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Remerciements au sujet de mon chevet.
Visiteur 
Je remercie les "oniriens"qui ont commenté mon modeste sonnet.

C'est un écrit personnel, remanié pour ma première publication. Michel Martinez m'a expliqué une règle de base que j'avais oubliée.
N'aimant guère l'imparfait du subjonctif que je trouve vieillot, je pense publier en néo classique quand je le rencontrerai dans mes écrits.

Je tiens à répéter que je suis paysan et non pro des lettres et je me sens pas une âme de poète J'écris pour entretenir l'orthographe qui si souvent veut me fuir.

Contrairement à ce je lis, non je ne fais guère d'efforts quand un sujet m'inspire. Un poème me vient d'un trait ou ne vient pas et quand je suis inspiré, il ne me faut surtout pas m'arrêter au risque de ne jamais reprendre le fil. Bien entendu, des retouches sont nécessaires après le premier jet, mais jamais sur le fond.
Etant fol amoureux des chiffres et surtout de l'arithmétique, évidemment j'emprunte toujours la voie la plus rapide. C'est le principe du " matheux" : aller directement au but. Je commence donc toujours un écrit par la chute, ensuite il me faut cette voie pour y parvenir, les réflexes des maths s’en chargent.

Bien amicalement.

Gigi

Contribution du : 19/04/2012 22:50
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Re : Remerciements au sujet de mon chevet.
Maître Onirien
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Il n'est pas nécessaire, Gigi, d'employer l'imparfait du subjonctif pour écrire en classique, car la dénomination "classique" concerne la versification et non la grammaire. A l'inverse, un poème plein d'imparfaits du subjonctif devrait être proposé en néo classique, s'il prenait des libertés avec les règles de prosodie. D'ailleurs, je vous ai dit que "l'imparfait du subjonctif s'accorde volontiers avec l'esprit classique", mais justement, ce n'est qu'une question d'esprit, et non une question de lettre absolue. Moi j'aime bien cet imparfait (encore faut-il en fuir les formes trop lourdes) mais dans la langue contemporaine on ne peut tenir pour fautif un texte qui le remplace par le présent ; on ne vous reprochera pas d'écrire :"Il fallait que je sois" au lieu de :"Il fallait que je fusse", heureusement. Donc faites vous plaisir en classique, et ne vous tourmentez pas avec l'imparfait du subjonctif : il ne faudrait pas que vous vous empoisonnassiez la vie avec ça (vous voyez qu'il y a des cas où il est bon de l'éviter !)

Contribution du : 20/04/2012 13:26
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Re : Remerciements au sujet de mon chevet.
Visiteur 
Merci Michel Martinez

Oui, je n’aimerais pas écrire avec ce temps qui pourtant, m’amusait quand j’étais gamin. Je n’aime pas les sonorités de l’imparfait du subjonctif, le présent est nettement plus harmonieux.
Pour revenir au « chevet » incompris sur le site, c’est un écrit personnel remanié pour une première publication. J’avais lu beaucoup de poèmes classiques impersonnels, sur ce site. J’ai donc joué la prudence, mais sans doute à mon tort.
Pour Alexandre et Socque, voici la version originale revisitée au premier tercet, certes toujours suggestive, mais plus compréhensible à mon goût.
J’ai pour habitude d’écrire entre les lignes quand j’évoque des sujets personnels plus ou moins douloureux.


Mon chevet

En fleurs, les coudriers ravivent la saison
Où l’amour doux propage un relent de jeunesse,
Même dans l’œil usé du vieillard; saine ivresse
Qui m’invite à sourire, à fuir ma déraison.

Que pouvais-je admirer au fil d’une oraison
Offerte au vents d’hiver, tous ces ans de tristesse,
Requiem incessant, vaine délicatesse,
N’exhumant que du noir dans ma blanche prison ?

Avais-je alors omis que le soleil existe,
Qu’il sourie aux vivants, qu’une âme défaitiste,
Ne survive que d’ombre en son isolement.

Mon Eden embrumé n’ouvrait que fleurs fanées
Au jardin des sonnets, mon chevet. Doucement,
Le soleil m’a rejoint pour goûter mes années.


Amitiés

Contribution du : 22/04/2012 12:04
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