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Remerciements pour "Oblivion"
Chevalier d'Oniris
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07/01/2017 14:08
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Bonjour,

Merci une fois de plus au comité, aux lecteurs de l'EL et aux commentateurs avisés. Oblivion semblerait voué à l'oubli... à moins d'une sérieuse révision. J'avais déjà une suite en magasin. A voir à l'aune de ces retours peu enthousiasmants.

@ Tadiou

Petite histoire qui m’apparaît douceâtre et un peu ennuyeuse.

Rép: Ok, je n'ai pas réussi à faire passer le caractère épique de ce Robinson de la révolution.

C’est raconté de manière fluide, mais je cherche les émotions. J’ai l’impression que tout est survolé, que tout est anecdotique. Même les horreurs du centre de tortures avec l’aide de l’électricité, même l’acte courageux du narrateur, me semblent être racontés comme des banalités.

Rép: Ne voulant pas rentrer dans l'hagiographie ni le romantisme, j'ai sans doute péché par excès de retenue.

Un bref éclair de minuscule parfum d’érotisme ; il est dit que Susana Andrade reviendra souvent : et alors ? Changement de régime : et alors ? Tout est uniforme.

Rép: Je ne comprends pas bien votre réaction.

Tout cela pour se terminer par les « lenteurs de l’administration »….
Bref, je n’ai pas accroché. Tout me semble gratuit et sans âme : c’est mon ressenti.

Rép: ok.

@ socque

Une nouvelle désabusée, qui finit bien finalement. Je ne vois pas la nécessité de la situer précisément dans le temps, à part la présence de l'électricité elle me paraît intemporelle...

Rép: Vous avez absolument raison. Coquetterie d'auteur inutile.

Oui, il y a une révolution, une guerre, le rétablissement de la démocratie au... Chili (l'Altiplano) ? J'ai la flemme de vérifier.

Rép: Bolivie, mais ça n'a pas vraiment d'importance.

En tout cas, avec ces éléments on la situe facilement dans un avenir proche, ajouter l'année ne me semble pas utile.

J'ai en tout cas trouvé la balade dépaysante, j'ai aimé la manière dont le narrateur "gère" sa solitude et les considérations sur les flamants roses (que d'ailleurs je m'étonne de rencontrer en Amérique du Sud, Wikipédia me confirme que leur aire de distribution c'est l'Afrique, l'Asie et l'Europe, mais enfin c'est l'avenir, on va dire qu'il s'agit d'une colonie échappée à l'origine d'un zoo pendant les troubles politiques ; allez c'est vendu).

Rép: Wiki est incomplet. Il y a bien des flamants roses (notamment le flamant James) dans les lacs de l'Altiplano.

Une lecture agréable, donc, mais pas étourdissante pour moi ; plutôt anecdotique, je dirais.

Rép: Comme dit à Tadiou, j'ai raté le souffle épique en restant trop en retrait.

@ hersen

Cette nouvelle n'a peut-être pas la profondeur souhaitée pour me séduire tout à fait.

En effet, si l'auteur insiste et décrit (très bien) la vie du Robinson déserteur, le point de départ de tout cela est son refus d'achever un prisonnier torturé.
En tant qu'ingénieur électricien, il a été amené à mettre au point des machines dont il ignorait la finalité. Qu'il va refuser lorsqu'il saura.

Ce point est très intéressant et justement, j'aurais aimé qu'il soit développé davantage. Car là réside à mon avis l'intérêt de l'histoire.

Rép: En effet, ce point est développé dans la suite que j'avais déjà écrite mais sans la finaliser. Je pense condenser les deux parties.

Je trouve de plus fort peu crédible que la compagnie d'électricité envoie un agent, homme ou femme, seul pour faire ce contrôle.

Rép: La paix est rétablie. Il s'agit en somme d'un contrôle de routine.

Je pense aussi qu'en tant qu'ingénieur, d'abord il aurait dû prévoir ce sursaut de l'administration à l'encontre de ce compteur oublié, mais surtout, prévoyant cela, il aurait pu développer son propre système pour générer de l'électricité.

Rép: Euh, c'est pas Mac Gyver non plus.

Nous sommes en 2024. Je ne comprends pas l'intérêt de ce détail, qu'est-ce que cette date est censée nous apporter ? C'est dans 7 ans, mais pourquoi ?

Rép: Rien. Inutile je vous l'accorde.

La phrase finale ne me plaît pas beaucoup dans ce contexte, elle signifie que le déserteur, ou victime comme il s'auto-nomme, au lieu de construire une vie sur un autre mode idéologique, reste dans ce même système. Il compte simplement sur les défaillances du-dit système.

Rép: C'est tout à fait ça. N'en faites pas un sur-homme.

Sinon, l'histoire est agréable à lire, mais ce côté un peu "léger" ne me séduit pas suffisamment. Je suis en attente.

Rép: Je comprends. J'ai raté quelque chose. Une refonte sera nécessaire...

@ Nadine

J'ai été partagée à la lecture de votre nouvelle.
D'un côté elle porte en elle une grande humanité , le courage de ne pas achever un homme torturé, de l'autre, l'inhumanité de la guerre, de la torture ( votre description m'a fait penser aux travaux de Milgram), l'horreur de toutes ces morts. Il y a aussi ce royaume où Vittel a fait de ses compagnons animaliers des sources de joie et humanité de Susana. Oblivion, c'est proche d'oublier.

Rép: joli résumé.

Par ailleurs, je n'ai pas, tout en le comprenant, ressenti ce récit . J'ai cherché pourquoi, je vous donne les éléments dégagès.
La narrateur est "Je" ce qui est totalement adapté à ce style de nouvelles. De mon point de vue il y a tout de même beaucoup d'utilisation du "Je" en début de phrases, à propos pour accélérer certains moments, mais qui à d'autres donnent une impression de phrases juxtaposées.

Rép: Je ne comprends pas tout à fait ces "phrases juxtaposées". Si vous avez le temps de me donner un exemple, ce me serait très utile. L'idée était de donner du rythme.

Il y a aussi beaucoup de "Elle" pour Susana en début de phrase. Ce qui rajoute à cette juxtaposition qui me semble ne pas aller avec tout ce qui est exprimé dans votre texte.

Rép: Je pourrais certainement en remplacer certaines occurrences.

Le monologue de Vittel permet de comprendre comment il est devenu le roi d'Oblivion. Le mot dictateur (même si cela peut-être de l'humour) m'a paru étrange, non pas en première lecture, mais après avoir fini ma lecture. Il ne va pas très bien avec le personnage.

Rép: Je suis d'accord. Coquetterie humoristique déplacée.

Ce monologue long, justifié par Vittel: "Il faut dire que j'ai tout déballé d'une traite. Cela faisait tellement longtemps que je n'avais plus parlé à personne." est un peu long. Peut-être aurait-il pu être être allégé deux ou trois fois par des tentatives d'interruption de Susana ou de questionnement de sa part...

Rép: C'est une question que je me suis posée. La rencontre est ratée je crois. Pas très réaliste. A retravailler en profondeur.

Je me suis demandée si après avoir appris le prénom de la jeune femme, le narrateur seul depuis longtemps n'aurait pas pu introduire ce prénom quelques fois à la place du "elle".

Quant à la chute, humoristique, je me demande si elle ne gagnerait pas à être doublée de quelque chose d'autre à "humer".
"D'une révolution à l'autre, on peut toujours compter sur la lenteur de l'administration parfois avec un zeste d'hamanité..." Car c'est bien grâce à cela, à Susana, qu'il n'y a pas d'invasion à Oblivion après le passage de la jeune femme. "Personne n'est jamais revenu relever les compteurs et l'électricité a continué de fonctionner dans la mine." Je l'aurais plutôt vu avec la chute ou juste avant, mais pas en fin de paragraphe après flamants roses.

Rép: C'est judicieux pour le placement. Mais je préfère compter sur l'imagination du lecteur pour sentir l'humanité de Susana que de l'écrire en toutes lettres.

Pour moi, il y a un fond dense dans votre nouvelle, mais il me semble que la forme un peu retravaillée, sans aller dans la sensiblerie, lui offrirait un peu plus l'émotion qu'elle porte dans ses idées.
Mais liberté, bien sûr .

Rép: J'ai horreur de la sensiblerie mais dans ce cas, il semble que j'ai penché vers trop de distance, voire une certaine froideur.

Merci pour ce partage.

Rép: Merci pour vos commentaires!

Contribution du : 29/04/2017 11:05
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