Parcourir ce sujet :
1 Utilisateur(s) anonymes
Remerciements un peu tardifs pour Au disparu |
||
---|---|---|
Expert Onirien
![]() ![]() Inscrit:
26/03/2014 04:34 Groupe :
Groupe de Lecture Évaluateurs Auteurs Membres Oniris Post(s):
5578
![]() |
Bonjour,
Étant très occupée dernièrement, je n'ai plus vraiment le temps de commenter. J'en ai d'autant plus honte en voyant avec quelle générosité et rigueur vous avez commenté mon dernier texte. Voici donc quelques remerciements et éclaircissements en vrac, et la promesse de me rattraper éventuellement et de participer plus activement dans les prochaines semaines. Je lis tous les textes qui passent mais je déteste tant commenter à la va-vite, même quand j'ai adoré... En ce qui concerne ma nouvelle, je dois dire que je suis épatée (et flattée, bien entendue) de l'accueil plus que positif qu'elle a reçu. J'ai été émue par bien des commentaires. Ma plus grande satisfaction est sans doute d'avoir pu contribuer, au moins avec ce texte, à l'évasion de certains lecteurs. Je suis contente d'avoir fait quelque chose de suffisamment vrai pour leur permettre de lâcher prise. Si je suis fière, je dois avouer sans fausse modestie que je reste quand même perplexe devant l'abondance de "passionnément" (je ne m'habitue décidément pas à ce nouveau terme :P). À dire vrai j'ai écrit ce texte très impulsivement, en une quarantaine de minutes, et l'ai à peine retouché, moi qui me relis d'ordinaire quarante fois. Peut-être est-ce ma recette gagnante. Ou peut-être que l'abondance déjà visible de très bons commentaires a orienté les notes des derniers commentateurs (après tout, qui ne fait pas défiler le texte pour voir les notes générales avant même de lire? ;)) Même si je n'estime pas mon texte en mériter autant, je ne jouerai pas les jeunes timorées et vous remercie infiniment, car on ne se cachera pas que ça fait toujours plaisir de lire par exemple que notre texte "frôle le sublime" ou qu'on en a été "subjugué", qu'on se sent "tout léger" après cette lecture, voire que notre texte confirme même les attentes de la part d'un éminent membre du site que je craignais de devoir décevoir pour l'éternité ;), ou a suscité de "l'émoi" chez un non moins talentueux auteur dont il faudra bien que je commente le nouveau texte... :P Tiens, je vais résumer. Le simple fait d'avoir l'impression d'avoir accordé un moment de lecture agréable à quelqu'un = WAOUH! Pardonnez-moi de ne pas vous remercier individuellement, Asrya, Jaimme, Edgard , Neojamin, Pepito et compagnie, mais cela deviendrait forcément redondant et je dois avouer que je me sentirais prétentieuse de tout prendre de ces commentaires, lors même qu'ils sont loin de sortir uniquement de la prétendue grande qualité de mon texte, mais également de votre grande sensibilité en tant que lecteurs. Je vous remercie tous de donner une chance à mes textes et de prendre le temps de me le faire savoir avec des éloges tous plus gênants les uns que les autres :P Un merci tout spécial à moschen, qui a relancé mon intérêt pour ce texte. J'ai l'intention de retravailler "l'épaisseur" du personnage du père, comme vous dites si bien. Votre commentaire était d'une grand pertinence. Jano, je suis heureuse d'avoir disposé de votre commentaire et de votre franchise bienvenue. Vous faites confiance à votre impression et c'est précieux. Je vous avouerai que, si je comprends que mon écriture encore assez naïve donne parfois l'impression d'être forcée (je suis une étudiante: dans une certaine mesure une académique mal dégrossie sur les bords), ce n'est, dans ce texte-ci encore plus que pour tous les autres, vraiment pas le cas. C'est au sein de mon style même, et non de ma démarche d'écriture, que j'ai un gros travail d'épuration syntaxique et lexique à accomplir. Je ne regarde pas une phrase en me demandant quelle fioriture lui mettre mais laquelle lui enlever. Du reste, je peux vous assurer que je ne me suis pas creusé les méninges sur autre chose que l'organisation des temps de verbe dans ce texte :P Les images sont venues d'un coup, parfois trop intenses ou dans des syntaxes boiteuses, j'en conviens sans mal. Je répète du reste que j'ai fait ce texte en moins d'une heure, croyez-moi quand je décide de me torturer pour "faire beau" (je n'ai jamais envoyé sur Oniris le résultat d'un tel exercice, pour la simple et bonne raison que chez n'importe quel auteur c'est systématiquement mauvais) ça peut prendre une journée entière ;) Je me permet également de dire que je ne crois pas que ce soit le fait d'être ou non capable d'expliquer une image qui seul la rende valable ou non au sein du texte, ni que le côté plus abscons ou paradoxal d'une métaphore la rende "vide de sens". Je suis de ceux qui croient que parfois, on comprendra profondément ou superficiellement une image, parce qu'on est nous-même, en ce moment précis de notre journée et de notre vie. Les images, dans l'écriture et dans la lecture, sont pour moi choses très personnelles qui se sentent et ne s'expliquent généralement pas sans utiliser le triple de lignes de ce que je viens d'utiliser dans ce paragraphe. Pour moi, une image est gâchée du moment qu'elle se décortique complètement, sans une part nébuleuse... Étant donné que vous expliquer les phrases soulevées me ramènerait aux temps cauchemardesques de mes tests de lecture absolument tue-poésie du temps du secondaire, je ferai preuve de lâcheté et prendrai le risque de paraître de mauvaise foi en ne vous "expliquant" pas certains passages qui s'expliquent ou non par eux-mêmes, suivant le lecteur et ses "harmonies" personnelles, comme les désigne si joliment et justement Jaimme. Mon but n'est pas ici de jouer au génie incompris. Je tiens simplement à vous assurer que, n'écrivant que pour moi, je ne cherche jamais, sauf dans le cas d'exercices, à produire une autre écriture que celle qui me vient naturellement. Ça fait bien longtemps que j'ai arrêté de sertir tous mes textes d'adjectifs et d'adverbes pour montrer à mes enseignants que je connaissais de jolis mots ;) La relecture cherche à amplifier ce naturel, mais j'ai conscience que mon manque de retravail a laissé une trop grande place à l'émotion brute, personnelle et au penchant contradictoire de certains passages qui conservent pourtant selon moi leur raison d'être. Qu'importe, merci à vous, pour votre honnêteté et l'utilité de votre critique :) Pardonnez-moi, je viens de voir la longueur de ce passage et constater que j'ai vraiment vachement l'air de m'acharner sur vous, lors même que votre commentaire m'a honnêtement fait plaisir. Je crois que vous avez été l'excuse d'une longue dithyrambe sur le littéraire en tant que tel, j'étais juste trop paresseuse pour lancer un nouveau forum je suppose :P Un gigantesque et rituel merci à tous les correcteurs, lecteurs, commentateurs, et à tous ceux que j'oublie peut-être en ce moment. C'est fini, maintenant, l'insomniaque retourne se coucher ![]() Alice
Contribution du : 17/11/2014 08:44
|
|
![]() |
Re : Remerciements un peu tardifs pour Au disparu |
||
---|---|---|
Maître W
![]() ![]() Inscrit:
19/01/2008 01:44 Groupe :
Évaluateurs Auteurs Membres Oniris Groupe de Lecture Post(s):
26620
![]() |
Citation :
C'est pas gentil de se moquer.... ![]() W
Contribution du : 17/11/2014 09:06
|
|
_________________
Blog : http://le-widj.over-blog.com/ Fan Page : http://www.facebook.com/home.php?#!/pages/Le-Widj/181712404730?ref=ts |
||
![]() |
Re : Remerciements un peu tardifs pour Au disparu |
||
---|---|---|
Visiteur
|
C'est étonnant de voir que les auteurs s'attardent plus sur les critiques que sur les compliments. L'admiration conforte, pas besoin de réagir. La désapprobation bouscule, réaction immédiate. Sans doute que le regard contradictoire ébranle nos certitudes, menace l'opinion que nous avons de nous-même et qu'il nous faut donc l'affronter. Cette mobilisation n'aurait d'autre but que le rétablissement d'une forme de réassurance.
Je pense fonctionner sur ce mode mais peut tout à fait me tromper dans votre cas Alice. Il est cependant troublant que dans la somme de commentaires dithyrambiques vous ne gardiez en tête que le (légèrement) moins positif. Ceci ne devant éclipser que je suis rudement touché par votre marque d'attention. J'ai bien suivi votre réponse et suis entièrement disposé à vous croire. J'ai effectivement eu l'impression d'une écriture forcée, trop esthétique, mais je raisonnais à partir de mes références propres. Si vous me dites que c'est là votre expression naturelle, autant pour moi et chapeau ! Je suis par contre beaucoup moins convaincu par vos justifications sur « la part nébuleuse » de vos formules dans le texte. Je persiste à croire qu'une phrase imagée a d'autant plus de portée qu'elle reste claire, accessible à tous sans tenir compte de nos états d'esprit du moment. Une formule qui marque doit être facilement transposable, sa nébulosité par définition l'en empêche. Ou bien non, mais alors chacun l'interprète à sa façon et risque de la dénaturer.
Contribution du : 17/11/2014 14:54
|
|
![]() |
Re : Remerciements un peu tardifs pour Au disparu |
||
---|---|---|
Expert Onirien
![]() ![]() Inscrit:
26/03/2014 04:34 Groupe :
Groupe de Lecture Évaluateurs Auteurs Membres Oniris Post(s):
5578
![]() |
Allons Widjet, vous me connaissez, c'est plus fort que moi!
![]() ![]() Effectivement, Jano, surtout dans ce cas-ci, je me suis concentrée sur les parties plus négatives de votre commentaire somme toute positif, bien entendu. Principalement pour la raison que vous avez très bien su voir: on a automatiquement plus l'envie (et la possibilité logique) de s'expliquer sur les zones d'ombre relevées que sur les points positifs qui ont tendance à être clos sur eux-mêmes. Les compliments me rendent très heureuse mais souvent un peu mal à l'aise. Non que je demande à ne recevoir que des commentaires négatifs ;) De toute façon je ne sais pas trop comment recevoir une critique positive autrement qu'en disant merci, en poussant plus loin je tombe dans une sorte de mièvrerie qui ressemble à s'y méprendre à de la fausse modestie et qui m'écoeure moi-même. C'est quand même dur d'abonder dans le sens d'une critique en disant: c'est bien vrai, cette phrase est géniale, qu'est-ce que je suis cool! :P Mais je comprends votre impression. Du reste il est vrai que j'ai largement digressé sur ce coup-là, comme je le disais je crois que vous avez été un prétexte pour exprimer l'un de mes points de vue sur la littérature en général, au-delà du texte. Ce qui prouve la pertinence de vos impressions moins positives. Et je suis contente d'avoir eu le prolongement de votre raisonnement à vous qui est très logique, et contre lequel je ne peux opposer que ma propre subjectivité. Je comprends très bien que la nébulosité ne soit pas le truc de tout le monde, simplement je travaille rarement sur des images en pensant au lecteur pour ce qui a trait au sens en tant que tel. Il y a tant de subjectivité dans l'affaire, bien qu'on utilise trop facilement cet argument comme excuse. Par exemple, l'une des phrases que vous et, je crois, Widjet, avez trouvé lourdes est l'une des préférées d'un autre lecteur; c'est également le cas de l'une de celle que vous avez trouvé vide. Qui suis-je censée croire? Je préfère prendre un peu des deux: de votre commentaire sur la phrase pour la retravailler syntaxiquement, cette fois en tentant bel et bien de me mettre dans la tête de tous les lecteurs d'un point de vue grammatical, du commentaire positif de l'autre lecteur pour oser conserver l'image en tant que telle. Je fonctionne comme ça pour ne pas douter jusqu'à la fin de ma vie, car je suis du genre influençable ;) Évidemment, si une même image est relevée comme mauvaise et incompréhensible par la majorité des lecteurs qui commentent en ce sens, je donnerai un coup de scalpel plus net :P Si vous commentez l'un de mes textes à nouveau, ne changez rien à votre sincérité et faites-moi le même genre de remarque, elle permet toujours une remise en question et un échange de points de vue. Malgré cet élan plus explicatif que reconnaissant, je peux vous assurer, Jano, que je suis plus qu'heureuse de tous les commentaires et qu'ils m'ont tous, absolument tous, mis du baume au coeur :) Alice
Contribution du : 17/11/2014 22:56
|
|
![]() |
Re : Remerciements un peu tardifs pour Au disparu |
||
---|---|---|
Expert Onirien
![]() ![]() Inscrit:
26/03/2014 04:34 Groupe :
Groupe de Lecture Évaluateurs Auteurs Membres Oniris Post(s):
5578
![]() |
Un petit ajout pour remercier Cat de son très gentil commentaire que j'ai découvert hier. Il m'a vraiment fait du bien après une longue journée et une tentative d'écriture ratée. On se convainc facilement qu'on est trop jeune pour écrire quelque chose dont on puisse être fière dans trente ans, alors j'avoue que de façon sans doute immature, je suis heureuse que mon âge ne paraisse pas trop dans mes écrits. J'avais peur du ridicule en arrivant sur ce site; des commentaires comme les tiens me prouvent que j'avais tort et me remettent d'attaque: j'ai pu écrire toute la nuit après avoir lu et relu le dernier :P
C'est à moi de te dire merci. Merci de la chaleur humaine et des bons sentiments qui se dégagent toujours de tes commentaires. Tu es toi-même une belle âme, très sincère et lumineuse. Alice ![]()
Contribution du : 20/11/2014 04:31
|
|
![]() |
Re : Remerciements un peu tardifs pour Au disparu |
||
---|---|---|
Expert Onirien
![]() ![]() Inscrit:
26/03/2014 04:34 Groupe :
Groupe de Lecture Évaluateurs Auteurs Membres Oniris Post(s):
5578
![]() |
Un petit ajout pour Framato, que mes études de fin de session ne me laissaient pas le temps de remercier avant.
Merci pour votre bien aimable commentaire. J'ai été particulièrement heureuse de recevoir votre avis sur la fin. Je m'étais moi-même demandé si le fait d'encadrer l'histoire par la même formule ne faisait pas trop cliché. J'ai essayé les deux sur mon document Word quelques dizaines de fois, j'ai opté pour cette fin, mais grâce à votre commentaire je pourrai me retaper une migraine à y repenser! ;) Je me rappelle également ce magnifique texte que vous aviez publié et malheureusement supprimé dernièrement. Ne t'en fais pas, si je ne m'abuse. Je crois que vous avez raison, encore que ma fin ne consiste pas entièrement à donner la mort mais à donner la forme de vie qu'il peut y avoir dans la mort. Le fait de "passer de l'autre côté" m'évoque, effectivement, encore une fois le soutien, mais surtout une sorte de rite de passage, un pré-deuil du personnage. Ce n'est bien sûr que mon avis. Du reste je suis plutôt honorée que Widjet ait comparé nos textes. Merci de votre passage sur ma nouvelle et à la prochaine ![]() P.S.: Il faudrait quand même un jour prévoir un émoticône un peu moins intense. À chaque fois que je mets celui-ci j'ai l'impression d'illustrer la genèse d'un plan machiavélique alors que je ne veux qu'envoyer un sourire. Bref.
Contribution du : 01/12/2014 09:17
|
|
![]() |
Re : Remerciements un peu tardifs pour Au disparu |
||
---|---|---|
Maître Onirien
![]() ![]() Inscrit:
28/04/2010 15:29 Groupe :
Comité Editorial Groupe de Lecture Auteurs Membres Oniris Évaluateurs Post(s):
11151
![]() |
Selon moi, le problème de la formule de fin tient (dans nos textes) essentiellement du fait que nous soyons dans un format de nouvelle, qui plus est de nouvelle courte...
Pas moyen, même en changeant les contextes, d'éviter une impression de répétition et d'artificiel. Je crois que cela passerait mieux en format "court roman" ou longue nouvelle. Merci également pour le "magnifique"... cependant je trouve votre texte tellement plus littéraire. Moi, je me contente de mettre des mots simples les uns à côtés des autres, vous, vous travaillez tout ça en donnant un vrai style... Pour ce qui est de la suppression de texte, c'est un travers que j'ai depuis quelques années : je les laisse tant qu'ils sont "vivants", puis je les retire et les retravaille, toujours. Parfois, je les repropose, parfois non... En tout cas, votre plume est jolie, travaillée et talentueuse. Citation : une sorte de rite de passage Tout pareil pour moi Au plaisir de vous lire encore. ![]()
Contribution du : 01/12/2014 16:08
|
|
_________________
Dans une poignée de sable de la route, j'ai mis un rayon de soleil qui brille, un murmure du vent qui se lève, une goutte du ruisseau qui passe et un frisson de mon âme, pour pétrir les choses dont on fait les histoires. Jean Ray - Les derniers contes... |
||
![]() |
Re : Remerciements un peu tardifs pour Au disparu |
||
---|---|---|
Expert Onirien
![]() ![]() Inscrit:
26/03/2014 04:34 Groupe :
Groupe de Lecture Évaluateurs Auteurs Membres Oniris Post(s):
5578
![]() |
Je suis d'accord avec votre théorie. Je laisse mon texte reposer un moment avant de retourner étudier la question.
Bon, nous ne serons pas d'accord concernant le mérite de nos textes respectifs, mais c'est la plus vieille histoire du monde. Je me contenterai de dire que d'aligner des phrases légères, se suffisant à elles-mêmes, est amplement littéraire. Travers assez charmant qui est le vôtre, et admirable dans la démarche d'écriture. Je regrette seulement ne pas avoir fait imprimer votre texte avant son départ. Merci beaucoup encore une fois, et il me tarde de vous lire à nouveau! Alice
Contribution du : 01/12/2014 22:34
|
|
![]() |
Re : Remerciements un peu tardifs pour Au disparu |
||
---|---|---|
Expert Onirien
![]() ![]() Inscrit:
26/03/2014 04:34 Groupe :
Groupe de Lecture Évaluateurs Auteurs Membres Oniris Post(s):
5578
![]() |
Je déterre ce vieux cadavre de forum pour moschen. Je ne sais si votre commentaire restera, puisqu'il est double. Je tiens toutefois à réagir au second également.
J'aurais pu me contenter d'un mp, mais je crois qu'il est important de montrer plus publiquement ce que je vais mentionner. Rien dans ce texte ne traite d'euthanasie, et cela me chagrine presque de penser qu'on ait pu y voir une telle chose. Lorsque je parle de "mort vivante", je parle de disparition dans le sens employé tout au long du texte : un détachement du reste, des retrouvailles dans ce qui importe vraiment, une escapade loin des regards et des obligations. Autrement dit, elle le sortira de l'hôpital. Si je ne suis en rien contre l'euthanasie dans certaines circonstances, je suis bien loin de traiter de cette polémique dans Au disparu (et j'ose espérer, peut-être pompeusement, que si je le faisais, je le ferais avec plus de délicatesse et de discernement). Je mentionnerai également que le père de l'héroïne ne lui fait pas "honte", et que ce serait certes une pitoyable raison d'euthanasier ou même de renier quelqu'un. Elle est attristée par le pathétisme qui caractérise la fin d'une dignité aussi grande que celle qu'elle a vue chez son père, sans plus. Bien évidemment, la question de l'euthanasie est effrayante lorsqu'elle a trait à quelqu'un qui n'a plus toute sa tête, et je comprends le fond de votre commentaire, mais je dois avouer que le fait que quelqu'un ait détecté ce genre de propos dans mon texte me rend presque aussi perplexe qu'intéressée. Merci pour votre passage, donc, même si je ne vous suis pas totalement (il faut dire qu'en écriture comme ailleurs je dois être trop dans ma tête pour voir certains faux indices pouvant mener les lecteurs à cette conclusion). Désolée d'avoir ramené cette vieille histoire dans l'actualité onirienne, par curiosité autant que par acquis de conscience je tenais à en faire part à plus d'une personne. Alice ![]()
Contribution du : 20/12/2015 10:09
|
|
![]() |