé presque de saison.
Même si quelques tournures me gênent un peu comme
Ses lèvres en forme d'hirondelles sur ma bouche, soyons sérieux.
J'aime bien l'allusion à Verlaine et ses sanglots de l'automne.
L' ultime tercet, bien que bien construit, me semble un peu
surréaliste. »


« Surréaliste » oui Hananké, on m’a souvent dit que j’écrivais des poèmes avec mon âme plus qu’avec ma raison. Éternelle rêveuse, on ne se refait pas ^^ Merci beaucoup de votre présence sur ce sonnet.

Castelmore
« Bien sûr l’acmé est atteint, atteinte... les deux sont licites, masculin et féminin associés ! dans la dernière strophe,
un tercet magnifique ... orgastique.
Très belle construction autour de l’alternance alexandrins /hexasyllabes rimes harmonieuses ... musicalité et douceur... »


Mille mercis Castelmore pour ce commentaire qui me touche beaucoup.

Vincente
« De ce souvenir qui, dans une lenteur endémique, chante "ses doux clapotis", j'ai aimé entrer et me souvenir moi aussi. La mélancolie y a "mêlé" ses tentatives ailées et ses "gestes alentis".
Et puis vint le tercet final… superbe !
... j'épouse le propos, la saynète et les deux amoureux.
Et puis, bien que la forme me soit apparue à la fois très appropriée et pleine de maîtrise, donc peut-être moindrement authentique, je salue sa mise entière au service de son(ses) sujet(s), qu'elle accompagne tout-à-fait amoureusement. »


Il m’est impossible de mettre votre commentaire dans son intégralité mais tous vos mots m’ont touchée. Merci beaucoup Vincente.

Myo
« Je ne suis pas friande de cette forme d'alexandrin suivi d'un hexasyllabe. La ritournelle en est saccadée.
Mais, bien sûr, j'admire la maîtrise. »


Il s’agit d’un sonnet layé mais vous êtes en droit de ne pas aimer cette forme. Merci beaucoup pour votre commentaire et ces jolis mots « À celle de se faire déshabiller le corps, il n'est de plus tendre douceur que celle de se faire déshabiller l'âme. »

Emilia
« Dans ce chant automnal, les mots nous bercent avec une douce musicalité, comme autant de « délicats chuchotis… » J’ai aimé la métaphore filée de deux oiseaux « blottis au creux d’un lit »/ nid douillet… et ces jolis « battements d’ailes » prolongés de baisers- hirondelles…
... le vers subtil du dernier tercet et ses allitérations en r et m, aux douces vocalises roucoulantes et murmurées, prélude à la chute par laquelle votre plume experte clôt le poème, magnifie ce pouvoir insoupçonné de l’amour des mots et de la poésie offrant plus que leurs consolations… »


Impossible de choisir un extrait de votre commentaire plus qu’un autre alors, je vous dis simplement : un grand merci Emilia !

Pieralun
« J’aime beaucoup les tercets de ce poème.
Les quatrains sont très jolis, empreints d’une extrême délicatesse, trop peut-être. ...Les tercets semblent confirmer un amour presque platonique, un amour tel qu’il peut se suffire à la rime avec des mots. J’ai adoré ce passage. »


Trop peut-être...de délicatesse, et oui, c’est mon défaut je l’avoue. Ce poème parle d’un amour où l’âge arrive à la dernière saison éteignant quelques vigueurs mais la tendresse est toujours présente.
Un grand merci Pieralun pour ce commentaire...délicat. Et oui, vous aussi ^^

Sympa
« Très beau sonnet , une écriture soignée, délicate ( j'oserais dire, comme d'habitude)
Une lecture agréable' douce et mélodieuse.
Le dernier tercet est magnifique, l'ensemble est très beau,.
Un très bon moment passé en compagnie d' une auteure qui sait charmer avec ses mots et ses vers, du printemps...en hiver."


Que répondre à un commentaire aussi agréable ? Alors je vous dis tout simplement un grand merci Sympa.

Archibald
« Cristale est toujours en recherche de formes nouvelles. Celle-ci évoque immédiatement les « contrerimes » de Paul-Jean Toulet : structure 12/6/12/6 avec rimes embrassées, ce qui crée un balancement syncopé et très musical, voire dansant. J'aime beaucoup cela, ça change du rythme lénifiant des alexandrins enfilés comme des perles. On pouvait peut être poursuivre avec les tercets : 12/6/12, 6/12/6. Cela n'aurait guère posé de problème technique à une telle virtuose de la versification.
Pour ce qui est du thème... Mais Cristale sera toujours Cristale. »


Et oui Archibald, j’essaie de changer mais c’est en pire alors je reste avec mes défauts romantiques mais avoue que tu les aimes un petit peu quand même, et puis en fiction l’engagement n’est pas irréversible ... J’essaierai la structure AbAb AbAb CdC eCe sur un thème autre qu’élégiaque...la mécanique, la cuisine, ou le foot ? Je vais étudier cela ^^ Un grand merci pour ton sérieux et ta bonne humeur, ça fait toujours du bien de sourire en lisant un commentaire.

Pouet
"Rien que pour la dernière strophe, je vais noter "beaucoup".
Le reste est doux: les clapotis, les chuchotis et puis la ritournelle des ailes des hirondelles... :) Sans m'emporter totalement, c'est assez apaisant, très sympathique. Et puis je trouve que finalement "mièvre" n'aurait pas eu sa place dans les rimes ici.
Mais pour moi, l'inspiration des trois derniers vers est réellement remarquable, on touche à la très belle poésie. »


« Mièvre » aurait rimé avec « genièvre » ...mais vous avez raison le mot n’avait pas sa place en bout de vers ^^. Je suis ravie que la dernière strophe vous ait enchanté. Une telle appréciation venant d’un grand auteur de poésie libre me touche énormément et même +. Merci beaucoup Pouet

Ascar
« En vous lisant, je me suis retrouvé dans la posture de l’ornithologue : figé de peur que l'oiseau rare s'envole...
aérien, délicat, sensuel »

C’est à moi de vous remercier Ascar pour ce touchant commentaire. J’aime beaucoup l’image de l’ornithologue.
Au plaisir de vous lire également.

Solo
« J'aime beaucoup le titre de ton poème. Mon passage préféré est le suivant :
"Dans les draps de l’automne où plus rien ne l’enfièvre,
J’ai laissé mes atours pour goûter le genièvre
Et boire ses sanglots,"
La dernière strophe m'a également conquise. »


Merci à toi Solo pour ta lecture et ton joli commentaire, je suis heureuse de ta présence sur ce texte. Au plaisir d’autres échanges.

 Annick

« Deux périodes : le printemps des amours, la jeunesse, connotés par les mots comme "hirondelles, doux clapotis, ritournelles, promesses éternelles, Sélène, délicats chuchotis..." et puis celle de l'âge mûr, de cet amour vieillissant représentés par "l'automne où plus rien ne l'enfièvre, genièvre, sanglots, rives du rêve…" Ce poème est une musique ou peut-être une danse.
….Et puis, il y a ce dernier tercet somptueux, renversant de beauté, orné d'allitérations en m du plus ... »


Encore une fois j’ai du mal à sélectionner les extraits de ce commentaire étayé, pétri de poésie, mais je ne puis abuser de l’espace remerciements.
Alors un grand merci Annick pour le temps pris à l’élaboration d’un si joli commentaire. Ton appréciation me va droit au coeur.


Encore merci à vous tous et toutes pour votre présence et bonne chance à celles et ceux qui ont participé au concours !


Cristale

Contribution du : 02/10/2020 09:44
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Re : "Les draps de l'automne" remerciements
Maître Onirien
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Slt Dame Cristale,

Les trois derniers vers de ce présent poème, à l'instar du "Mon front contre la vitre, un jour dure cent ans" de votre composition, sont pour moi désormais des "classiques" de la poésie qu'on peut déclamer à ses petits-enfants (ou à son canari)

Quant au "grand auteur de poésie libre" de vous m'honorez, mon mètre soixante-dix, tout ému, vous remercie.

Au plaisir!

Contribution du : 02/10/2020 12:22
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Re : "Les draps de l'automne" remerciements
Maître Onirien
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j'ai fait le don d'un dont, désolé donc.

Contribution du : 02/10/2020 12:48
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Re : "Les draps de l'automne" remerciements
Maître Onirien
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Bonsoir Sieur Pouet,

Un mètre soixante dix ému et une grande pointure poétique...

Merci de vous souvenir de ce vers derrière la vitre. Vous me direz ce qu'en pense votre canari ?

Au plaisir de découvrir votre prochain écrit.
Merci encore pour vos mots souriants.

Cristale

Contribution du : 02/10/2020 18:15
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