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Springfield, Ohio vous remercie
Maître Onirien
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24/01/2014 08:35
De A côté de la forêt de Saint Germain
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Bonjour,

Je remercie le CE d’avoir publié cette courte nouvelle. Et je remercie également les lecteurs qui ont laissé un commentaire.

Pour répondre à ces derniers, je tiens à préciser mes intentions : elles sont particulièrement bien expliquées dans les commentaires de Perle, Sylvaine et Toc. La réalité des USA aujourd'hui m’a amené à utiliser un ressort narratif linéaire où les pièces du tableau sont exposées froidement. Le personnage de Franky et surtout son acte illustrent bien la violence endémique de ce pays où l’usage des armes à feu est inscrit dans la constitution au risque d’engendrer des situations jugées anormales par des Européens. Le personnage de Cindy expose la réalité des petites villes aseptisées (le choix de Springfield dans l’Ohio est assumé) où les jeunes doivent se conformer à des règles datant des années cinquante, à l’instar du film « la fureur de vivre » de Nicholas Ray où le personnage de Natalie Wood essaie de s’échapper à son quotidien en suivant l’adolescent rebelle joué par James Dean. La différence réside dans l’autre personnage important du film, superbement joué par l’acteur trop tôt disparu des écrans, Sal Mineo, qui meurt à la fin sans emporter avec lui ses camarades de classe, à la différence de Franky.

Pour répondre à Toc, je n’ai pas voulu mettre en avant l’émotion au premier degré. Cindy perd progressivement ses illusions, d’où la citation dans l’incipit des vers de Marilyn Manson. D’ailleurs, au passage et ce pour préciser à Squeen la tonalité employée dans le style narratif, ce groupe musical utilise le véhicule d’une musique rock et métallique pour appuyer sur ce qui fait mal dans cette société trop corsetée. Le morceau dont sont tirés ces vers s’intitule « Coma White » dans l’album « Mechanical Animals » ; il est lent et triste, contrairement à l’ensemble. Il reste métallique, comme les balles utilisées par Franky pour assassiner ses camarades de classe. D’autres groupes, principalement britanniques, auraient utilisé une musique moins dure, à l’instar de Jerry Dammers du groupe The Specials, dans les années quatre-vingts, ou de David Sylvian dans son groupe Nine Horses au milieu des années deux mille.

Pour répondre à papipoete, la poésie m’est venue sur le tard et elle a changé ma façon d’écrire des nouvelles. Cet aparté me permet de préciser à Toc que je ne veux pas dire au lecteur « attends, nigaud, je vais te faire réfléchir un peu, il est grand temps ! » mais seulement le plonger dans un univers qui lui est étranger, tellement les USA sont différents de la France.

Enfin, parce que j’adore écrire sur les États-Unis où j’ai vécu enfant et dont une partie de ma famille est issue, je tiens à dire que j’aime ce pays qui mixe le meilleur et le pire. A chacun ses références quant aux deux facettes de cet univers.

Pour terminer, l’usage des clichés est voulu (Hersen et Jean-Claude l’ont pointé) parce qu’ils exposent encore plus ce monde si différent du nôtre. La ficelle est probablement grosse mais elle est voulue telle quelle.

Merci encore,

Don

Contribution du : 07/10/2018 12:50
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(Dirk Polak)
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Re : Springfield, Ohio vous remercie
Organiris
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03/05/2015 18:24
De Algarve
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Par chez moi, je rencontre très souvent des Américains et les discussions sont toujours très riches. Mais je reste avec l'impression que je n'ai jamais su appréhender ce pays correctement, je m'en suis toujours sentie très loin. Et de ce fait, n'y suis jamais allée, alors que j'ai beaucoup voyagé !

merci de ton excellent retour qui fait bouger mes petits pions à moi !

Contribution du : 07/10/2018 13:31
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