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Merci pour "L'au-revoir"
Expert Onirien
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31/03/2020 20:16
De Belgique
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Merci au C.E. pour la publication de « l’au-revoir » et merci à Hananke, Domi, Luz, Castelmore, Papipoete, Sympa, Assagui, Damy, Inconnu1, Miguel, apierre, Davide, Cyrill, Malitorne d’avoir partagé votre analyse et votre émotion.

J’ai écrit ce poème il y a deux ans quand je ne connaissais pas encore toutes les règles de la poésie classique. J’ai tenté de le corriger çà et là ( après rerelecture, je pense qu’il n’y a pas gagné ). Hélas, je remarque qu’il m’est très difficile d’avoir suffisamment de recul par rapport à un texte que j’estime abouti pour y déceler toutes les erreurs.
Alors que je n’ai pas cette difficulté avec les poèmes des autres… sans doute une histoire de paille et de poutre si vous voyiez ce que je veux dire …ou tout simplement d’affect.
Il faut dire que ce texte est le fruit d’une émotion partagée à maintes reprises étant régulièrement appelée à accompagner ces fins de vie.
( Personnellement, j’ai la chance d’avoir toujours ma maman en bonne santé )

Hananke, vous n’aimez pas le « travail écorceur », peut-être la version ci-dessous trouvera votre adhésion.

Domi, je pense que vous avez vu une virgule où il n’y en avait pas. Vous avez raison, je n’ai pas fait attention à cette répétition du même son dans la 4e strophe.

Un grand merci Luz pour le partage de votre émotion. Pour les raisons de la catégorie néo-classique, le commentaire de Papipoète est très explicite.

Castelmore, à trop vouloir bien faire, je pense que ce texte en a perdu en fluidité.

Papipoète, si je pouvais avoir un relecteur avec votre œil de lynx, tout serait tellement plus simple.
C’est vrai qu’il arrive que la mort prenne son temps si la famille n’est pas prête, souvent le dernier cadeau d’amour que l’on puisse faire, c’est d’accepter l’inacceptable.

Merci Sympa du partage.

Assagui, lorsque nos mots sont compris et ressentis avec tant de justesse, le plaisir du partage en est décuplé. Merci d’avoir pris le temps de vous arrêter sur cet écrit.

Merci Damy pour ce commentaire positif.

Inconnu1 : L’utilisation de la 3e personne me semblait la plus à même d’exprimer ce que je ressentais. Ce poème je l’ai écrit pour toutes ces filles que j’ai vues dire aurevoir à leur mère, l’histoire se ressemble, l’émotion aussi. Je l’ai donné à l’une d’entre elle qui m’avait particulièrement touchée par la force de son amour mais chaque fois que je revis cette scène, ces mots reviennent à mon esprit. Pour le « je » …. Le plus tard possible 😉

Miguel : Votre commentaire me touche beaucoup, si ma poésie a su mettre des mots sur votre émotion, elle a sa raison d’être. Je vous embrasse.

Apierre, merci de votre appréciation positive.

Davide : Quel plaisir de vous revoir par ici. 😊
J’explique plus haut le choix de la 3e personne, étant témoin et non actrice de cette scène.
Quant au passage du passé au présent dans la dernière strophe, cela s’est fait naturellement. Il me semble que ça marque davantage cet instant précis où s’éteint la vie.
Oui, sans doute, ce poème flirte avec le pathétique … mais je ne pourrais l’amputer de sa dernière strophe… C’est mon vécu…
Un grand merci de votre fine analyse.

Cyrill : « dans l’incongru toujours qui devient seul rempart » Vous n’êtes pas le seul à ne pas aimer cette formule, je m’en explique. Toujours est ici incongru vu que la vie ne peut durer toujours, mais pourtant ce rêve d’une vie sans fin est le seul rempart qui reste pour cacher la réalité trop dure a affronter.
Oui, c’est bien le geste d’abandon qui est en quête de douceur.

Malitorne : Merci de votre visite, voir l’explication ci-dessus si cela vous éclaire davantage.
« Un peu tire-larme » … désolée, je mets souvent un peu ( beaucoup ? ) de moi dans ce que j’écris, et cela fait partie de ma réalité. ( Le prochain sera moins sérieux, promis ).


Voici la 1ère version, elle plaira peut-être davantage à certains

L’au-revoir

Elle prit dans sa main, la petite main blanche,
Si fragile et légère à l’aube du départ,
Pour mieux la retenir où l’espoir se retranche
Dans l’incongru toujours qui devient seul rempart.

Comme un oiseau blessé qui se sent pris au piège,
Elle était molle et tiède au baiser de l’hiver
Mais se donnait encore au creux du privilège
De tant de souvenirs, tel un livre entrouvert.

Longtemps, elle effleura la peau fine et fripée
Des services rendus, du partage en labeur,
Mais désormais tremblante à la douleur crispée,
Enclavée à la sienne en quête de douceur.

Alors que voici peu, elle y trouvait refuge,
Aujourd’hui sa tendresse au destin révolu
Est le dernier cadeau que le ciel lui adjuge
Avant de l’embrasser d’un silence absolu.

La peine se fait lourde en soumission amère
Dans un dernier soupir qui signe l’au-revoir,
Quand glissent quelques pleurs sur la main d’une mère
Et s’égoutte le cœur où l’amour va pleuvoir.



Toutes mes amitiés

Myo

Contribution du : 09/05/2021 21:08
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