Un grand merci aux lecteurs de mon poème, et plus encore aux commentateurs qui se sont montrés si bienveillants. Je rassure tout de suite : je ne suis pas le personnage du poème et je ne suis pas dans ses sentiments. Je vais bien ; ce poème m'est venu comme cela, je l'ai commencé sans savoir comment il se finirait, un vers en a appelé un autre. Le dernier vers qui sert de chute à cette expression du désespoir, laisse penser au suicide ; c'est le sens que je lui ai donné en le trouvant, mais on peut en avoir une interprétation plus optimiste. J'ai constaté une fois de plus que certains aspects du texte étaient loués par les uns et blâmés par les autres. Je rêve du jour où je contenterai tout le monde. Encore merci et amitiés aux oniriens.

Vous faites bien de rappeler que le je du poème n'est pas forcément (et en réalité n'est jamais) le je de l'auteur. Quant à votre souhait de plaire à tout le monde... Quelle drôle d'idée !

Encore bravo, vous prouvez que la poésie n'a pas besoin d'être précieuse ou élitiste pour être bonne, et que le rythme est souverain. Ces quintils en rimes croisées, c'est tout simple mais il fallait y penser. Dedans réside toute la saveur du texte -- du moins à mes oreilles.

Bonjour Miguel,

Concernant la chute de votre poème :

"La vie a ses écueils où mon cœur s’est brisé…
Mais je sais dans quel port trouver ma quiétude."

L'idée du suicide m'a effleurée mais fut bien vite remplacée par une touche optimiste en imaginant que l'acteur du poème trouve enfin la quiétude dans les bras fidèles et amoureux d'une compagne.

C'est bien de laisser courir l'imaginaire du lecteur...et/ou de la lectrice romantique qui vous suit.

Il est vrai que le "je" est rarement celui de l'auteur, heureusement, sinon que de vies en une seule :)

Merci à vous, Miguel, pour ce retour sur commentaires et encore bravo pour cette envolée poétique remarquable.
Cristale