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PARUTION DE LA REVUE FLORILEGE N° 141 (décembre 2010) |
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Chevalier d'Oniris
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04/09/2009 09:46 De 25 rue Rimbaud 21000 Dijon
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FLORILEGE 141 (décembre 2011- changement de format- A4 - 40 pages)
Ce numéro comprend 3 nouvelles, et nous sommes heureux de publier à nouveau - mais le fait est rare, c'est la 3° fois en une dizaine d'années - un texte d'Alain Emery -Belle mélancolie - dont on peut saluer la finesse et l'élégance de ton. Nos duettistes Bernier et Maridat ( on aurait pu dire Alain et Roger) nous confirment leur penchant certain pour le fantastique en nous livrant une étrange nouvelle bien de leur manière, Le Puits. Enfin, le choix en la matière, se complète de la nouvelle lauréate du concours lancé sur le thème A quelque chose malheur est bon, et notamment, de nous permettre de faire connaissance avec une plume qui manie l'humour à froid dans une langue des plus maitrisée. Michaêlle Ghanassia l'auteur de ce récit, nous conduit fort adroitement vers un retournement de point de vue d'une évidence dérangeante... Côté poésie, ce numéro réunit 12 auteurs dont 6 publient pour la première fois "chez nous". C'est le cas de Kevin Broda, Walid Benouareth, Pauline Jourdane, et Vincent chez qui je subodore une poésie juste éclose - mais on ne demande pas sa date de naissance à l'auteur... Nous découvrons également Michel Duprez, Raymond Farina. Parmi nos "vieilles connaissances", c'est un panachage de styles qui vous est proposé. Le classicisme de Louis Delorme et Claude Vella. Les vers libres de Claude Luezior et André Prone. L'écriture à l'arraché de von Neff ou de Marzuolo (attention, que l'on ne s'y méprenne pas, cet arraché n'a rien de négligé...). Pour preuve, de Fabrice Marzuolo : Icarenation Les oiseaux qui ne sont pas des hommessnobisme party ont parfois pitié du poète qui tombe qui croit que des pattes de mouche étalées sur le papier lui donnent de quoi voler que des mots bien lissés qui sonnent comme personne le soulèvent au bout de la plume et qu’il s’envole les oiseaux qui ne sont pas des hommes ont parfois pitié du poète qui tombe avec des airs sur les lèvres et des musiques dans le cœur les oiseaux disent qu’un poète déploie ses ailes en fermant les yeux n’empêche que les oiseaux disent que tous les poètes finissent avec eux autour des cimes même si les oiseaux disent un peu comme les poètes volent La partie rubrique de ce numéro donne l'occasion à Louis Lefebvre de se "lâcher" à proposlefebvre de l'épisode minable de la valse des Roms de cet été. Jean Claval nous fait découvrir le côté "sombre" de Théophile Gautier à travers l'évocation de ses Lettres à la Présidente, et par ailleurs, nous entretient des éditions barberousserares de Boris Vian. Un almanach extrait des œuvres de Boris Vian vous est également proposé par Jean-Michel Lévenard. Annie Raynal continue son exploration de la planète femme- poète en nous livrant une longue intervention de Christiane Veschambre, Yvan Avana depuis le Brésil nous fait part de ses interrogations sur la nature de la poésie brésilienne, et ils se mettent à plusieurs ( Louis Delorme, Marie-Pierre Verjat-Droit, K.J.Djii, Philippe Veyrunes, Jean Chevalot, Claude Luezior) pour nous tenir informés de l'actualité des recueils poétiques et des revues nouvellement parus. Ce numéro réunit en outre les travaux graphiques de l'Association Aux Arts Etc deVianPRUDENT Chalon-sur-Saône qui a eu la gentillesse de décorer le studio 71 où nous avons donné notre spectacle A voir et à z'entendre, sur des textes de Boris Vian.
Contribution du : 05/12/2010 15:32
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J-M. Lévenard ( secrétaire du Prix d'édition poétique de la Ville de Dijon -25 rue Rimbaud - 21000 Dijon Cedex) "Les traces de doigts sur les pages des livres sont les médailles de la littérature". |
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