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Remerciement à la suite de Parallèle...
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Parce qu'un poème peut prendre soin de l'esprit, de l'âme, l'on peut lui demander de se charger de nos angoisses. Face à celle-ci (singulière je l'espère, pas pour son originalité mais pour me confirmer son exceptionnalité), j'ai tenté de m'extirper du regard déviant lui-même en inversant sa proposition malsaine. Soins contre le malsain, cet agencement singulier qu'offre le verbe poétique a "produit" ce jour là pour moi un point de vue qui ne s'est pas contenté de faire diversion, en comptant les moutons ou tout autre méthode échappatoire. L'écriture en a été presque instinctive, rapide, sur le coup, à l'orée de la nuit dans l'égarement qui me refusait au sommeil. Elle a été salvatrice, j'ai dormi ensuite sur ses paroles reprenant à zéro la nullité de ces pensées ; comme face à l'animal dangereux, lui faire face, le regarder dans les yeux sans signifier de panique, en quelque sorte, en l'insignifiant.
Retourner la pensée à l'envers de soi, dans l'envers d'elle-même et ainsi à l'envers du sens, "revenir en rêve à la vie…".

La réécriture du lendemain se devait de conserver la brutalité de son jaillissement, elle a fait le stricte nécessaire pour ne pas rendre l'objet blessant, ou insaisissable… alors peut-être aura-t-il fallu malgré tout se méfier à la lecture des bris de vers un peu opaques, voire un peu rugueux dont certains tranchèrent le sens sans méchanceté.

L'inquiétude de ce qui se passerait dans la tête de celui inclus dans l'espace incertain, lieu interminable d'une finitude qui n'en finirait pas, m'attaque parfois. J'espère, en m'en délivrant par ce partage, vous avoir permis de profiter de ma "méthode" d'évitement, sans pour autant vous livrer à sa menace.
Cela ne doit pas cacher l'autre pan évoqué, en retrait, dessous l'autre, plus métaphorique mais non moins soucieux et potentiel, d'une vie qui s'écoulerait dans un doute d'elle-même tel qu'il serait comme un premier pied dans la tombe.

D'une façon plus large, ce poème tente une poésie explorative (à l'instar de mes autres poèmes publiés ici, Ce silence – La poussée – À la source insoumise). Elle se permet, par l'étirement des modes pré-établis en écriture poétique, d'envisager un méta-regard, une façon de convoquer les registres complémentaires de la science, de la philosophie et de la poésie.


Je remercie vivement les commentateurs en EL et les membres du comité éditorial d'avoir été attentif à ce texte pas trop "rigolo", ni comme certains l'auront regretté d'une "poésie" un peu particulière…

@Luz – (un peu)
"Pas beaucoup de poésie dans ce texte" dites-vous… Je dois reconnaître que mon but profond n'était pas de "faire poésie". Je pense comprendre et même être un peu d'accord avec vous sur ce point. Ça peut paraître assez effronté que de revendiquer "d'utiliser" le registre onirique libre d'abord parce qu'il permet pas mal de latitude formelle.

Je reconnais une chose dans le mode d'écriture de ce texte, son "méta-regard" présente des niveaux d'investigation qui s'enchevêtrent. Dans le principe réflexif, je dirais que c'est voulu, mais il y a un effet pénalisant, car l'émotion procède d'un mode d'appréhension assez différent de celui lié à l'énonciation d'un concept ou d'une perception ; or ils sont intimement liés dans cette "réflexion". Là où le premier se nourrit du sensitif, de l'intuitif, le second va requérir la relative froideur de la cohérence et le recul de la profondeur de champ culturel. C'est ce mariage espéré, (utopique ?...) qui avoue toute la difficulté de "l'exercice". Selon les personnalités, "l'angle" "d'attaque" du sujet peut avoir une accroche plus ou moins accessible.
Merci beaucoup Luz pour votre avis déposé malgré un assentiment modéré.

@Lirian – (non évalué)
"Introspection d'entre deux mondes" qui "éveille votre curiosité", ce n'est déjà pas si mal. Je vous avouerais que le cadrage de mon texte dans une catégorie particulière me pose aussi problème. En fait lorsque j'écris ce qui me questionne ou(et) ce qui m'apparaît, je laisse aller les mots au gré de mes pensées, c'est cet accord qui me tient à cœur et je compte d'abord sur lui pour que ce qui en résultera soit intéressant, singulier et lisible. Vous semblez mentionner ces trois qualificatifs à l'issue de votre lecture, je m'en réjouis, même si je regrette votre sensation de "frontière hasardeuse" ; ceci dit le thème du "rêve qui serait une façon de sauver sa vie" reste bien sûr comme vous le dites "nébuleux", j'en conviens…
Merci beaucoup Lirian.

@papipoete – (bien)
Votre "conscience à côté de vos neurones après deux nuits blanches" a été comme pré-initiée pour entrer dans mon poème, vous me donnez l'impression d'en avoir bien saisi les tenants fluctuants et les aboutissants élastiques.
Merci beaucoup papipoete.

@eskisse – (bien↑)
"Cerner ce vide de la non-mort", c'est bien le fond du poème. L'angoisse qu'engendre cette problématique s'est inscrite ici sur deux plans superposés comme des calques se complétant. Dissociables mais pourtant si proches. Je veux parler d'une part de ce que vous formulez très à propos ainsi : " Une vie qui n'est plus, qui n'a plus de sens. Qui ne trouve plus sa raison d'être. Dont les méandres vous plongent dans l'inaction et l'absence à soi-même... ", une vie réelle, consciemment éperdue. Mais aussi la terrible éventualité de se retrouver après sa mort terrestre au cas où se produirait un intermède avant la perte éternelle de sa conscience, ceci n'interdisant pas alors d'être enfermé dans son infinitude… C'est une expérience de non-vie assez proche de celle que peuvent connaître les personnes dans le coma maintenues en vie par une machine.

Alors le poème "porte un regard distancié", oui, une sorte de retranscription du méta-regard que j'évoque plus haut en introduction, "en attendant un sommeil salvateur"…
Merci beaucoup eskisse du regard (c'est bien le vôtre celui-là) que vous portez dans la continuité de mon intention d'écriture.

@Melusine – (beaucoup)
"Expérience sensorielle", tout-à-fait, mais pas celle d'une approche scientifique, ou réflexion philosophique, qui tenteraient de créer quelque modélisation d'une problématique insondable. Non ma démarche est d'abord celle de dire la réalité d'une conscience de cela en moi, ouvrant au partage pour voir qui voit comme cela. Des rencontres potentielles "débrumeront", je l'espère l'inquiétude qui ronge, ou écarteront sa focalisation pour enfin arrêter de penser dans le vide de cette prégnance du vide…
J'ai du mal à identifier de quel ordre de souffrance cette histoire m'agite, mais je sais que la sensation n'a rien d'agréable et j'aimerais moins y penser, ou moins imaginer qu'il a là une notion essentielle en action.
Je peux cependant vous affirmer que depuis l'écriture de ce poème, l'emprise s'est faite plus légère, un peu comme si une première somnolence m'en avait préservé.
Merci beaucoup Melusine de votre "grand enthousiasme" à suivre ma plume dans "l'exploration de" cet "extrême".

@Donaldo75 – (non évalué)
"Poème quantique", dans ses considérations et dans son expression transfigurant. Cet angle d'appréhension de ce qui s'y épanche trouve dans la "philosophie quantique" (expression complexe et fruit de diverses extrapolations) des consonnances certaines. Notre rapport au temps y est discuté, pratiquement remis en cause, les flux d'énergie produisant la concrétisation de nos vies également, de même que celle traitant de notre conscientisation du réel ; immensité cognitive à peine effleurée… Sans parler de la façon même de formuler le verbe pour tenter des mots sur l'impalpable.

Axer l'interprétation de votre lecture sur le "quantique" est pour moi tout à fait judicieux. Je vous avouerais cependant n'avoir pas utilisé ce fer de lance conceptuel de pleine conscience ; par contre l'intérêt que je porte aux conjonctions de la science et de la philosophie a sûrement innervé ma perception.
Ainsi quand "la poésie devient quantique à son tour", bien sûr cela devait arriver, et désormais des "explications" peuvent même être avancées pour justifier ces rapports, impensés il y a peu.
Si vous "avez connu cette non-sensation lors de votre lecture" par le fait de basculements d'un champ à l'autre, avec la sensation de ces "non-sens",ceci finalement amenant à leur rapprochement, c'est que avez trouvé un "sens" à mon chemin, aussi difficile à cerner soit-il. Il m'est aussi très difficile à identifier.

Votre évaluation alternative, comme une onde d'énergie, évolutive aura du mal à se fixer, voici donc que vous avez laissé le probable et l'improbable se disputer. Je suis comme vous indécis… mais en plus tourmenté.
Merci beaucoup Donaldo75 de votre réception originale.

Contribution du : 24/02/2020 00:58

Edité par Vincente le 24/2/2020 1:18:16
Edité par Vincente le 24/2/2020 1:18:49
Edité par Vincente le 25/2/2020 15:44:00
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Re : Remerciement à la suite de Parallèle...
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@ Davide, bonsoir.
Ton commentaire propose une vision "parallèle" avec de multiples orientations proches des miennes. La polysémie de ce mot permet en effet d'aller bien loin dans l'étirement des sens, multiples eux-aussi au point de les provoquer jusqu'au non-sens, y compris celui de l'infini…
Je m'associe donc tout-à-fait à ce que tu nommes "lisière de l'au-delà", "entre-deux de la conscience" et surtout cet "univers parallèle à celui que la pensée rationnelle peut appréhender", pour tenter de situer l'espace expressif du poème.
Et tu vois comme moi que "revenir en rêve à la vie" est l'espoir insensé que l'apaisement du "sommeil" permettrait.
D'ailleurs quand tu te demandes si tu oserais "un dernier parallèle (sic) avec le sommeil comme repos de la pensée, état propice à l'inspiration poétique", tu vas un peu plus loin que mon intention, mais aussi, tu parviens à me "dire" ce que je cherchais sans l'identifier à ce point, la bonne raison de contrecarrer l'angoisse délétère, et ainsi celle de recharger mon envie de vie. Je t'en remercie vivement.

Quant à "la forme hypnotique", je ne l'ai pas voulue particulièrement, disons plutôt qu'elle n'est pas la volonté d'une "tactique d'écriture", elle résulte du mode instinctif de l'épanchement de la pensée dans le moment perturbé. Si bien que cet expression que tu proposes, "un défaufilage de la pensée" est très à propos, et la phrase qui suit cadre si fortement à mon geste que c'en est confondant : " où chaque interrogation se heurte, dans son numéro de voltige, aux limites "scripturales" de la poésie et de son expression. ".

Je me réjouis que ta lecture ait pu induire ce commentaire éclairant, il confirme notre rencontre sur la posture particulière du langage de ce texte.
Merci beaucoup Davide.

Contribution du : 25/02/2020 19:48
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Re : Remerciement à la suite de Parallèle...
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@ HERLINE, bonsoir.
Vous êtes "tombé sur mon texte…" ! et vous faites un "parallèle" qui me plaît bien. Sûrement me plaira-t-il encore plus quand je me serai plongé dans les textes d'Edgar A. POE ? Je vous avouerais ne pas l'avoir lu, jamais, à part quelques vers avant de vous répondre ; il faisait partie des grandes plumes intouchées que je m'étais promis de visiter dans ces prochains mois. Vous m'avez bien intrigué avec votre remarque, je vais accélérer le processus.

De même, pour P.K. DICK, ignare que je suis chez les romanciers. Vous me provoquez également une envie que je vais à un moment ou un autre pouvoir assouvir, s'il me reste assez de temps…

En tout état de cause, je vous remercie beaucoup de ce que vous dites et voyez de ce qui me traverse, et de la façon dont je tente la formulation si ce n'est à la lettre, du moins dans les respirations. Ce que je comprends c'est qu'il semble bien en effet que je partage avec ces deux auteurs singuliers un lieu d'interrogation, avec des similitudes… dans ce poème. Mais je vous assure que ma plume n'est pas toujours "aussi torturée…"

Contribution du : 27/02/2020 22:21

Edité par Vincente le 28/2/2020 10:11:11
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Re : Remerciement à la suite de Parallèle...
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@ Pouet, bonjour,
L'expérience sensorielle du "hors-jeu" que tu évoques dans un "parallèle" rugbystique, me parle beaucoup et colle à la réalité perçue depuis mon texte, comme avec ce " peintre du clair-obscur égarant son pinceau sur le chevalet de la conscience. ".

Je suis gêné de t'avoir poussé à plusieurs lectures pour que ta "compréhension du texte s'accommode du "concept" de Liberté dans le sens évasion, perception onirique du réel, envol métaphysique. Et aussi - et surtout - de son contraire, de cet enfermement spatio-temporel, ce cadenas de l'entre-deux, cette angoisse non-existentielle, cet instant du non-instant. "?.
Mais ainsi l'on s'est retrouvé dans la proximité d'une intention et d'une réception.

Et puis un "pars à l'aile", insoupçonné de moi qui en est pourtant fort réjoui, pour arriver après de jolies cabrioles sémantiques à cette étonnante formulation, "ne plus voir le pointu de l'angle mais le lissé du non-lisse…" ou celle-ci également pleine d'à-propos, " la "bête humaine" se dispute le terre à terre et le céleste et se voit plongée dans un gouffre sans fond menant tout droit à la canopée existentielle: tomber pour gésir sur une cime. ".

Et enfin, quand tu empoignes le but qui me fuyait dans cette phrase, "Je ne pense pas donc je suis", sais-tu que tu me ravis et donnes à mon poème une dimension que je n'osais imaginer. Sans rire, cette aphorisme tombe à pic dans ma pensée, et me pointe dans sa vision acérée.
Merci pour cela Pouet, merci beaucoup.

Contribution du : 29/02/2020 00:11
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Re : Remerciement à la suite de Parallèle...
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Salut Vincente,

merci à toi pour tes poèmes qui, en règle générale, m'inspirent un commentaire surréalisto-métaphysique... :)

J'aime bien -notamment sur certains de tes textes- me laisser porter par une perception. Et lorsqu'elle rejoint une intention, cela est d'autant plus porteur.

Au plaisir.

Contribution du : 29/02/2020 20:22
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La compréhension n'est pas nécessaire à la poésie, mais la poésie est nécessaire à la compréhension.
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Re : Remerciement à la suite de Parallèle...
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Bonjour Larivière,

Un commentaire prolongeant ainsi la richesse des précédents est une bonne nouvelle pour un auteur.
Je suis très heureux de recevoir votre ressenti.

Quand vous formulez, " ce voyage de l'intérieur me fait penser un peu au "voyage immobile" de Pessoa sur le principe, il pourrait y avoir du A. Artaud aussi dans le fond, mais avec une forme et surtout un ton plus sage... ", je me réjouis de ces rapprochements. Ces deux poètes font partie de ceux qui me parlent dans leurs fulgurances respectives, une sorte de sagesse tourmentée chez Pessoa et une tourmente ciselée dans son expression exacerbée chez Artaud, alors si mon poème a quelques concordances avec leurs poétiques, j'accepte bien volontiers votre point de vue.

"Poésie philosophique", je la revendique, " car l'impact propre qu'on perd en esthétique pure on le gagne en réflexion et en profondeur du traitement du thème et personnellement, je préfère à des images très belles mais sans beaucoup de conversation ^^". Elle est pour moi d'une "première urgence", les autres registres ont des nécessités plus aléatoires et opportunes.
La "construction" de ce genre de poème s'inscrit dans une problématique particulière, conjuguant l'antagonisme entre une émanation et une démonstration, elle ambitionne de signifier depuis une métapensée. C'est hasardeux car l'évanescence de l'objet et la concrétisation des mots ont des consistances si contradictoires. Quand le propos arrive à produire malgré tout une représentation (ce que vous semblez en partie trouver dans mon texte), son premier but est rempli ; ensuite, l'appropriation est l'affaire de chacun mais les conjonctions dans la saisie du dévoilement sont les bienvenues.

J'y réfléchis encore un peu, mais oui, je suis pas mal de votre avis, les deux derniers vers pourraient laisser "le sommeil…" choisir de prononcer une fin plus "énigmatique", ou, et j'en suis peut-être plus persuadé, c'est surtout l'avant dernier qui est de trop.
Merci beaucoup Larivière.

Contribution du : 03/03/2020 13:28
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Re : Remerciement à la suite de Parallèle...
Visiteur 
Après une première lecture à la va-vite et plutôt hermétique qui trouvait le tout trop loin de mes pistes d'envol familières, je suis revenue, et encore revenue sur ton texte, sans toutefois trouver la serrure qui m'aurait permis d'y entrer de plain-pied pour danser à mon aise...

Aujourd'hui encore je fais du sur-place, je patine, relis et rumine, trouvant même quelques clés intéressantes dans tes explications ad-hoc et certains commentaires éclairés par la grâce.

Et si parfois j'arrive à saisir quelques belles bribes alléchantes pour me laisser aller, aussitôt elles me glissent entre les lignes laissant mes mots blancs et défaits.

Peut-être que la Poésie se doit aussi de pousser à la réflexion, à l'introspection. Oui ? Non ?... Je ne sais mais une chose est certaine, la tienne interroge en Parallèles virevoltantes venues de l'au-delà qui me maintiennent en vie par les rêves ainsi éveillés. ^^

Merci Vincente


Cat

PS : j'aime bien comment tu parles de la sagesse tourmentée de Pessoa. C'est ainsi que je la ressens aussi, et je la retrouve en toi souvent...

Contribution du : 03/03/2020 15:01
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Re : Remerciement à la suite de Parallèle...
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Vincente a écrit :
Bonjour Larivière,

Un commentaire prolongeant ainsi la richesse des précédents est une bonne nouvelle pour un auteur.
Je suis très heureux de recevoir votre ressenti.

Quand vous formulez, " ce voyage de l'intérieur me fait penser un peu au "voyage immobile" de Pessoa sur le principe, il pourrait y avoir du A. Artaud aussi dans le fond, mais avec une forme et surtout un ton plus sage... ", je me réjouis de ces rapprochements. Ces deux poètes font partie de ceux qui me parlent dans leurs fulgurances respectives, ...

[/b].


Oui, ce sont des écrivains que j'affectionne particulièrement, et j'ai trouvé quelque chose de ce type dans le fond de "l'introspection"... le livre de l'intranquillité de Pessoa est un de mes livres de littérature fétiche.

Vous lire dans ce retour sur commentaire a été très intéressant. Encore merci pour toutes ces riches explications !

Contribution du : 04/03/2020 07:30
_________________
...  "En dehors du chien, le livre est le meilleur ami de l'homme. En dedans, il fait trop noir pour y lire"

Groucho Marx.
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Re : Remerciement à la suite de Parallèle...
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Bonjour Cat,

Cette question s'immisce souvent au cœur de nos échanges, j'en déduis que nos façon différentes de penser la font resurgir pour souligner notre bonne entente... et de notre bonne écoute respective : "Peut-être que la Poésie se doit aussi de pousser à la réflexion, à l'introspection. Oui ? Non ?... Je ne sais mais une chose est certaine, la tienne interroge en Parallèles virevoltantes venues de l'au-delà qui me maintiennent en vie par les rêves ainsi éveillés. ^^"

Parfois, je me dis que quelques éclats de compréhension valent bien le flot d'un assentiment inconditionnel qui serait moins discernant... Vraiment, ce n'est pas qu'une consolation de ne pas t'emporter aussi loin que je le souhaiterais, je t'assure.


Bonjour Larivière,

Le livre de tranquillité reste toujours chez moi à porter de main, juste à tendre le bras et le voilà pour réanimer les idées qui s'essoufflaient.

Avec Cat, nous formons donc ce cercle triangulaire autour de Pessoa, dans une sympathique proximité.

A bientôt et merci à tous les deux pour vos retours.

Contribution du : 04/03/2020 10:54
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