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Retour sur Seconde vie
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J'adresse toute ma reconnaissance au comité éditorial pour son investissement sur ce texte, mais aussi et surtout pour son implication à faire tourner ce lieu charnière qu'est le CE.
Et je remercie chaleureusement mes commentateurs.

Dans ce récit poétique, mon projet était de mettre en scène une analogie entre les assujettissements que l'homme a pu, et fait encore de diverses façons, infliger à d'autres êtres vivants.
Pour porter cette narration, j'ai choisi de faire parler un "arbre" dans une prosopopée qui se révélerait au cours du récit. L'idée étant de permettre de substituer dans la voix du narrateur, un homme, un animal ou une plante, enfin chaque être vivant exploité à son insu, et de confondre ainsi leurs destinées abusées. Cette confusion, voulue, entretenue dans ma première partie du récit avait pour but d'associer les douleurs vécues par des entités différentes mais qui se retrouvaient ici dans la perspective d'un affront ressemblant. Cela devait (je l'espérais, mais je constate que ça n'a pas fonctionné) placer la révélation de "l'arbre" emblématique comme porteur narratif de cette cause, cette dénonciation.

Le "saut" suggestif considérant que l'arbre avait une vie propre avant l'arrivée de l'Homme sur terre, et que celui-là avait outrepassé ses droits sur lui, était l'axe initial de l'intention d'écriture.
En évoquant par exemple le fait que l'homme va jusqu'à "tuer" les individus-arbres les plus sains et les plus beaux pour utiliser leurs organes, je voulais signifier combien m'avait bouleversé cette prise de conscience – sachant que j'ai travaillé le bois dans toute ma carrière et qu'en même temps, je suis fasciné par les êtres-arbres sur pieds, magnifique de prestance pour certains ou de modeste élégance pour d'autres, etc… et puis si "vivant", au sens "évoluant et ressentant".
L'analogie avec les autres formes d'exploitation de l'homme envers d'autres êtres vivants s'est imposée.

Je pense n'avoir pas assez conduit le lecteur à comprendre que c'est un arbre, qui en conscience prend le flambeau du récit et le dédie ensuite aux autres exploités ; quand le narrateur se déclare en signant, "Je suis un dans cette entité multiséculaire", il me semble que j'aurais simplement à ce stade dû formuler ainsi "Je suis un, arbre, dans cette entité multiséculaire", l'orientation aurait été juste suffisante pour que dans le "chant" (en italique), l'expression "Peuple d'arbres" permette d'appuyer le sens induit et aide à la compréhension de la déclamation. Ma volonté de créer une expectative au début pour placer le lecteur dans une interrogation, une façon d'intrigue, n'a pas été bien maîtrisée et a été en partie contreproductive.
Je regrette d'avoir peut-être trop tenté la confusion dans ma formulation, d'avoir mal dosé la "fusion/confusion".

***

@Eclaircie – (Pas↑)

Tout d'abord, je suis bien désolé que vous ayez été gênée, pratiquement dérouté par les crochets typographiques que j'ai placé par erreur pour indiquer une tabulation spécifique, je ne pensais pas qu'elle serait visible en EL.

Vous aurez compris en lisant ce qui précède que la "dénonciation de l'exploitation de l'humain par l'humain" n'était qu'un des pans de mon intention.

Concernant la formulation où " "L'intrus" au singulier fait place aux "rustres" au pluriel. ", cet "intrus" est un être emblématique, ici l'Homme en l'occurrence, alors que les "rustres" sont des hommes lambda… Je pense que vos confusions, à ce niveau et à celui des " "il, ils" un individu et/ou un groupe,", ont été accentuées par la difficulté d'identification du narrateur qui se révélera ensuite "arbre" ; c'est donc bien de ma responsabilité d'auteur d'éviter ce dérangement au lecteur.
La partie en vers est simplement un chant auquel invite le narrateur.
Merci beaucoup Eclaircie

@Lirian – (Bien)

Début en "conte" car on aurait pu croire à une belle jolie histoire entre ce peuple et cette nature…, mais la suite se gâtera quelque peu !

Tu comprendras dans ma présentation ci-dessus qu'une part de ce que tu aurais appelé "poésie" a pu s'évaporer dans le flou de l'expression qui ne t'a pas permis de saisir toute l'arborescence narrative, dont l'arbre était cœur du sujet.
Et du coup, sur cette remarque aussi – " L'écriture est rigoureuse mais je trouve que le récit, le raccourci, colle trop au chaotique chemin sur lequel nous sommes au final et que l'humanité a pris. ". – peut-être verras-tu un décollage un peu plus affirmé par rapport au "chaotique chemin" que tu évoques ?
Merci beaucoup Lirian

@dream – (Beaucoup↑)

Je dois reconnaître que votre lecture adopte bien une bonne partie de mon regard, dans son pan "dénonciateur", dans sa constatation déconstructrice, mais pour autant, je n'en partagerais pas une vision "désespérée", dont "une implacable course à l'abîme". En tant qu'auteur, je serai plutôt dans la recherche de faire apparaître pour pousser à atténuer ce qui est problématique, voire de le corriger.

J'ai beaucoup apprécié que vous ayez pu vous abstraire de ma formulation dont je souligne, au regard des difficultés des autres commentateurs, les ambiguïtés. Et de fait, j'ai pu la relire depuis votre angle de vue et je dois reconnaître que votre appropriation de mes mots fonctionne très bien ; ainsi, je me réjouis grâce à vous des multiples entrées qu'offre ce récit.
Merci beaucoup dream

@papipoete – (Beaucoup)

J'aime beaucoup votre nota bene, qui s'accorde si bien à mon texte et à moi-même :
" Une réflexion sur la vie, que certains ne conçoivent que sous l'aspect de la richesse d'or et d'apparat, alors que dans leur tête n'est qu'un erg et leur cœur une réserve aux lingots !
Les incas avec Pissaro
Les sioux avec l'homme blanc...
Que voici sous votre plume, un éloge à la modestie contre la soif d'écraser...
", une sorte de "récit poétique" à lui tout seul, concis, mais très disant.

Merci beaucoup de votre élégant regard papipoete

Contribution du : 06/07/2020 11:29
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Re : Retour sur Seconde vie
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Merci pour ces explications, Vincente !

Citation :
Pour porter cette narration, j'ai choisi de faire parler un "arbre" dans une prosopopée qui se révélerait au cours du récit.



J'avais été "perturbé" par certains passages (dont, en premier, celui des grands qui faisaient de l'ombre aux plus petits), mais je m'étais convaincu qu'ils étaient le fruit d'un esprit plein de fantaisie, très imagé en somme. Même le bois d'œuvre, dans mon imaginaire, pouvait servir à la fabrication des cercueils (plus ou moins beaux, artistiquement parlant).

Étonnamment, ce nouvel éclairage ôte un peu de sa force au récit tel que je l'avais d'abord compris. Mais il n'enlève rien à sa beauté. Le geste mémoriel est d'autant plus émouvant qu'il en appelle à ton ancien métier, et à ton expérience dans ce domaine. Merci !

Contribution du : 06/07/2020 15:55
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Re : Retour sur Seconde vie
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Salut,

oui j'y avais pour ma part vu un rapprochement à faire avec mon "Marcheur de chêne". Sans nécessairement faire du narrateur un arbre , j'avais senti ce "bruissement", nervures d'humanité ..

Je n'étais donc pas trop loin de l'intention donc.

Merci pour ce très beau texte et le retour.

Contribution du : 06/07/2020 16:03
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Re : Retour sur Seconde vie
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Bonjour Vincente,

Je n'ai pas vu l'arbre. Pour autant il ne m'a pas caché la forêt d'humain, derrière. Comme en domotique, est-ce le capteur ou le récepteur qui défaille? Peu importe! Il est certain qu'un arbre qui parle est plus poétique qu'un certain Duchmol qui s'exprimerait, et dirait la même chose.
PS: Pouet semble demander une médaille, qui n'a lu aucun commentaire.

Contribution du : 06/07/2020 19:27
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Re : Retour sur Seconde vie
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Salut Lirian,

J'avoue ne pas bien comprendre votre intervention et cette histoire de médaille...

Oui., je signale effectivement dans mon commentaire que je n'ai pas lu les autres, et après ?

Désolé si j'ai outragé par cette précision votre insigne modestie ou alors votre aversion pour les honneurs sportifs et militaires, j'hésite encore.

Contribution du : 07/07/2020 07:28
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Re : Retour sur Seconde vie
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Bonjour à mes trois intervenants.

@Davide,

Oui je reste assez embêté par cette "confusion" possible, tu dis " J'avais été "perturbé" par certains passages (…), mais je m'étais convaincu qu'ils étaient le fruit d'un esprit plein de fantaisie, très imagé en somme. ". De fait je voulais permettre au lecteur de "se fondre" dans des déclinaisons imaginables autour de cette notion "d'abus" infligé à l'autre, comme pour le laisser embrasser l'histoire dans un sens large, ouvert, à l'opposé de la coercition traitée dans le récit, c'était comme une façon de libérer le sujet par l'action imaginative de chaque lecteur…
Seulement voilà, il fallait qu'à un moment le lecteur individuel, marchant seul dans sa lecture, plaçant ses mots-pas dans les miens, retrouve le collectif et participe à la marche commune… Je n'ai pas été le fédérateur de ces marcheurs, car chacun a fait la route à sa manière ; aux points de croisement, les saluts ont bien fait se serrer les mains, ainsi ces points de convergence dans la compréhension, mais le groupe s'éparpille plutôt en final.

Mais comme tu trouves que ce " ce nouvel éclairage ôte un peu de sa force au récit tel que je l'avais d'abord compris. Mais il n'enlève rien à sa beauté. Le geste mémoriel est d'autant plus émouvant qu'il en appelle à ton ancien métier ", à la fois tu me fais regretter d'avoir pris ce risque narratif, et à la fois tu me rassures puisque tu y vois par ce troisième chemin, celui de cet échange, une route parallèle, complémentaire, allant dans le même sens ; oui chacun a pu trouver de l'intérêt dans le pendant positif de son interprétation.

***

@Pouet,

Notre fibre commune a pu se retrouver dans les lignes ligneuses de mon récit… Presque de façon inconsciente, certaines évidences m'ont fait penser que chacun suivrait ma parole d'arbre, mais tu es en effet le seul avoir vibré à ce "bruissement" végétal, autour de ses "nervures d'humanité". Nul doute que ton "Marcheur de chêne" est frère de sève du mien et qu'il a dû, à la façon d'un "initié" entendre ce que j'ai voulu sous-entendre et sous-tendre. Sache que j'en suis plus que ravi.

Quand tu précises à juste titre que tu ne lis pas les commentaires ni les explications autres avant de déposer un commentaire, je te dirais que je procède de même, sauf exception et dans ce cas je le signale, car il me semble important d'apporter son avis "vierge" à l'auteur ; les apports induits par les commentaires des autres lecteurs sont une resucée de moindre intérêt, pas inintéressante, mais de fait biaisée. Ceci pour rebondir en préalable et contenir une interprétation a priori injuste de la boutade en PS de Lirian sur cette question de "médaille" que tu revendiquerais pour avoir pu te trouver en phase avec ce texte sans le moindre "délit d'initié"...

***

@Lirian,

Tu "n'as pas vu l'arbre" mais tu as bien vu "la forêt d'humains" ; le "capteur" dont tu parles est l'œil du lecteur, celui qui saisit de façon littérale donc, celui qui envoie l'info à l'intelligence qui la traitera, ici l'esprit de l'humain en lecture. Je dirais que j'ai mis un masque afin de semer un doute "productif" pour que le récepteur ne se satisfasse pas d'une image trop simple, ni simpliste ; mais ce masque était couleur de chair, et l'on ne devinait pas forcément si les pores dessinés étaient ceux d'une écorce ou d'une peau (ça se ressemble beaucoup...), ou du tissu qui faisait texte…
Bon je note, et j'en suis rassuré " qu'un arbre qui parle et plus poétique qu'un certain Duchmol…".

Et puis concernant ton petit mot dans ton PS envers Pouet, j'espère qu'il n'est que le fruit d'un esprit taquin qui parle plus vite que son ombre… :)

Contribution du : 07/07/2020 10:14

Edité par Vincente le 7/7/2020 13:25:35
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Re : Retour sur Seconde vie
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Bonjour Louis,

Vous avez lu en moi ! enfin dans mon intention, car tout y est dans votre retranscription de ce que j'ai mis dans ce récit.

Il ne s'agit pas pour moi lisant votre commentaire d'y apercevoir une "interprétation", j'ai employé à dessein le terme de "retranscription", car vous collez de très près à ce que je voulais dire. Venant ainsi en résonance sur votre lecture, vos mots offrent une clarté à mon texte, une sorte de clarification bien salutaire, ce troisième temps de vie de l'œuvre d'écriture lui permet de se grandir particulièrement dans vos appréciations diverses le concernant. Je vous en remercie donc grandement.

Vous offrez également des "ouvertures" supplémentaires à ce qui a fait ce texte.
Des correspondances étymologiques que je n'ai pu instiller qu'intuitivement, des parallèles "en écho à la poésie de Ponge" (merci pour ce si juste rapprochement avec ce passage de Faune et flore : « Chez eux, pas de soucis alimentaires ou domiciliaires, pas d'entre-dévoration… »), …"ou encore à celle de Prévert", Geo Norge ou Théophile Gauthier, jusqu'à celui du chêne de Brassens (que de belles parentées…), des formulations signifiantes très adéquates (cette expression de "peuple sylvestre" par exemple), et quelques extrapolations très bien envisagées, je pense ainsi à vos phrases : les hommes " Ils(les hommes) se sont persuadés qu’ils agissaient dans l’intérêt même de l’arbre, et ne visaient en réalité que le seul intérêt humain. " et à celle-là : " Et à répondre très vite à l’appel des arbres, qui doivent le « savoir» aussi que toute vie sur terre est en danger, que nous sommes désormais à l’ère de l’anthropocène, à l’époque d’une nouvelle «extinction de masse »… nous sommes peut-être parvenus à un point crucial de notre histoire : ou nous changeons, ou nous mourrons. ".
Merci encore Louis pour votre si généreux commentaire.

Contribution du : 11/07/2020 09:47
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Re : Retour sur Seconde vie
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Bonjour ferrandeix,

Je vous remercie de vous être aimablement attardé sur mon récit poétique malgré sa relative ancienneté.

Il est effectif que la construction, et de la réflexion ayant amené à cette approche, et de son écriture en récit comme contée ne facilite pas la compréhension directe du propos. Mon intention était de créer ce phénomène de parallèle/ rapprochement des deux entités, "peuples des arbres" et "peuples des hommes", pour dire tout d'abord leurs similitudes, et ensuite d'introduire le fait qu'au regard de nos responsabilités confraternelles, "l'utilisation" de l'un par l'autre se devait d'être respectueuse et modérée ; comme en quelque sorte celles qui devraient prévaloir entre les différentes entités humaines.

Vous avez la gentillesse de signifier que "a posteriori, l'idée est possible, en tous cas elle est géniale…" même si "elle gagnerait… à être mieux mise en lumière, au moins dans la résolution finale du récit.". Ainsi vous avez pu/dû profiter de la visibilité qu'avaient évoquée les autres commentateurs, mon introduction en premier post ci-dessus vous aura également éclairé. Je peux vous avouer qu'en proposant cette publication sur Oniris, j'avais besoin de mesurer son aptitude à être appréhender ; rien ne me semblait évident tant le projet était ambitieux ; ainsi un commentaire comme celui de Louis m'a comblé, mais j'ai aussi été ravi des autres regards et appréciations qui ont bien voulu s'exprimer. Reste que ce texte est particulier.

Vous me demandez si l'écriture que vous voyez comme "brute de décoffrage" est volontairement simple et un brin rugueuse… Ce n'est pas ma façon habituelle de m'exprimer, bien sûr, c'est une forme que je qualifierais d'assez primaire pour assumer sa posture modeste, plutôt originelle, entre le dépouillement d'une pensée enfantine, sylvestre et d'homme premier intuitif…

Contribution du : 12/02/2021 11:38
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