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Merci pour Maya
Chevalier d'Oniris
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16/02/2019 13:04
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Merci à Oniris de contribuer à rompre l’isolement des écrivains, de leur proposer une assemblée d’hommes et de femmes qui ont à l’écriture un rapport authentique quand il n’est pas passionnel.
Merci au C E d’avoir accepté de faire paraitre « Maya ».
Présentation de « Maya »
Mon intention en écrivant Maya est quelque peu éloignée du texte abouti. Je pars de l’idée que la recherche de la beauté est le motif majeur de l’écriture. La beauté est là, partout, où que s’arrête le regard, pour peu que la créature ait gardé un halo même infime de sa première essence ; c’est l’océan en furie, la puissance au moment où s’amorce le déclin, l’étalon du désert, ombre éperdue parmi les huées de sable, que seule arrêtera sa propre finitude…
Mais le socle de la beauté, son siège cardinal, immuable universel, c’est la FEMME et je l’ai nommée Maya. Elle sera de tous les teints en égale beauté. Ses couleurs sont la perfection quand elles s’accordent à la lumière changeante des saisons. L’effervescente blondeur sous juillet, le rêve azuré d’avril, les tons chauds aux couleurs de terre qui habillent la majesté des déclins, l’achèvement théâtral de la blanche éplorée emmêlée dans ses tresses ailes de nuit… C’est la Partie I et deux strophes de la partie II.
Maya inspirera la plus despotique des voluptés, l’amour. L’amour, ce sentiment, le plus élevé dont l’homme a jamais été capable, s’accomplit pleinement à l’épilogue des romances, dans le tragique du dépeuplement, quand le seul être vient à manquer. Partie II & III.
Le reste de l’élégie est un chant, ce chant s’enivre de sa propre déclamation ce n’est plus un gémissement d’amour. La mesure est donnée par un lamento, une partition mélancolique reçu de « l’état amoureux » de l’auteur qui ne fait que répondre à sa propre complainte. Le but ultime est la poésie. L’étrange et le surnaturel, viendront en cheviller la composition quasi théâtrale, sur les traces d’Edgar Allan Poe.
Mais cette mienne intention exposée ci-haut, n’est plus désormais qu’une version parmi d’autres, parmi celles des lecteurs, qui vont s’approprier le poème et le vivre à travers le prisme de leurs propres émotions et pour ma part, je me demande vraiment si je ne préfère pas à la mienne, la lecture de Jfmoods.
Jfmoods : Merci jfmoods, admirable !
eskisse : Merci pour cette appréciation.
Corto : Oui, Corto, la présentation ci-haut, confirme combien vous avez vu juste.
Gabrielle : Merci pour la douceur de ce commentaire.
Iktomie :
Vous êtes poète, ce mal est incurable ! Merci Iktomie.
Papipoète :
« Chaque strophe impose l’admiration » vous m’avez propulsé sur un nuage de bonheur ; je n’ai vraiment pas envie d’en descendre. Merci
PIZZICATO :
Merci d’avoir relevé l’alternance des temps, ce balancier a donné toute la musique. Je sais que la musique ne vous est pas étrangère, Monsieur PIZZICATO !
Davide :
Merci Davide, comme vous pouvez le deviner, en cours d’écriture, j’ai dû me relire combien ? des dizaines de fois et j’avais par effet d’écho, peur, très peur que cette césure de l’octo en 4/4 ne vienne tout gâcher sur un texte aussi long ; c’est dire combien je m’associe à votre observation. Merci encore de voir une ombre de Lamartine dans ces vers.
Vincente :
Vos questions ont lieu d’être. Maya est une fiction elle représente ce qu’il y a de merveilleux dans la femme, toutes les femmes, la passion qui se dégage des vers résulte d’un état d’âme de l’auteur. Le retour feutré de Maya fait suite à la sublimation de la disparue, qui revient comme une présence immatérielle. Une théâtralité de l’épilogue. Merci Vincente.
Cristale :
C’est bien vous L’auteure de « Le dais de l’aurore » (mon PRÉFÉRÉ) et vous êtes celle-là même qui me prénomme « poète », comment pouvez-vous penser qu’il soit possible de mettre le curseur plus haut ? Quant à votre défaut - vous êtes bien la dernière personne à qui je contesterais le choix des mots - alors ce défaut comme vous dites, gardez-le, ne cessez pas, je vous prie, cet acharnement à vouloir polir un minerai brut. Votre loupe- redoutable- ne vous en défaites pas. Trop souvent, des tôles ondulées viennent à coiffer des palais de style. Votre exigence est la veine même du poète, plus haut, plus beau encore, plus épuré surtout, l’art du suprême. Cristale, merci d’aimer Maya, merci de me le dire et merci d’être là.
BlaseSaintLuc :
Merci pour ce compliment, merci pour l’appréciation. Touché !
Emilia :
Merci pour ce souci du détail. Oui je pense aux graminées, les champs blondissent en été comme les cheveux de Maya ; « couchant » ne s’accorde pas, c’est ici un participe présent non un adjectif, l’adjectif aurait décrit un état, le participe présent, évoque le mouvement imperceptible et continu des rayons d’automne dont l’angle d’incidence, s’incline tous les jours un peu plus. J’aime beaucoup certaines de vos reformulations.
Senglar :
Cinglant, le compliment de Senglar. Le compliment est énorme et je le crois sincère, merci. D’un autre côté, à mon humble avis, Ophélie, cette pièce d’anthologie, tout comme Les étrennes des orphelins, compte parmi les moins rimbaldiens des poèmes de Rimbaud. Content de voir qu’une élégie ne t’empêche pas de te marrer, on est une bande de jeunes, on s’fend le gueule ! à un d’ces quat’ Senglar.
STEPHANIE 90 :
« Malgré la longueur », je m’associe pleinement. Je ne suis pas d’accord pour intégrer le nombre de signes comme critère de qualité d’un texte. Mais pour tenir le coup plus de 5000 signes, 2000 pour un poème, devant un écran, pas en feuilletant un livre, c’est de plus en plus rare et j’ai bien peur que l’écran finisse par imposer ce nouveau critère de lisibilité. Pour la répétition « de Maya », c’est très vrai, je n’ai pas trouvé d’alternative. Merci de votre commentaire
INGOA : Merci !
Castelmore : Merci!

Contribution du : 15/04/2019 22:38
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Re : Merci pour Maya
Maître Onirien
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02/10/2012 20:34
De Ici et là
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Bonjour et merci à vous Taha pour ce chaleureux retour sur commentaires.

Vous écrivez : "Je pars de l’idée que la recherche de la beauté est le motif majeur de l’écriture. "

Que dire de plus après cela ?

Merci poète,

Peut-être est-ce Maya, sur le vieux banc de bois,
Qui vous attend depuis toujours et fait éclore
Les roses de l'amour en gravant de ses doigts
Ce doux prénom, Taha, sous le dais de l'aurore.


Cristale

Contribution du : 16/04/2019 10:45
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Re : Merci pour Maya
Chevalier d'Oniris
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16/02/2019 13:04
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Cristale
Merci Cristale, m'inclure dans une de vos strophes me laisse sans voix.

Contribution du : 16/04/2019 21:38
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