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Merci d'avoir regardé la Grande Ourse avec moi.
Expert Onirien
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Bonsoir à toutes et tous.

En présentant ce poème, je craignais qu'il ne soit pas retenu comme le fut un précédent de construction identique. Mais sans doute que l'expérience du premier permit à celui-ci d'être mieux ficelé. Alors je remercie beaucoup le CE de m'avoir rassuré en publiant Callisto.

Sept commentaires en espace lecture ! Je pense que c'est la première fois que cela se produit pour un de mes poèmes. Merci grandement aux sept commentateurs en aveugle (Inconnu1, Socque, ChVlu, BlaseSaintLuc, Vilmon, Miguel et Donaldo75). Merci aux douze suivants après publication (Lebarde, Davide, Papipoète, AnnaPanizzi, Myo, Cristale, Pieralun, Provencao, Polza, Véro, Queribus et StephTask) qui font de ce poème mon quatrième des plus commentés.

@Inconnu1. Vous avez aimé passionnément mais comme d'autres après vous, "jusqu'aux moelles" vous a dérangé. Je pensais cette expression plutôt désuète, imaginant qu'elle serait ainsi jugée. Je ne la trouve pas vilaine et elle rime avec étoiles.

@Socque. Je crois que vous êtes la seule à goûter avec plaisir la rime osée de moelles avec étoiles. Vous la dites savoureuse comme un plat rustique et je trouve ces mots merveilleux. Un grand merci.

@chVlu. Je vous assure n'avoir pas travaillé sous contrainte pour ce sonnet auquel j'ai pris beaucoup de plaisir dans cette liberté de traiter (maltraiter?) le sonnet. Merci d'avoir rêvé avec moi.

@BlaiseSaintLuc. Personne n'est obligé d'aimer se balader sous les étoiles, il en est même qui ont peur du noir. Mais vous, vous avez beaucoup aimé la poésie en abat-jour avec une petite musique de nuit. Même si les étoiles posent des lapins. Merci pour votre sourire.

@Vilmon. Je ne comprends pas comment vous voyez une contradiction entre les deux quatrains. Ce sont deux moments différents. Le premier quatrain est écrit au passé, le deuxième au présent. Comme je l'ai dit précédemment, pas de contrainte ni d'effort, j'écris avec beaucoup de plaisir en essayant de respecter au mieux la prosodie.

@Miguel. Merci beaucoup d'avoir souligné cette grossière faute. C'est évidemment priS. La couverture nuageuse montre parfois de l'usure et dans les trous, l'on peut apercevoir certaines étoiles alors que d'autres sont bien camouflées. Si ce sonnet irrégulier sonne en classique pur alors vous me voyez réjoui.

@Donaldo75. Du classique contemporain... Une nouvelle catégorie germerait-elle sur la planète Don ? Merci beaucoup de qualifier ce sonnet de belle réussite et merci de nous emmener un peu plus loin que la lune.

@Lebarde. Merci de m'accompagner dans la contemplation du ciel. C'est un grand plaisir.

@Davide. C'est vrai que la lune arrive comme un cheveu sur la soupe et se mêle de ce qu'il ne la regarde pas. La narratrice aurait pu penser toute seule que la Grande Ourse avait disparu sous les nuages. Je ne trouve pas le terme "jusqu'aux moelles" très familier. Je le préfère largement à "jusqu'au trognon". Mais effectivement plusieurs ne le perçoivent pas comme moi. Vous ne pouvez pas noter. Bien sûr puisqu'il s'agit de savoir comment vous avez aimé. Or, vous trouvez "l'ensemble vraiment beau". Et moi j'aime beaucoup ces mots-là.

@Papipoete. Socque est formelle, le narrateur est une narratrice. Curieuse assidue, amoureuse éperdue. Oui, moelle... Merci de vos mots toujours sympathiques.

@Anna Panizzi. Un grand merci pour vos plumes, je n'en ai jamais autant.

@Myo. Désolé que perchoir vous ait fait atterrir brutalement. Pour moi, il ne s'agissait pas d'une branche où l'oiseau se pose mais d'une image plus générale de hauteur, d'inaccessibilité où s'accrochent les étoiles. Vous n'êtes, vous aussi, pas fan de jusqu'aux moelles. Il n'était pas dans mon esprit, uniquement question de recherche de rime. Ce n'est pas le sentiment que ces vers vous laissent. Merci de votre commentaire.

@Cristale. Vous avez parfaitement raison, ce sonnet s'appelle sonnet layé. Mais il est quand-même hétérométrique, non ? Jusqu'aux moelles vous chiffonne aussi. Je vais finir par détester cette expression ! Une narratrice évoquée par un auteur, çà peut prêter à confusion ; il y a aussi le je qui vient se placer après les qualificatifs. Mais la lecture et l'interprétation du texte appartiennent à chacun. Je suis très content (jusques aux moelles...) que la chute de ce sonnet vous ait laissée rêveuse. Merci.

@Pieralun. Taquin ! Cristale avait la tête dans les étoiles. Et comme elle, vous n'appréciez guère les moelles mais trouvez les vers de chute splendides. C'est un très grand plaisir pour moi et je vous remercie.

@Provencao. Vous ne voyez pas de problème à ce premier tercet où sont justement vos vers préférés qui décrivent, selon vous avec des mots délicieux, la contemplation, la force dynamique, une belle envolée mystique. Un grand merci.

@Polza. Entre la catcheur et le pot-au-feu, la fusée devait être exceptionnelle pour vous emmener sur la voie lactée. Heureusement que vous lussiez jusqu'au bout du dernier tercet. Merci d'en avoir eu le courage.

@Vero. J'aime bien aussi quand la poésie me fait rêver. Alors je suis très heureux que mes vers permettent cela. Merci de ce bel encouragement.

@Queribus. Vous parlez du côté astronomie de ce sonnet layé. A cause de la Grande Ourse ? Si vous n'avez pas l'habitude d'observer le ciel nocturne, essayez donc un soir. Callisto, le grand chariot ou la casserole est une des plus faciles à identifier. Croyez-moi... C'est ce que j'essaie de faire, d'écrire dans des formats originaux mais çà dérange les habitudes parfois et la routine n'aime pas.

@StephTask. Votre avis fait pencher la balance à propos du mot tendre qui l'emporte à deux contre un. Vous y trouvez un double sens qui vous sied. Merci de votre avis et merci d'aimer particulièrement la chute de ce sonnet.

Pour celles et ceux qui sont sont appelés aux urnes demain, n'oubliez pas de faire entendre votre voix.
Bon choix Mesdames, bon choix Messieurs.
Anje

Contribution du : 11/06/2022 17:48
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Re : Merci d'avoir regardé la Grande Ourse avec moi.
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De terrien
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La contrainte librement choisie peut enchanter :
celui qui se l'applique et trouve un chemin léger dans ses règles
celui qui lit et trouve un guide de lecture qui lui permet d'entrevoir l'univers de l'auteur.

Je ne puis croire que tu ne te sois pas donné des règles de conduite pour construire ce poème en rime et métrique structurée.

Contribution du : 11/06/2022 18:09
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"Ce n'est pas le chemin qui est difficile, mais le difficile qui est le chemin"
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Re : Merci d'avoir regardé la Grande Ourse avec moi.
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Bonjour Anje,

Merci pour ces retours d'explications !


Citation :
Anje a écrit :

ce sonnet s'appelle sonnet layé. Mais il est quand-même hétérométrique, non ?

Dans ma liste de poèmes à formes fixes, j’avais relevé ceci : « Le sonnet layé est une forme particulière de sonnet hétérométrique où les vers courts sont les 2e et 4e vers de chaque quatrain et le dernier vers de chaque tercet. » De toute manière, un sonnet est dit hétérométrique lorsque ses vers ne comptent pas tous le même nombre de syllabes.

Citation :
Anje a écrit :

Je ne trouve pas le terme "jusqu'aux moelles" très familier. Je le préfère largement à "jusqu'au trognon".

C’est clair, mais même employé au figuré, je n’ai pas aimé son côté « organique », en particulier au sein d’une poésie lyrique. Ça détonne, je trouve...


Sinon, j’ai tellement été séduit par votre petit poème, Anje, que je me suis plu à en faire une réécriture, assez proche de l’original, mais juste pour gommer les petites choses qui m’avaient gêné (et pour placer le mot « scaphandre » à la rime, j'avoue... c 'était trop tentant !) ; je me permets de le copier ici :

Un soir d’été, la voûte, à peine dévêtue
Voulut me faire voir
Les grains de sa beauté : la brillante statue
D’une Ourse à son perchoir.

Devant son piédestal et l’immense étendue,
Je revins chaque soir
Jusqu’à ce qu’une nuit, elle se fût perdue
Dans l’iris d’un trou noir.

Ivre de l’infini, je demeure à l’attendre
Allongeant loin le bras, me rêvant en scaphandre
Et dernier survivant.

Introuvable trésor qui onc* ne se dévoile,
S’il faut, pour te revoir, dénuder une étoile,
Alors je serai vent !


*Onc (qui signifie « jamais »), à l’image de onze, se comporte comme s’il commençait par un « h » aspiré ; il n’y a donc ni liaison, ni élision.

Allez, belle fin de semaine à tou-te-s !

Contribution du : 11/06/2022 18:36
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Re : Merci d'avoir regardé la Grande Ourse avec moi.
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Merci pour votre retour et encore bravo pour ce succès Anje !

Contribution du : 11/06/2022 18:54
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Re : Merci d'avoir regardé la Grande Ourse avec moi.
Maître Onirien
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Anje
Surtout, ne soyez pas offensé ? Vous êtes bien un homme ? dans le cas contraire, je ne crois pas avoir décelé de féminité chez Vous, et en serais bien surpris !
Je dois avouer, si je m'égare complétement ( vous auriez fait parler une adoratrice de la Grande Ourse ) que j'ai depuis mes débuts en poésie, fait parler arbres, animaux, et autres éléments dénués de la parole, mais jamais ne me suis mis dans la peau d'une femme.
Ne soyez pas froissé, mais comme dit un " confrère ", mon oeil de lynx cherche la petite coquille chez l'autre, alors que je ne vois pas la poutre en plein milieu de mon poème !
Bien à Vous
papipoète

Contribution du : 11/06/2022 22:03
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Re : Merci d'avoir regardé la Grande Ourse avec moi.
Maître Onirien
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Bonjour Anje
Me re-voilà, car j'ai omis de préciser un détail :
Socque vous lisant en " lecture aveugle ", ne savait pas qui était le maître de cette plume, et écrite au féminin, pensa forcément à une narratrice !
Moi, je découvris votre texte " sous Anje ", qui pour moi est un homme, alors me posai-je cette question...
bien à Vous
papipoète

Contribution du : 12/06/2022 10:20
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Re : Merci d'avoir regardé la Grande Ourse avec moi.
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Après un week-end occupé, me revoici pour remercier :

chVlu . Pour lui confirmer que le respect de règles n'est pas forcément une contrainte. Je pratique d'ailleurs, comme vous, la politesse et ne ressent aucune contrainte à dire bonjour ou s'il vous plaît. C'est un peu pareil pour ma façon d'écrire en vers et je suis moins à l'aise avec les contraintes musicales de la poésie libre.

Davide . Merci d'avoir réécris Callisto, votre pastiche me fait honneur. J'ai imprimé votre liste, nous en avions parlé. C'est un travail méticuleux et précis qui mérite félicitations. Merci.

AnnaPanizzi. Merci pour votre bravo.

Papipoete. Je ne suis pas froissé et il n'y a aucun problème à ce que l'on confonde auteur et narratrice. Mon pseudo est l'anagramme de mon prénom, mon acte de naissance mentionne bien "sexe masculin". J'espère que tout est remis à l'endroit.
Pour ce poème, c'est une narratrice qui aime un autre féminin et se dit prête à devenir masculin. En l'écrivant, j'avais en tête la chanson de Mecano "Qui arrête les colombes en plein vol, à deux, au ras du sol ? Une femme avec e femme." Et je me souviens de L de Cristale narré au masculin.

Bonne journée à tous.

Contribution du : 14/06/2022 09:42
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Re : Merci d'avoir regardé la Grande Ourse avec moi.
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merci cher poète de cette réponse ; je craignais un peu d'avoir poussé le bouchon trop loin !
la chanson de Mecano résonna longtemps sous mon toit, et je pris même contact ( sans suite ) avec le groupe, pour leur montrer mon poème " même si "...
bon après-midi à Vous
papipoète

Contribution du : 14/06/2022 14:28
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Re : Merci d'avoir regardé la Grande Ourse avec moi.
Visiteur 
Citation :

Anje a écrit :

Papipoete. Je ne suis pas froissé et il n'y a aucun problème à ce que l'on confonde auteur et narratrice.
Mon pseudo est l'anagramme de mon prénom (...)


Jane ?

Contribution du : 14/06/2022 14:41
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Re : Merci d'avoir regardé la Grande Ourse avec moi.
Maître Onirien
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...et moi Tarzan

à Cat et Anje

Contribution du : 14/06/2022 15:02
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