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Remerciement pour "les jours levants"
Maître Onirien
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09/07/2007 19:16
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Bonjour ou bonsoir à tous (en ce moment les jours se couchent avec les poules)

Je remercie le CE pour la publication et tous les lecteurs qui sont passés de façon attentive ou plus furtivement, sur mon texte.

Je remercie particulièrement Gemini, Animal, BSL, Socque, Papipoète, Bellini, Robot, Raoul, Davide, Cat, Provancao, Ombrhe, Dream, Arsinor, Jfmmods, Myndie, Fugace, qui ont pris le temps de laisser un commentaire sur leurs impressions de lecture.

Gemini

« L’image des « désirs pâles souriants comme des enfants malades » résume bien le propos de ces jours sombres qui se lèvent tout de même, portant en eux l’espoir d’une aube nouvelle.

Comme ces chambres de veille où l’on attend, avec autant de placidité que de ferveur, la guérison. »


Bonjour Gemini, merci de votre commentaire en EL... c'est tout à fait ça, vous avez très bien saisi les différents mouvements qui compose le texte : les désirs sont toujours là, mais ils sont convalescents, la guérison est pourtant à l'horizon ; la vie quoi ^^?...


Animal

« Un texte puissant qui parle d'abandon, de solitude, de fin d'amour ou des trois ensemble. »

Bonjour Animal, merci de votre commentaire en EL et pour le terme de texte puissant. J'ai effectivement essayé d'exprimer en peu de mots la solitude d'une fin d'amour tout en laissant la possibilité d'universaliser ce sentiment. La poésie doit servir aussi à ça d'après moi.


Blaise Saint Luc

« La poésie, bien qu'un peu pâlotte, est là.

Ces jours sous le thème des couleurs, demande plus d'arc-en-ciel, plus de mélange.

Ont peu faire court et beau, mais ici un peu plus de teintes manque à mon goût.

Ps : mais les goûts et les couleurs ... »


Bonjour BSL,

Exact, «l'égout »et les couleurs comme vous dites, c'est déjà tout un monde !... Merci à vous pour votre commentaire en El... le sentiment qui prédomine ici c'est quand même la tristesse, même si je comprends que certains n'aiment pas lire ce genre de chose, c'est pourquoi le mélange arc-en-ciel n'avait pas lieu d'être pour moi. Du coup, désolé pour le manque de teintes, mais le côté un peu pâlot, c'est ce que le texte voulait exprimer quelque part...


Socque

« Je trouve que ces majuscules réduisent la fluidité du propos, l'enchaînement des vers qui devraient je crois, surtout à la fin, se fondre les uns dans l'autre, amener en douceur l'œil à cette extinction annoncée des désirs et, m'a-t-il semblé, de l'espoir. Quel dommage pour moi, parce que sinon j'ai vraiment aimé ce jeu sur les couleurs qui vont s'affadissant, ce mouvement du ciel vers la claustration... »

Bonjour Socque, merci de votre commentaire en EL. Vous voyez, je ne sais pas si plus de fluidité aurait été dans le ton de ce texte. Sur la forme j'ai peur que cette seule phrase découpée perdent ainsi de son impact et de sa « lisibilité », mais j'y réfléchis . Merci donc pour cette remarque et aussi, pour l'appréciation globale.


Papipoète

« bonjour Larivière
Un auteur n'a pas pas forcément d'explications à donner, au sujet de ce que sa plume écrivit...

Selon mon interprétation, j'aime votre texte, en particulier les six premiers vers. »


Bonjour Papipoète, je vous remercie pour votre commentaire. Oui, je pense aussi comme vous qu'un «auteur » n'a pas forcément besoin d'expliquer son texte. Si je le fais c'est surtout pour remercier tous les commentateurs qui ont pris le temps de lire et de dire . Quand au texte, au final, « cela dit ce que ça dit, littéralement et dans tous les sens » comme disait Rimbaud. Au risque de déplaire aux aficionados de Boileau, je pense qu'une poésie réussie est justement celle qui permet aux lecteurs de faire son propre chemin et pour cela la maille du propos doit être lâche...;) Merci pour ces 6 premiers vers, c'est vrai que ce sont eux qui impriment le rythme du texte.


Bellini

« Parce que votre poème, il est évidemment formidable. Vous ne jetez la pierre à personne ; cette amertume jaune, elle semble être née conjointement, à mesure que le sang de la cage s’épaississait, devenait moins fluide, circulait moins bien de l’un à l’autre. Mais quel espoir dans cette conclusion : « En souriant tristement/comme des enfants malades ». Et si finalement ça n’était qu’une varicelle ?
Lâchez rien, Larivière. S’il le faut, j’irai lui dire que vous êtes un type bien. »


Bonjour Bellini, promis je ne lâche rien !... merci pour votre truculent commentaire (j'ai été obligé pour mon égo personnel, de vous citer quand vous parlez du « formidable » de ce texte, même si mon humilité du coup fait un peu la gueule... ;)), comme toujours. Oui, ici c'est un constat et non un jugement, merci d'appuyer sur cet état de fait. Pour le reste, vous avez tout à fait compris le sens initial du texte, sur fond et forme,merci encore pour votre passage et merci d'intervenir en ma faveur auprès de la belle !... ;)



Robot

« Un texte aux couleurs de la nostalgie, de la tristesse, des perspectives envolées. 

Ce n'est pas souvent dans un poème libre non ponctué que le découpage donne un rythme à la lecture. C'est réussi aussi de ce point de vue. »


Bonjour Robot, merci pour ton commentaire, oui c'est tout à fait ça, c'est un texte qui parle « des perspectives envolées », mais elles reviendront, comme les hirondelles, au printemps prochain... Merci pour le rythme, le minimalisme n'est pas mon truc à priori mais écrire à l'enves de son tempérament, ca permet de travailler sur ces points bas et d'affiner sa poétique... J'aime ça aussi, comme une sorte de défi personnel.



Raoul

« J'aime beaucoup la limpidité, la sécheresse des images qui s'assemble pour faire, outre un portrait psychologique, un état des âmes.
Touché par ce texte, merci pour cette lecture. » 


Bonjour Raoul, merci pour ton commentaire. J'aime bien « la sècheresse des images » pour restituer ce court texte et ses impressions sur « cet état des âmes », en les soupesant à un moment donné, un moment bas, mais sans les juger. Sinon tu cites les impressionistes, sur la forme ce texte aurait pu s'appeler "impressions, les jours levants"... ;) merci encore !



Davide

« Plutôt que d'emmurer l'imaginaire sur une route unidirectionnelle, ce poème invite le lecteur à le déployer dans tous les sens possibles et imaginables, y compris les doubles sens et les sens interdits. C'est appréciable autant que regrettable, car il m'a peut-être manqué, justement, une intention plus tracée, quelques mots en exergue, un petit plus qui m'aurait permis de mieux comprendre l'essence et le sens de cette allégation, car les mots parlent forts et semblent vouloir me dire quelque chose d'importance... Pourquoi ne pas avoir ouvert un peu plus grand la fenêtre ? ;) »


Bonjour Davide, merci pour ton commentaire.
Comme je le disais en réponse à papipoète, je suis désolé si cela enlève du plasir à certains lecteurs mais je n'aime pas quand la poésie verse trop dans l'explicicatif ; pour moi c'est comme ça qu'on perd de la chair et du reliefs dans le mur des mots... plus sérieusement, si j'ouvre plus grand la fenêtre, ici je fait une thèse sur la condition humaine et ses désirs délavés (pour un temps) mais je ne fais pas un poème. Et les thèses, c'est trop long à écrire et c'est pas très épatant.;)


Cat

« Couleurs glissant du rouge qui farde le sang, aux pieds du jour qui se lève exsangue,
dans un ressac inexorable,
comme emporté par une fatalité trop lourde à supporter.
Merci pour le voyage, Lari.
Les tonalités de ton poème minimaliste (si, si (*) ont été une belle piste d'envol en cette nuit d'une pleine lune particulièrement exaltante, exacerbant l'encre plus que jamais. »


Saluté Cat,

Whaaa !... Ce sont de très jolis vers pour illustrer ce court texte. Merci pour le voyage et pour les tonalités, en ce moment l'inspiration est au minimalisme effectivement, c'est une histoire de saisons probablement , je suis content que ce texte t'aies procurer « une belle piste d'envol », n'est ce pas le but ultime du poète?... ;)
Merci beaucoup pour ton commentaire !


Provancao

« Il y a beaucoup de tristesse, de mélancolie dans ce crédo, où les désirs se lavent... »

Bonjour Provancao,

Oui, il faut l'avouer c'est un poème triste, dans le sens où il dépeint une nature vidée de sang, donc de vie, mais où l'espoir même falot est présent pour les jours levants à venir qui ne sont encore que prévisions... pour tout dire, j'avoue que je ne sais pas faire des poèmes joyeux et j'avoue aussi que je n'aime pas en lire, je les trouve souvent assez décevant, car tout le monde n'a pas le talent de Cristale, ici et aussi ailleurs .
Merci de votre commentaire


Ombhre

« Vous avez très bien su rendre ce cœur qui est maintenant un enfant malade, et regarde le ciel bleu avec un sourire triste, dans l'indifférence des jours qui passent. 

Merci pour la lecture. »


Bonjour Ombhre, merci de votre commentaire, oui c'est ça, vous avez très bien compris les intentions. L'image du cœur est personnifié par les 6 premiers vers, ensuite c'est une histoire de comparaison/métaphores. Merci encore  et très content que la lecture vous ait plu !


Dream

«  Une balle de 357 Magnum correctement placée vous efface le cervelet beaucoup plus sûrement qu’un tube de Valium même soutenu par trois doigts de Johnny Walker au pas de course. »

Bonjour Dream,
Vous avez pu renouveller votre licence de tir, vous ?.... Moi la mienne est périmé depuis 2007 et avec tout les survivalistes qui se sont pointés, je n'ai pas pu m'inscrire dans un nouveau club, alors je fais des poèmes... Sinon Maïkovski avait délaissé le cervelet (c'est pour les philosophes...) et avait choisi le cœur;) Merci de votre passage !


Arsinor

« Ici, le vocabulaire est imprévisible, il y a des enjambements au début qui sont plutôt des continuations imprévisibles de la phrase.
Les images ne sont pas forcément du meilleur effet toutefois : des désirs qui sont des enfants malades ?... »


Bonjour Arsinor,

Merci de votre commentaire et merci pour les enjambements qui donnent le rythme en effet à ce texte.

Je suis déçu que les images ne vous aient pas parlé directement, c'est vrai qu'elles sont épurées à outrance... Oui comme je le disais, les désirs içi sont convalescent, ils ne sont pas mort, ils sont même vivant mais encore pris entre deux monde, ils sont anémiés, pâlot comme des enfants qui ne pourraient plus aller jouer dans le jardin pour l'instant, la convalescne forçé dans une chambre ce n'est pas drôle, mais ce n'est qu'une question de temps, le désir est toujours là, et après la convalescence forçée, le désir reviendra plus fort avec le temps de saison et la guérison...


Jfmoods

« Le titre du poème ("Les jours levants") met en lumière, au regard de la perpétuation du temps, le tragique de notre condition.

Tout lien avec la situation sanitaire actuelle serait fortuit et involontaire.

Merci pour ce partage ! »


Bonjour Jfmoods, merci toujours, pour votre commentaire, évidemment la situation sanitaire ne peut être que fortuite et involontaire (mais après tout, pourquoi pas?) en tous cas, vous avez bien résumé la situation et je vous remercie d'avoir parler de notre condition, élargissant ainsi la portée du thème comme il se doit ; je suis content que ce texte puisse se lire sur plusieurs registres existentiel, c'était le but, la résonnance entre une paleur des cœurs provisoire qui trouvait sa source en plusieurs points, du particulier au général.


Myndie

« Et là je me dis que ton poème est la parfaite illustration de ce qui unit le poète et le directeur photo de génie qu'est Vittorio Storaro. Couleurs/émotions.
C'est bref mais c'es ainsi que je le reçois.
Tu me comprendras. »



Salut Myndie ,

Oui je te comprends ! (je te connais mieux maintenant et le parallèle cinématographique me parle bien !;)) merci pour ton commentaire. Le responsable son et lumière que je suis est flatté de tes mots et des émotions que tu as pu ressentir dans les couleurs de ce texte qui, une fois le mélange fait, reste assez sépia, une teinte qui si j'ai bien compris nous plait à tous les deux pariculièrement ^^


Fugace

« C'est une belle lecture, mais qui donne envie de rester couché volets fermés. »

Salut Fugace, tu as raison, ce n'est pas très gai, n'ai crainte pour le moments les volets sont fermés (ont se les pèlent dehors !...) mais il faut quand même penser à les réouvrir car après la pluie vient le beau temps et après l'hiver, vient le printemps !

Merci de ton commentaire.

Contribution du : 30/01/2021 18:35
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...  "En dehors du chien, le livre est le meilleur ami de l'homme. En dedans, il fait trop noir pour y lire"

Groucho Marx.
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Re : Remerciement pour "les jours levants"
Expert Onirien
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Bonjour Lariviere,

Merci pour ces retours sur commentaires !

Je n'aime pas forcément les poèmes ayant un "chemin tout tracé", mais à l'inverse, je n'aime pas non plus ceux qui nous laissent nous perdre dans la cambrousse.

C'est pour ça que je trouve souvent utile une petite phrase/citation en exergue, pas grand-chose, mais juste ce qu'il faut pour donner un semblant de direction, une inflexion...
Si la fenêtre reste close, j'ai l'impression qu'il me manque quelque chose, les émotions ne passent pas, ou peu, non par défaut d'imagination de ma part, mais parce que j'attends de l'auteur qu'il fasse sa part du boulot, j'ai besoin que sa poésie me parle (au sens propre) pour qu'elle me parle (au sens figuré), je veux dire qu'elle ne soit pas repliée sur elle-même, qu'elle ne se regarde pas trop le nombril ! C'est un ressenti tout personnel, bien sûr, mais qui limite souvent mon plaisir de lecture !

Mais bon, ton poème m'a assez plu, j'ai réussi sans peine à y visualiser quelque chose, à y percevoir quelque chose. Et c'est l'essentiel ! Même si je pense qu'une petite phrase en exergue - petit panneau indicateur -, m'aurait permis de l'apprécier davantage...

Contribution du : 30/01/2021 19:12
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