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Remerciements et explications pour " De lierre et de rouille" d'Arielle
Maître Onirien
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31/10/2009 09:29
De du côté de Brocéliande
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Je commence à comprendre tout le travail fourni par les petites mains qui s'agitent derrière le grand rideau pour nous offrir à tous cette merveilleuse opportunité de connaitre la façon dont on peut lire et recevoir un texte ruminé dans la solitude de son boudoir et dont on finit par avoir une vision complètement désincarnée.
Un grand merci donc à tout le staf d'Oniris qui me permet cet échange au sujet de ma petite cuisine personnelle.


@ bipol : Merci d’avoir accepté de lire et de donner ton avis sur un texte que tu juges trop didactique. Ce n’était pas du tout dans mon intention d’assommer le lecteur sous une foule de précisions techniques mais simplement de lui faire partager la balade … une autre fois, peut-être !

@ troupi : Je connais ton goût pour la poésie libre que je m’efforce toujours de rendre accessible au lecteur par des retours et des sauts de lignes qui tiennent lieu de ponctuation. Merci de m’avoir suivie dans les enchevêtrements de ma friche sans t’y prendre les pieds !

@ papipoète : J’ai beaucoup aimé ton parallèle avec le Titanic abandonné à ses concrétions. La cheminée, unique vestige qu’on aperçoit de loin, pourrait passer pour un mât de navire dans sa mer de verdure si on voulait pousser plus loin la métaphore marine, les pipistrelles jouant le rôle des bancs de poissons s’échappant de l’entrepont noyé !

@ leni : Evidemment, ce n’est pas à un petit fils de gueules noires que je vais vanter le charme des ruines d’un outil de travail qui, en fermant ses portes, a sans doute créé bien des drames ! Des hommes qui ont trimé là, je ne connais rien d’autre que ce que m’en ont appris les guides, je ne me sentais pas le droit d’évoquer, plus que je ne l’ai fait, des souffrances que je ne suis pas en mesure d’évaluer . Tu es revenu en MP sur la mauvaise opinion que tu avais des pipistrelles, j’en suis ravie, elles ne méritent pas d’être mal vues à cause de leur nom !

@ tizef : Merci d’avoir apprécié la poésie de cette rencontre entre nature et industrie et d’avoir pris la défense de mes charmantes pipistrelles … Je compte un jour proposer sur Oniris tout un poème à leur sujet.

@ PIZZICATO : La patience et la douceur de la nature dissimulent souvent une force irrépressible qui révèle la précarité de nos petites constructions. Merci d’avoir partagé ma promenade !

@ jfmoods : Ta fidélité me touche une fois de plus ! Que tu aies pris le temps d’aller consulter la première version de ce texte avant d’en faire un commentaire si pointu (comme ils le sont toujours) est une preuve d’intérêt dont je suis particulièrement fière. Merci d’avoir remarqué la plus grande part que j’ai voulu donner dans cette réécriture aux hommes qui ont travaillé là !

@ Alexandre : La poésie nous permet de voyager ensemble du chemin des bords à celui des broussailles, du passé au présent exactement comme elle m’entraîne à ta suite à travers les méandres de l’Histoire, je ne peux que lui témoigner ma gratitude pour ces belles rencontres qu’elle m’a offertes !

@ Lulu : Eh oui, je suis restée un peu trop au ras des pâquerettes, des ronces et des orties dans cette promenade … il faut dire que le ciel menaçant ne m’incitait guère, ce jour-là , à lever les yeux sur lui, j’avais déjà fort à faire avec la végétation griffue qui m’environnait. Merci d’avoir mis tes pas dans les miens.

@ Curwwod : Les engrais chimiques, prenant de plus en plus la place de la chaux dont on amendait les cultures dans la région, ont provoqué la fermeture des fours et de la carrière en 1938. Je ne sais pas si on peut regretter ou non l’arrêt de cette production qui se faisait dans des conditions particulièrement rudes (la plupart des ouvriers atteignant péniblement la trentaine, poumons brûlés par la chaux vive qu’ils respiraient sans réelle protection.) La mélancolie des lieux ne tient donc pas seulement par la grâce d’un paysage devenu foisonnant mais aussi par les fantômes qui le traversent et auxquels j’ai voulu rendre un discret hommage.

@ Robot : Merci d’avoir saisi et apprécié les deux pans de mon évocation que j’ai tenté de rendre aussi équilibrés que possible dans la mesure de mes moyens et tout en leur gardant un minimum de poésie.

@ Wall-E : Je n’ai pas vu le film dont tu parles mais j’en ai entendu parler et sans doute ce titre a-t-il influencé mon propre choix, à mon insu. Oui, cette réhabilitation me parait judicieuse. Pour le souvenir de la vie humaine au cœur de ces industries et parce qu’elle est faite intelligemment, les lieux servant désormais de réserve pour la faune et une flore très particulière (orchidées sauvages entre autres)

@ Coline : Ravie de t’avoir séduite avec ce mélange de rouille et de nature mais je ne suis pas étonnée de reconnaître dans ton œil cette capacité à saisir tout ce qui peut suer un grain de poésie ! Avoir été touchée par la raide dentelle des usines de la Ruhr est vraiment un comble pour qui connaît ce noir pays !

@ RB : Merci pour ton passage et ta remarque judicieuse. Je crois qu’on atteint là les limites du refus de toute ponctuation. Il manque un point d’exclamation à la fin de cette dernière strophe que je concevais comme une injonction à la cheminée pointée comme un doigt sur le souvenir dont elle est le témoin privilégié.

@ pieralun : J’ai réfléchi à ta remarque concernant le vers « brode son béton de fleurs de rocaille » mais comme tout le texte est composé sur un rythme 5-10 syllabes, je crois qu’une de plus à cet endroit troublerait l’équilibre de l’ensemble. Tu as raison, j’ai souhaité le rythme plus haché sur la fin, (la suppression des articles y est sans doute pour quelque chose) parce que l’évocation prenait un autre visage celui du travail et de la vie pénible des ouvriers qui avaient investi ces lieux avant les fleurettes et la sauvagine célébrées dans la première partie…

@ Pussicat : Les pipistrelles te remercient de ta bonté à leur égard et moi de l’attention avec laquelle tu as su lire ce petit texte et de la générosité de ton commentaire.

@ Automnale : un coup d’œil poétique qui est presque un clin d’œil entre voisines. Si tu as l’occasion de visiter cette friche un jour, ou tout autre du même style, la région n’en manque pas, n’hésite pas leur poésie ne te laissera pas insensible et qui sait, tu y trouveras peut-être des traces de ton propre passé …

@ Corbivan : Je suis heureuse que tu aies pu retrouver une image de ta région dans ces quelques lignes. C’est sans doute la preuve que je ne me suis pas trop égarée dans mon évocation puisque tu lui reconnais la qualité d’un témoignage. Merci !

Contribution du : 08/05/2015 20:46
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Re : Remerciements et explications pour " De lierre et de rouille" d'Arielle
Visiteur 
Peut-être t'a-t-il influencé en effet, du moins inconsciemment, ou peut-être pas. "De rouille et d'os", un film dur mais sublime. Du coup à chaque fois que je vois le titre de ton poème je pense à celui de ce film.

Encore bravo,

Wall-E

Contribution du : 08/05/2015 21:02
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Re : Remerciements et explications pour " De lierre et de rouille" d'Arielle
Maître Onirien
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Je me méfie toujours des films ou des livres autour desquels les critiques paraissent unanimes mais je vais peut-être me laisser tenter par ton insistance ...

Contribution du : 09/05/2015 10:39
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