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Quand le rêve meurt. : remerciements
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Merci à ceux qui ont pris le temps de lire et de commenter ce sonnet.
Il faut avouer que j'ai longtemps hésité avant de le proposer à Oniris, car je me doutais des commentaires qu'il pouvait susciter : désuet, trop romantique, rimes baudelairiennes, etc.

Je dois dire aussi que je le triture depuis plus de 20 ans et qu'il a donc subi de nombreuses corrections, mais le second quatrain, celui qui vous a tant déplu, Socque, n'a bénéficié d'aucune retouche, il l'aurait mérité, sans aucun doute...
Vous avez raison, le cygne n'est pas un canard, ni même une oie (bien que...) et je dois reconnaître, - à ma grande confusion - que je n'en ai jamais vu plonger, donc j'aurais été bien en peine d'en contempler le croupion ! Modifions donc ceci :
Le cygne (j'y tiens, puisque la pauvre éplorée cherche un dérivatif à son chagrin et que le lac est une surface lisse, ô combien !) donc :

Le cygne offre au décor sa présence futile,
Il plonge son long col, orgueilleux encensoir,
Dans l'onde et le remous dessine un ostensoir
Où le couchant vermeil se reflète et rutile.

Bon, les rimes "ostensoir/encensoir" sortent tout droit de mon dico de rimes, celles en "soir" n'étant pas légion et les mots appartenant à tout le monde dans un contexte différent. D'ailleurs, si l'on devait éviter tous ceux dont les grands auteurs se sont servis, que resterait-il aux petits rimailleurs du dimanche, ceux dont je fais partie ?
Ah !oui, j'ai déjà utilisé le mot "offre" dans le premier vers, dites-vous ? Pas de souci :

Le lac à mon regard tend le miroir hostile
Où l'image se noie ; au bord je vais m'asseoir

Ainsi le second vers est plus fluide qu'avec "je viens m'asseoir", n'est-ce pas Aldénor ? Merci à vous deux d'avoir mis un doigt juste sur ces défauts.

Malgré cela vous m'avez vraiment gâtée (je vous cite dans l'ordre) :
Robot, Hananke, Ioledane, JBB, Brabant, PIZZICATO, Ludi, Alexandre, Léni, Marite, Emilia, Pieralun, Thekid, Miguel. Je vous en suis très reconnaissante.

KIE : C'est gentil à vous de bien vouloir vous pencher ainsi sur mes "lourdeurs" qui en sont certainement. Malheureusement, sans doute, on m'a enseigné que les rimes avec consonnes d'appui convenaient au sonnet dit "classique" donc je m'y conforme en reconnaissant toutefois le bien-fondé de votre remarque. J'essaierai d'en tenir compte à l'avenir. Mais aussi ce sont, pour la plupart, des textes anciens que je n'ai pas entièrement dépoussiérés, mais j'y travaille... Merci d'être encore là pour moi.

HELLIAN : Votre commentaire m'a fait rire, c'était le but je crois : l'art de dire des vérités sans en avoir l'air ! Mais votre humour décapant m'a fait réfléchir ; pourtant au seuil de l'octogénat se refait-on ? Dévergondée, moi ? Hum ! Sans doute l'ai-je été, du moins dans mes écrits... Affaire à suivre.

Encore un très grand merci à vous tous.

Mona, romantique obstinée.

Contribution du : 11/10/2013 11:28
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Re : Quand le rêve meurt. : remerciements
Visiteur 
Eh bien, je dois dire que le second quatrain me plaît davantage ainsi... l'image du "long col" du cygne, si elle ne renouvelle pas le genre, évite d'éveiller en mon esprit (mais peut-être suis-je la seule dans ce cas) celle d'un croupion comiquement dressé vers le ciel. Et j'aime bien l'idée du remous provoqué sur l'onde.

J'ignore, bien sûr, si ce que je perçois comme une amélioration le sera pour d'autres lecteurs ! Pour moi, en tout cas, votre poème ainsi est plus homogène dans son ambiance.

Contribution du : 11/10/2013 11:43
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Re : Quand le rêve meurt. : remerciements
Visiteur 
Merci, Mona de votre bonne humeur.
J'avais, je vous l'avoue une petite appréhension après vous avoir abandonnée à ce commentaire que vous avez l'indulgence e de trouver drôle, ce qui n'est pas vous l'imaginez sans me faire plaisir.

Je vous embrasse

Hellian

Contribution du : 11/10/2013 12:31
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Re : Quand le rêve meurt. : remerciements
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Ce "Il" ne me va pas trop, trop proche, limite redondant, à reprendre déjà le groupe "Le cygne", pourquoi pas : "Enfonce", mais je suis bien certain que tu as un verbe plus approprié dans ton sac à malices :)

Brabant

Contribution du : 11/10/2013 13:19
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"Je suis le Ténébreux,- le Veuf,- l'Inconsolé,/ Le Prince d'Aquitaine à la Tour abolie :/ Ma seule Etoile est morte,- et mon luth constellé/ Porte le Soleil noir de la Mélancolie." "El Desdichado" G. de Nerval
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Re : Quand le rêve meurt. : remerciements
Expert Onirien
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Merci Socque d'apprécier mes "efforts". Tant de choses que l'on ne voit pas soi-même et qui nous sont révélées par l'oeil perpicace d'autrui...

Toi, Brabant, tu fais remarquer, avec juste raison, que le "il" après "futile" ne convient pas. On pourrait mettre :
Le cygne offre au décor sa présence futile ;
En plongeant son long col, orgueilleux encensoir,
Dans l'onde, le remous dessine un ostensoir...

Qu'en penses-tu ?

HELLIAN, pas de problème, quand les choses sont dites avec autant d'humour on ne peut en être affligée et puis, en principe, j'ai bon caractère !

Contribution du : 11/10/2013 16:55
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Re : Quand le rêve meurt. : remerciements
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Bonjour Mona :)

Le gérondif me semble plus adapté à la fable ; l'habit du sonnet est trop bien taillé pour lui, surtout en début de vers. De plus ici il peut donner l'impression de se rapporter à "remous".

Le "Il" me donnait l'impression de '''Mon papa... il... est plus fort que le tien''', équivalent féminin de '"Ma maman... elle est plus belle que la tienne'''... Euh... Suis pas trop machiste là ? :D


Bien sûr tout ça n'est que mon avis Mona, suis un nain en classique auprès de toi. Sniff !

:)

Contribution du : 11/10/2013 17:24
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"Je suis le Ténébreux,- le Veuf,- l'Inconsolé,/ Le Prince d'Aquitaine à la Tour abolie :/ Ma seule Etoile est morte,- et mon luth constellé/ Porte le Soleil noir de la Mélancolie." "El Desdichado" G. de Nerval
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Re : Quand le rêve meurt. : remerciements
Expert Onirien
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Hello Mona,
Allez savoir pourquoi l’inversion d’« Au bord, je viens m’asseoir »m’a paru lourde !
Elle me le parait toujours, mais j’ai du mal à l’expliquer.
Vous proposez « je vais » au lieu de je viens m’asseoir. Je ne crois pas que ce soit ce qui m’a dérangé.
En me creusant, ce serait plutôt sur « au bord » que j’ai tiqué. Bien sûr, c’est au bord du lac, mais il me semble qu’il faudrait préciser le lien : A son bord, je vais / viens m’asseoir.
Pas du tout sûr de ce que j’avance, mais si ça vous aura permis d’aller plutôt que de venir, ça aura servi à quelque chose !

Contribution du : 11/10/2013 21:28
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Re : Quand le rêve meurt. : remerciements
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Grâces vous soit rendues, à vous, commentateurs indulgents ! A la suite de vos remarques je travaille encore ce sonnet ! On n'a jamais fini... Merci !

Contribution du : 14/10/2013 10:21
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