Merci Cyrill, Papipoete, Provencao, Ornicar, vos commentaires sur mon texte m'encouragent à récidiver. Bien à vous.

Merci du retour, Marceau.
Je lirai volontiers la récidive.
À propos de De profondis et ce bel incipit en latin, j'apprécierais une exégèse ou quelque chose de ce genre.. mais je sais que parfois les images données à lire n'ont pas d'autre mobile qu'elles-même.

Au plaisir d'autres partages.

Merci .

SUAVE, MARI MAGNO TURBANTIBUS AEQUORA VENTIS, E TERRA MAGNUM ALTERIUS SPECTARE LABOREM. (LUCRÈCE)

Il s'agit donc d'un célèbre vers de Lucrèce, poète et philosophe latin du Ier siècle avant J.-C., redécouvert au moment de la Renaissance puis, surtout, au XVIIIe (siècle des Lumières) et au début du XIXe avec les Romantiques. Cet engouement pour le thème de la nature surpuissante et de la médiocrité de notre condition humaine, se combine au mouvement pictural "japonisant" qui a influencé tant de grands peintres du XIXe, Van Gogh en tête. Les célèbres vues du mont Fudji d'Okusai (mort en 1849) et surtout sa célèbre "Vague" ont ranimé cette thématique du naufrage, par laquelle un désastre météorologique est perçu comme le miroir de la tempête interne que subit - et inspire - l'artiste.

De nombreux peintres et poètes se sont saisis du thème, de Joseph Vernet à Gustave Courbet, en passant par Géricault (Le radeau de la Méduse) ou encore Victor Hugo (Les Travailleurs de la mer).

Telles sont mes sources, les amis, merci encore.

Merci pour les précisions, Marceau !