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Pour racines : explications
Expert Onirien
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17/02/2016 15:44
De Bordeaux, la belle endormie...
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Merci à vous pour vos lectures et commentaires !

Un incipit malheureux a sans doute semé une confusion involontaire parmi ceux qui ont lu ce texte en espace lecture. Marimay, qu'elle en soit remerciée, a bien voulu changer ma maladroite formule. Non, en aucun cas je ne parle de mes origines, qui, pour ce que j'en sais, sont plutôt au sud de la Loire ! Mais j'ai toujours éprouvé de la fascination pour le Romantisme et l'esprit du Nord. Je renvoie volontiers pour la question à Mme de Staël, dont l'ouvrage « De l'Allemagne » m'a beaucoup marqué.

Ce texte ayant une longue histoire, je vais m'amuser à en faire la généalogie.

La première « version » date de 2007. Il en reste quelques morceaux ici ou là (idées ou formules), mais peu de choses ont survécu.

J'avais eu alors la lourde idée de composer un (trop) long poème épique (7 pages !) qui racontait de manière évasive le périple des Goths depuis la Scandinavie (si l'on en croit Jordanès) jusqu'à la dernière bataille en Andalousie en 711 contre les Musulmans. Fort peu satisfait du résultat, je l'ai laissé longtemps de côté.

J'ai ensuite complètement réécrit les trois premières strophes de manière encore plus évasive, en gommant les références historiques trop précises. La quatrième strophe sort du thème germanique pour évoquer d'autres possibilités de métempsycose : ce texte a pris vocation au fil du temps à devenir l'introduction du recueil que j'envisageais alors. Il servait dans mon esprit de lien aux différentes narrations en « Je... » qui suivaient, poèmes aux époques ou univers assez disparates.

C'est un des rares textes de cette période que j'accepterai de montrer aujourd'hui. Poèmes souvent très introspectifs que j'ai réécrit pendant des années sans arriver à en être vraiment satisfait. Il est difficile d'abandonner des textes sur lesquels on a passé du temps et qui vous ont accompagné pendant des années, mais il faut aussi parfois savoir renoncer ! De manière positive, je les vois aujourd'hui comme un magasin où je peux aller puiser de temps en temps. Ils m'auront au minimum servi à trouver la forme que j'utilise aujourd'hui.

Pour la dernière strophe, l'idée pourrait sans doute être mieux rendue : le personnage revient à sa source chargé de siècles de souffrances , il est maintenant de taille à soutenir le regard de la Baltique, en quelque sorte.

Allusions historiques :

Irminsul : Arbre sacré des Saxons. On ne sait pas trop s'il s'agissait d'un arbre véritable ou d'un tronc totémique. Charlemagne est sensé l'avoir fait abattre lors de ses sanglantes campagnes de répression.

Les Deux Roses : nom de la guerre qui opposa au XVème siècles les Yorks aux Lancasters pour la couronne anglaise, période qui a inspiré les tragédies de Shakespeare.

Je fais référence ensuite à la chute de Constantinople en 1453, pour l'aspect héroïque de la conduite de l'Empereur : tout est perdu depuis bien longtemps, Byzance est réduite à sa capitale depuis cinquante ans, devant laquelle les Turcs finissent par mettre le siège (ils ont été ralentis à l'est par le phénomène Tamerlan). Le dernier souverain porte le nom de la ville, Constantin XI, il prend acte de la fin de la deuxième Rome, et choisit de sombrer avec elle en se portant en première ligne. Mieux qu'un scénario d'Héroic Fantasy !

Contribution du : 29/04/2016 13:24
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Ca veut dire ce que ça dit, littéralement et dans tous les sens.

Arthur Rimbaud
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