Un grand merci à mes sept commentateurs qui ont tous apprécié, à des degrés proches, le contenu de mon poème, et qui ont tous jugé l'écriture très aboutie. J'espère que les lecteurs qui n'ont pas commenté ont aimé aussi. Je me suis appliqué, il faut dire. L'idée m'est venue d'une conversation avec mon jeune ami onirien Antoninus (il est peu présent actuellement sur le site car il prépare l'agrégation d'Histoire). Ah, si l'on avait toujours un talent à la mesure de ses sentiments ! Heureux furent les Hugo, les Lamartine et les Apollinaire. Mais si l'on se juge médiocre, on peut toujours se rappeler la réplique de Cyrano à Christian, qui se croit bête : "Mais non tu ne l'es pas, puisque tu t'en rends compte !" Le locuteur de mon poème, lui, inverse le mot également célèbre :"Quand je me considère, je me désole, quand je me compare, je me console." Lui, c'est en se comparant qu'il se désole. Il vaut parfois mieux, pour notre confort moral, ne pas regarder trop au dessus de nous. Encore faut-il que quelqu'un d'autre n'y regarde pas pour nous, surtout si c'est la personne qu'on aime ... Merci encore à vous tous, et bonne année.